Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 4 janvier 2018

Les tortures du Moyen Âge qui étaient réservées aux femmes


Insultées, humiliées, frappées, chassées, torturées… Tel est le sort du « sexe faible » à travers l’Histoire. Si nos sociétés actuelles considèrent enfin la femme comme un individu à part entière, ce fut rarement le cas dans le passé. Pendant le Moyen Âge, de cruels sévices étaient même spécialement destinés aux dames.

Des pointes en métal dans la bouche de celles qui parlaient trop

La bride-bavarde était un instrument de torture terrible. C’était ni plus ni moins qu’une muselière en fer, destiné au visage des « commères », ces femmes qui ne cessaient de critiquer, de dévoiler des secrets, de parler sur les voisins, etc. Dans la bouche, la bride-bavarde était équipée de pointes de métal qui lacéraient la langue à chaque fois qu’elle bougeait. Une façon tout à fait charmante de faire taire quelqu’un…




Le joug à mégère

À côté du joug à mégère, les menottes ne sont rien. Ce dispositif en bois ou en métal, encore une fois destiné aux commères ou bien aux femmes violentes, forçait un individu à se déplacer bras pliés et tête enserrée. Parfois, il était utilisé pour punir deux femmes en même temps !





Le thewe

Le thewe est un pilori pour dames. Autrement dit, contrairement aux hommes, seule la tête était attachée au poteau et non les mains. La fautive, en plus d’être enchaînée, était exhibée à la foule et recevait insultes, crachats et autres pierres.





L’ablation du nez

Pour punir une femme aux mœurs légères, quoi de mieux que lui couper le nez ? La société du Moyen Âge n’hésitait pas à lui mutiler le nez, symbole de sa beauté. Sous Louis XIV, c’était encore pire : les prostituées surprises en flagrant délit avec un soldat devaient se faire couper le nez et les oreilles. En Angleterre, les hommes, en revanche, n’étaient condamnés qu’à une simple amende. Égalité des sexes, quand tu nous tiens !





Le « cucking stool »

Vous avez déjà dû, pour amuser la galerie, essayer de vous asseoir dans le vide. Et il y a fort à parier que vous n’êtes resté dans cette position que très peu de temps. Et bien le « cucking stool », c’est cet exercice, en 100 fois pire. Destinée aux femmes aux mœurs légères et aux commères, cette chaise en bois sans siège était une véritable torture. La coupable devait « s’asseoir » dessus, tout en étant attachée et exposée sur la voie publique. L’humiliation était à son paroxysme…





Le « ducking stool »

Dérivé du « cucking stool », le « ducking stool » reprend l’idée mais l’applique désormais avec plus de panache. La chaise était élevée au-dessus d’une étendue d’eau, et la femme y siégeant était plongée autant de fois qu’il fallait pour « refroidir sa chaleur excessive », comme écrivait François Maximilien Misson. Parfois, ne pouvant supporter la pression, la torturée mourrait. Le Moyen Âge, quelle douce époque…






Le « manteau d’ivrogne »

Le manteau d’ivrogne est ni plus ni moins qu’un énorme tonneau dans lequel on forçait les femmes infidèles à s’y installer. Un trou laissait passer la tête, et deux autres cavités étaient destinées aux bras. Puis la coupable devait parader dans la ville, histoire de bien montrer qu’elle n’était pas digne de confiance. Les hommes aussi pouvaient subir cette torture.





La marche de la honte

Durant cette marche, on forçait les prostituées et les femmes autoritaires et dominatrices à parcourir, pieds nus, dans les rues de la ville, parfois dans le plus simple appareil. De plus, la foule ne manquait pas une occasion d’humilier la présumée coupable…





La noyade pour les voleuses et les sorcières

Bon, là, c’est plus vraiment de la torture, mais plutôt une condamnation à mort. La noyade était spécialement réservée aux femmes accusées de vol. Le pire, c’est que cette méthode était considérée comme plutôt douce. Quant aux présumées sorcières, elle subissaient l’ordalie par l’eau froide. Leur sort était donc déterminé selon si elles coulaient ou si elles flottaient.





Le fer rouge pour les prostituées

Plutôt populaire, cette punition était réservée aux prostituées et aux mères maquerelles du Moyen Âge jusqu’à la fin de l’Ancien Régime. Les femmes ayant commis le « crime de putanisme » étaient marquées au fer rouge, afin de montrer au monde à quel point elles sont frivoles. Les filles de joies recevaient un « P » sur le front, le bras ou la fesse, tandis que les maquerelles disposaient d’un « M », assortie d’une fleur de lys. Le roi Charles IX les rendait même hors-la-loi : « Que toutes filles de joie et femmes publiques dessolent de notre dite cour, dans ledit temps, sous peine de fouet et de la marque ».





Certaines femmes étaient même brûlées vives

Les « sorcières » du Moyen Âge n’étaient pas seulement noyées, mais également brûlées ! Le tout premier procès de sorcellerie dans la ville de Paris est celui de Jeanne de Brigue, le 29 octobre 1390. Elle est ensuite « purifiée par le feu » sur la place publique le 19 août 1391. En Écosse, on faisait porter une robe et un bonnet enduits de goudron aux présumées coupables, qui étaient ensuite attachées à un poteau, puis brûlées vives et pendues.