Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 19 février 2018

Un cartel du vin en Valais ?


Les vins valaisans et leurs casseroles, toujours plus proche de l'Argentine ou alors du Mexique ?

Provins, Orsat, Giroud, Germanier, Taillefer et Schenk, 
il y a pleins d'oiseaux de mauvaise augure qui "volent" sur les vignes valaisannes



Six caves valaisannes, qui produisent quelque 50% des volumes du vin cantonal, se sont accordées sur les prix, affirme la SonntagsZeitung. Ces entreprises auraient fixé les prix des cépages de fendant, pinot noir, gamay et dôle.

La SonntagsZeitung raconte qu'une rencontre a eu lieu en 2012 à Martigny entre des dirigeants des sociétés Provins, Orsat, Giroud, Germanier, Taillefer et Schenk. A côté de ces noms, les mots conspiration, suspicion et même cartel.

Selon un document évoqué par le journal alémanique, le prix du kilo des différents cépages à payer aux viticulteurs a été fixé à ce moment.

Cité par la SonntagsZeitung, le marchand de vin Jean-Bernard Rouvinez affirme qu'il s'agissait "de prix minimum". "Nous avons essayé d'aider les producteurs en les protégeant des prix bas", affirme-t-il. D’après la «Sonntags­Zeitung», seul Dominique Giroud n’a pas signé la «convention sur l’honneur» proposée, ce que nous a confirmé hier Marc Comina, son chargé de communication. Selon lui, Giroud s’est également opposé à la mise en place d’un cartel sur la revente aux grossistes, bloquant ainsi la réalisation du projet. A l’inverse, l’accord sur le prix payé aux viticulteurs a été avalisé par les cinq autres acteurs.

Pas d'enquête de la ComCo

Lors d'une seconde rencontre, les commerçants auraient tenté de se mettre d'accord sur les prix à payer aux grossistes. Cette deuxième phase n'a toutefois pas été mise en place.

La Commission de la concurrence (ComCo) va effectuer une "surveillance du marché du secteur du vin". Toutefois, note la ComCo, elle ne pourra pas ouvrir d'enquête, car le délai de prescription de cinq ans s'est tout juste terminé.

Giroud une fois de plus dans le viseur de la justice

Le négociant en vin valaisan Dominique Giroud et le vigneron Cédric Flaction, dont il est très proche, sont dans le collimateur de la justice valaisanne. Les deux hommes sont notamment soupçonnés de commercialisation de vins étrangers sous l’AOC Valais.

Dans un communiqué de presse diffusé aujourd’hui, dans lequel il ne donne aucun nom, le Conseil d’Etat annonce avoir déposé quatre plaintes et s’être constitué partie civile à la procédure pénale, «dans le cadre de faits qui laissent supposer l’existence d’un mécanisme permettant de contourner les règles de l’AOC Valais». Le Conseil d’Etat ajoute: «Il s’agit de mettre fin à des pratiques illégales dans le domaine de la viticulture qui génèrent non seulement des dégâts d’image, mais également des préjudices économiques directs pour les acteurs de la branche.»

Concurrence déloyale

Le gouvernement valaisan dit avoir porté plainte et s’être constitué partie civile à la procédure pénale en janvier 2017. «Pour ne pas perturber l’enquête, aucune information n’a été publiée. Aujourd’hui, puisque celle-ci a progressé, l’Etat du Valais peut informer à propos de son engagement dans ce dossier», précise le communiqué.

Pour mémoire, en mars 2015, l’Interprofession de la vigne et du vin (IVV) a déjà déposé une plainte pénale contre Dominique Giroud pour concurrence déloyale. En octobre 2015, l’IVV laissait entendre que du vin blanc argentin avait pu être mélangé à du vin suisse, ce qui est interdit.

Egger Ph.