Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 20 novembre 2018

Vente: NON aux 17h le samedi !



Pour une ouverture des commerces respectueuse des besoins de tout-e-s  !

Le Grand Conseil fribourgeois a accepté une nouvelle révision de la Loi sur l'exercice du commerce (LCom). Elle prolonge l'ouverture des magasins le samedi jusqu'à 17h.

Une heure de plus le samedi pour plus de flexibilité!? NON!

C'est un pas de plus vers une libéralisation complète des heures d'ouverture. Les grands distributeurs ont imposé l'ouverture des shops 24 h sur 24 sur les autoroutes et avec les ouvertures dans les gares, du 7 jours sur 7. Aujourd'hui, une heure de plus le samedi, demain un dimanche en décembre, après-demain une extension de la zone touristique, puis 4 dimanches dans l'année, etc. Il faut les arrêter!
La flexibilité se situe toujours du même côté: celui des salarié-e-s! La flexibilité oui, mais pas sans CCT!

Une heure de plus pour plus de liberté? NON!

Le travail dans la vente est un travail difficile, avec des horaires irréguliers, fractionnés, et de bas salaires.

Une heure de plus le samedi, pour les vendeurs et vendeuses, c'est une journée de travail encore plus stressante, c'est renoncer à ses loisirs ou à une vie sociale, familiale, et recourir au système D pour faire garder ses enfants.

Actuellement, il n'y a pas de CCT, pas de salaire minimum et des horaires fractionnés. Pour faire ses heures, une vendeuse peut être amenée à se rendre au moins deux fois au travail et bloquer toute une journée pour se mettre à disposition de son employeur. Conséquence: l'employeur peut disposer librement du salarié, mais ce dernier, ne peut même pas organiser son temps libre, comme il/elle le souhaite. C'est une forme déguisée de travail sur appel.

Dès 2019, des extensions d'horaires déjà refusées 3 fois par le peuple?! NON! 

N'en déplaise aux partisans de l'extension des heures d'ouverture qui ne jurent que par « les besoins des consommateurs/trices» ou parlent encore «d'anachronisme» avec les autres cantons, Fribourg a prouvé qu'il valorisait la vie sociale et la qualité de vie face au consumérisme effréné. Les cantons voisins pourraient suivre l'exemple! Le Peuple fribourgeois s'est opposé à déjà 3 reprises à cette libéralisation. Dernier refus en date: septembre 2009. Il faut respecter la volonté démocratique.

Une heure de plus le samedi, seule réponse face à la concurrence, signe de vitalité des centres urbains? NON!

Une heure de plus le samedi ne règlera pas le problème de la concurrence. Qu'il s'agisse de la concurrence intercantonale ou des achats en ligne, la LCom sert avant tout les intérêts de la grande distribution qui cherche à gagner des parts de marché. Ceci aura pour conséquences d'affaiblir les petits commerces. La grande distribution cherche avant tout à engranger plus de profits et avoir le monopole, sans se soucier des effets sur les salarié-e-s, la population ou encore l'avenir des petits commerces. Une extension d'ouverture le samedi n'est pas la solution miracle. Profiter de sa vie privée, sociale et familiale est primordial!

Pour le/la consommateur/trice, passer une heure de plus dans les commerces, c'est passer plus de temps dans les embouteillages urbains, contribuer davantage à la pollution, et consacrer moins de temps aux loisirs. Pour les salarié-e-s de la vente, c'est une vie privée sacrifiée, moins de temps passé avec ses proches, pas de loisirs et surtout, beaucoup moins de repos. Une vraie régression sociale! En d'autres termes, cette nouvelle Loi n'apporterait aucune amélioration ni pour petits commerces, ni pour les consommateurs, ni pour les employé-e-s.

Pour toutes ces raisons, signez et faites signer le Référendum!