Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 20 novembre 2024

 

Saint Nicolas ira à la rencontre des curieux chevauchant son âne Balou


«Mes biens chers enfants» la Saint-Nicolas revient à Fribourg du 6 au 8 décembre. La ville annonce dans un communiqué «le retour du manège le voltigeur après 5 ans d’absence» et le programme des festivités. Elles démarreront le vendredi à 19h15 au Collège Saint-Michel avec le départ du cortège des fifres accompagnés du chœur de la fanfare Saint-Michel, de sainte Barbe et sainte Catherine. S’ensuivra un spectacle dans la cathédrale.

Le samedi, place au discours tant attendu aux alentours de 18h. L’évêque de Myre partira à 17h depuis le Collège Saint-Michel monté sur son âne Balou et accompagné de toute sa troupe. Le cortège passera par la rue du Collège Saint-Michel, la rue Saint-Pierre, la rue de Romont, la rue de Lausanne, la rue du Pont Muré. Il fera halte devant le parvis de la Cathédrale Saint-Nicolas avant de revenir par la rue de Lausanne et la rue Saint-Michel.

«Pour permettre à tous de profiter de l’allocution du saint Nicolas un écran géant sera installé sur la place de l’Hôtel de Ville», précisent les organisateurs. Sans oublier les traditionnels marchés au Bourg et au Collège Saint-Michel. Dans le cadre des cent ans de la cathédrale, l’édifice accueillera par ailleurs l’émission le kiosque à musiques. Le dimanche, les familles pourront participer à une chasse aux biscômes et à divers ateliers. Les transports publics seront gratuits pour l’occasion dans les zones 10 et 11.

Jorge Cardoso a créé un Saint Nicolas en chocolat grandeur nature

Jorge Cardoso a créé une sculpture mesurant 1,90 mètre de haut à l’effigie du saint patron de la Ville. 
Plus de 150 kilos de chocolat ont été nécessaires


On le connaît surtout en biscôme mais il se décline désormais en chocolat. A un mois de son traditionnel passage dans sa ville préférée, saint Nicolas pourra y admirer une sculpture à son effigie. Réalisée par le maître chocolatier, Jorge Cardoso, champion du monde de sculpture artistique en 2018 et 2022, cette création mesure 1,90 mètre de haut et a nécessité plus de 280 heures de travail et 150 kilos de chocolat. «Il s’agit de chocolat noir car il est plus solide et résistant. J’ai ensuite utilisé des colorants alimentaires», indique l’artisan qui compte une boutique en ville de Fribourg, située, et cela tombe bien, sur le passage du cortège du saint patron de la capitale cantonale.

«Après des sculptures de Roger Federer et de Cristiano Ronaldo, j’avais envie de rendre hommage à Fribourg», poursuit Jorge Cardoso qui a mis la touche finale à son œuvre et l’a présentée, il y a quelques jours, lors de la dernière édition du Salon suisse des Goûts et Terroirs à Bulle. Elle trône aujourd’hui dans sa boutique mais ne sera jamais dégustée. «Une sculpture comme celle-là peut durer environ dix ans!»

Victoria Martin
Stéphanie Schroeter

mardi 19 novembre 2024

L'Institut auf dem Rosenberg, en Suisse, est la «meilleure école du monde»

 

Une année dans l'Institut auf dem Rosenburg coûte 176'000 dollars


En Suisse, lorsqu'une famille envoie ses enfants à l'école, cela ne coûte en général pas une fortune. Et si l'on veut étudier plus tard, on paie entre 550 et 1200 francs par semestre. Peu importe que ce soit à l'EPFZ, à l'EPFL ou encore à l'Université de Saint-Gall.

Celui qui veut étudier dans la prestigieuse université américaine de Harvard paie tout de même déjà 80'000 dollars par an. Mais c'est toujours nettement moins que dans les cinq écoles les plus chères du monde, toutes situées en Suisse en 2024.

Leurs particularités? Bien qu'elles se trouvent en Suisse, ces écoles sont largement méconnues des habitants. La raison principale? Ce sont toutes des boarding schools, c'est-à-dire des internats privés où les élèves peuvent parfois y dormir et sont pris en charge. Ces écoles ne sont pas pour les enfants à problèmes, mais sont destinées aux riches, les plus riches. Elles s'adressent non seulement aux enfants mais aussi aux jeunes adultes. 

L'école saint-galloise se distingue

Aujourd'hui, un nouveau classement montre que l'école la plus chère du monde serait aussi la meilleure: l'Institut auf dem Rosenberg, fondé en 1889.

Cette école privée compte à peine 300 élèves, issus de plus de 50 pays différents. Selon ses propres dires, l'établissement accorde une grande importance au développement du caractère et une vision globale prônant des valeurs d'intégrité, d'empathie et de responsabilité sociale. Chaque élève bénéficie d'un programme académique personnalisé, conçu pour répondre à ses besoins, ses intérêts et ses ambitions, qu’ils se distinguent dans les domaines académiques, sportifs, artistiques ou entrepreneuriaux.

Un cercle influent

Ce classement a été établi par Premium Switzerland, une entreprise spécialisée dans le conseil éducatif haut de gamme destiné à une clientèle élitiste. L'évaluation s’est concentrée exclusivement sur les écoles privées à travers le monde, excluant des institutions prestigieuses telles que Harvard ou l'EPFL.

Si les diplômes des grandes universités restent plus prisés par les entreprises internationales, les écoles privées se distinguent par la richesse de leur réseau. Ces établissements offrent un avantage stratégique: un accès privilégié à des cercles influents, souvent désigné par l’expression «vitamin B», dont bénéficient les enfants issus de familles fortunées.

176'000 dollars par an

D’après Premium Switzerland, le classement repose sur l’analyse de plus de 200 écoles à travers le monde. Les établissements ont été évalués selon plusieurs critères: excellence académique, résultats aux examens, richesse des activités extrascolaires, diversité culturelle et qualité des infrastructures d’hébergement.

Parmi les écoles privées, 20 se hissent dans le top 100. «Notre classement offre aux parents et aux élèves une aide précieuse pour choisir l’internat qui leur correspond. Grâce à notre approche fondée sur des données, nous garantissons une évaluation objective et transparente», affirme Peter Zombori, directeur général de Premium Switzerland.

Cependant, viser l’excellence a un coût : une année à l’Institut auf dem Rosenberg s’élève à 176'000 dollars, soit près de 100 fois plus qu’une année à l’Université de Saint-Gall.

Nicola Imfeld

blick.ch

La dernière astuce de malfrats fait tomber tout le monde dans le panneau

 

Elle est «fort bien fichue», cette arnaque. Parole de l'e-cop François, policier vaudois célèbre pour ses vidéos de prévention sur les réseaux sociaux.

D'ordinaire, ses capsules sont envoyées aux parents par leurs enfants soucieux de leur éviter une déconvenue financière. Mais sur ce coup-là, l'astuce pourrait bien faire tomber tout le monde dans le panneau.

Vraie lettre, en-tête de la Confédération

Il relaye une information de l'Office fédéral de la cybersécurité. Venue de Suisse allemande, il n'est probablement qu'une question de temps avant que l'astuce ne traverse la barrière de rösti*. 

De l'autre côté de la Sarine, elle sévit donc déjà. Plusieurs personnes ont reçu une lettre, rédigée sur le papier à en-tête de la Confédération. Soi-disant envoyée par MétéoSuisse, la missive incite à télécharger une nouvelle application météo sur son téléphone, au moyen d'un code QR.

Piquer vos données e-banking

Surtout, ne pas tomber dans le piège! Car c'est un malware, ou un cheval de Troie bancaire comme l'explique François, qui atterrira sur le téléphone. Le but? Sans surprise, le gain.

Le logiciel pourra notamment accéder aux données e-banking et intercepter le SMS de double authentification. Pour le moment, l'arnaque ne concerne que les utilisateurs d'Android. Précautions, donc. Jetez tout de suite le courrier à la poubelle, et téléchargez des applications uniquement à partir du «Play Store» de Google, ou de l'«Apple Store» d'IOS. «Une vraie pourriture, ce truc», conclut le policier des internets. 

*Correction: Dans une première version, nous rapportions que la lettre avait déjà été traduite en français, selon l'expérience rapportée par une fan du e-cop. Or, ce dernier a contacté Blick le 19 novembre, affirmant avoir discuté avec son abonnée. Les parents de cette femme ont en réalité reçu un courriel frauduleux, et non la fausse lettre de MétéoSuisse. Rien n'indique donc pour l'heure que ce courrier a déjà été traduit en français. La prudence reste de mise, insiste François.

Lucie Fehlbaum

blick.ch

Cremo brille aux World Cheese Awards 2024 avec 14 médailles

 

Des trésors culinaires du monde entier réunis à Viseu. © World Cheese Awards


L’excellence fromagère fribourgeoise s’est une nouvelle fois illustrée sur la scène internationale. La société Cremo, basée à Villars-sur-Glâne, a décroché 14 médailles aux World Cheese Awards 2024, à Viseu, au Portugal, soit près de la moitié des 30 fromages qu’elle avait présentés en compétition.

« Ces distinctions témoignent non seulement de la qualité de nos fromages, mais aussi de l’engagement et du talent de toutes les personnes qui travaillent à nos côtés. Ce succès est le fruit d’un travail collectif et d’une passion partagée pour l’excellence fromagère. », déclare Ralph Perroud, CEO de Cremo.

Le Vacherin et le Gruyère AOP au sommet du goût

Avec 4786 fromages en compétition, représentant 47 pays et évalués par 240 experts internationaux, cette performance met en lumière le Vacherin fribourgeois AOP et le Gruyère AOP, véritables emblèmes du terroir fribourgeois. Parmi les médailles, le Vacherin fribourgeois AOP Rustic a décroché l’or, tandis que plusieurs déclinaisons de Gruyère AOP et de raclette ont également été saluées. En plus des médailles d’or et d’argent, un Super Gold, la plus haute distinction du concours, a été attribué au Gruyère AOP Premier Cru Niedermuhren.

Justin Schaller

Frapp.ch

vendredi 15 novembre 2024

La Télé ouvre ses portes à MEDIAparc pour ses 15 ans

 

Samedi 16 novembre de 10h à 16h, La Télé ouvre ses portes à MEDIAparc
© KEYSTONE

Le 1er juillet 2009, La Télé inaugurait son antenne avec une émission spéciale de plus deux heures depuis le château de Gruyères, pour évoquer tout ce qui rassemble les cantons de Vaud et de Fribourg et célébrer la création de cette nouvelle chaîne régionale.

Avec plus de 50'000 spectateurs chaque jour, le média a su trouver son public.  "Il y a 15 ans, il y avait Radio Fribourg et La Liberté, mais aucun média audiovisuel", rappelle Camille Tissot, rédactrice en chef de l’antenne fribourgeoise.

Les émissions phares sont particulièrement suivies. Parmi celles-ci, Morat-Fribourg, les 20 km de Lausanne ou encore, tout bientôt, la Saint-Nicolas. "Les opérations spéciales, c'est la marque de fabrique de La Télé", estime la responsable d'une équipe de 10 personnes, installée à Villars-sur-Glâne. "La création de MEDIAparc en 2019 a permis de fédérer les forces avec la radio et Frapp depuis 2020."

Pour célébrer ses 15 ans, La Télé invite ses spectateurs à redécouvrir des extraits de ses émissions, et des moments marquants dans le canton: sport, politique, faits divers, économie et société.

Et pour fêter ses 15 ans avec son public, La Télé Vaud-Fribourg ouvre ses portes ce samedi 16 novembre, de 10h à 16h! Venez découvrir les studios, plateaux et régies à MEDIAparc à Villars-sur-Glâne Glâne. Aucune inscription n'est nécessaire. Rue du Centre 18, 1752 Villars-sur-Glâne, Accès

RadioFr.ch

mercredi 13 novembre 2024

Depuis plus de soixante ans, Des «lumières fantômes» font sensation en Floride

 


On a d'abord l'impression qu'une voiture arrive avec des phares bleutés très vif en sens inverse. Mais peu après, la lumière disparaît, comme si elle n'avait jamais existé. Pas de voiture, pas de moto. Rien du tout à l'horizon!

Depuis plus de 60 ans, de mystérieuses lumières apparaissent régulièrement sur la Snow Hill Road à Oviedo, dans l'État américain de la Floride. Les automobilistes signalent régulièrement la présence en hiver du phénomène qui se fait surnommer les Ovideo Lights. Souvent ces lumières apparaissent vers minuit comme des fantômes.

Et jusqu'à aujourd'hui le secret des Ovideo Lights n'a pas été percé: un terreau parfait pour la création de légendes en tout genre. L'historien américain, Jason Byrne, a rassemblé toutes ces histoires dans un blog.

Des légendes qui font peur

Certains avancent la théorie selon laquelle ses lumières proviendraient d'un vieil accident de voiture où deux garçons ont perdu la vie. D'autres encore y voient la lanterne d'un scout qui a jadis perdu son groupe et qui depuis erre dans la région à leur recherche. Selon une autre légende, une jeune fille aurait été éblouie par ces «lumières fantômes», provoquant un accident mortel, au moment où elle a percuté un arbre avec son véhicule. 

Les premières mentions des mystérieuses lumières apparaissent en 1969 dans les archives du journal de l'actuelle Université centrale de Floride. Déjà à l'époque, aucune preuve n'était venue confirmer les nombreuses légendes effrayantes tentant d’expliquer ce mystérieux phénomène.

Un accident tragique a effectivement marqué la Snow Hill Road en 1963. Norbert H.*, 17 ans, se trouvait en compagnie de trois amis lorsqu’ils ont décidé de s’arrêter pour faire exploser des feux d’artifice dans l’obscurité. Une fois le spectacle terminé, l’un des jeunes est retourné à la voiture, tandis que les trois autres se dirigeaient vers la route principale. Sans allumer les phares, l'ami au volant a pris la direction de la rue principale pour les rejoindre. Deux des jeunes ont pu esquiver le véhicule, mais Norbert H. a été mortellement fauché. Il a succombé à ses blessures sur le chemin pour l’hôpital.

A cause du marais?

Aujourd'hui encore, des jeunes affluent dans la région pour tenter d’apercevoir les mystérieuses «lumières fantômes» dans une sorte de rite de passage. «Ils se rendent là-bas au milieu de la nuit, s’installent, boivent de la bière, comme le font les adolescents, et scrutent l’apparition de ces lumières légendaires», explique l'historien local Jason Byrne au média «News 6».

Pour lui, ces histoires d'horreur relèvent plus de la légende que de la réalité. Selon lui, l’explication scientifique la plus probable de ce phénomène viendrait de la décomposition de la végétation morte autour du lac voisin, laquelle génère du méthane, un gaz inflammable susceptible de produire une lumière bleutée. À ce jour, cependant, la théorie du méthane n'a pas été formellement confirmée.

*Nom connu de la rédaction

Johannes Hillig

blick.ch

Le risque d'éboulement à Brienz n'est pas causé par le changement climatique


Les roches en mouvement au-dessus du village de Brienz, dans les Grisons, n'ont rien à voir avec le changement climatique, indique un géologue interrogé par Keystone-ATS. La zone instable résulte d'une combinaison d'eaux et de types de roches dans le sol.

Brienz (GR) doit à nouveau être évacué en raison d'une menace d'éboulement. Les habitants ont jusqu'à dimanche midi pour partir. Jusqu'à 1,2 million de mètres cubes de roches menacent de s'abattre sur le village. En juin 2023, une coulée d'une ampleur similaire avait dévalé jusqu'à quelques mètres des habitations.

Ces roches instables à Brienz n'ont rien à voir avec le changement climatique, explique le géologue Stefan Schneider, dans un entretien à Keystone-ATS. Ce phénomène remonte à bien plus loin dans le passé, poursuit l'expert qui ne peut s'imaginer un lien même «avec la meilleure volonté du monde».

Première coulée en 1878

Une première coulée de gravats se produit en 1878. A l'époque, des masses rocheuses d'une taille similaire glissent en amont du village à une vitesse de quatre mètres par jour. Le terrain a été en mouvement pendant un an et demi, jusqu'à ce que cela s'arrête finalement à 100 mètres du village.

Par la suite, il y a eu régulièrement des éboulements plus ou moins importants ainsi que de nombreuses chutes de blocs. Sans compter que le sous-sol du village est lui aussi en mouvement depuis des temps immémoriaux.

Selon certaines hypothèses, l'hiver enneigé de 1999 pourrait avoir influencé les mouvements, rappelle Stefan Schneider. Lorsque les énormes quantités de neige ont fondu, beaucoup d'eau s'est infiltrée dans le sol, formant un mélange dangereux pour la géologie de la région.

Boue épaisse

Le haut plateau sur lequel est situé Brienz est constitué de schiste des Grisons et de «flysch», un terme désignant un type de roche très tendre. Si de l'eau s'y mélange, il se forme une boue épaisse, explique Stefan Schneider.

Avec l'inclinaison de la roche, la montagne au-dessus de Brienz, ainsi que tout le village, glissent. Elle se déplace de 2,5 mètres par an vers la vallée. Dans le cas de la masse qui se détache au-dessus du village, ce sont environ 20 centimètres par jour qui se sont détachés mardi.

Pas de lien direct

Bien que la masse rocheuse réagisse aux précipitations, ce n'est pas le cas pour l'ensemble des mouvements dans la région, ajoute le géologue. Les précipitations plus fortes et plus fréquentes, liées au changement climatique, n'ont pas non plus d'effet direct sur les autres vitesses de glissement.

Ce sont plutôt les longues périodes de temps extrême, comme les étés très humides ou les hivers très enneigés, qui se font ressentir. Mais ceux-ci ne sont pas en soi imputables au changement climatique, selon lui. Le dégel du permafrost n'a pas non plus d'effet à Brienz. Le village, situé à 1100 mètres d'altitude, est bien trop bas pour cela. Le permafrost ne se trouve qu'à partir de 2300 mètres d'altitude.

Selon Stefan Schneider, les glissements de terrain comme celui de Brienz sont nombreux dans les Grisons. Quant à savoir pourquoi les événements ont pris une telle ampleur dans ce village de la vallée de l'Albula, la question n'est pas encore pas complètement résolue.

ATS