Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 4 novembre 2003

Ordre du temple solaire, la vérité sort du puits !



La Vérité sortant d'un puits
Tableau d'Édouard Debat-Ponsan
1898



Janvier 92 : financement par la mairie d’Hyères et le Comité Départemental du Tourisme du Conseil Général du Var, avec le soutien du Ministère du Tourisme, d’une plaquette « touristique » et d’une cassette vidéo intitulées « L’Homme Solaire » ci-contre, pour vendre des « stages » animés sur l’Île du Levant par le Dr Luc Jouret, dirigeant de l’OTS. L’île du Levant servait de plate forme militaire pour des ventes illégales d’armes, sorte de supermarché à terroristes alimenté par l’industrie militaire française.





RAPPEL de faits étrangement occultés par la justice et les autorités : 

Janvier 92 : financement par la mairie d’Hyères et le Comité Départemental du Tourisme du Conseil Général du Var, avec le soutien du Ministère du Tourisme, d’une plaquette « touristique » et d’une cassette vidéo intitulées L’Homme Solaire ci-contre, pour vendre des « stages » animés sur l’Île du Levant par le Dr Luc Jouret, dirigeant de l’OTS. L’île du Levant servait de plate forme militaire pour des ventes illégales d’armes, sorte de supermarché à terroristes alimenté par l’industrie militaire française, le tout couvert par le Ministère de la Défense.

L’OTS, dirigée entre autre par d’ex-militaires ou anciens membres des services secrets, était une gigantesque multinationale, des sommes faramineuses ont été englouties dans le fonctionnement de cette organisation mise en place par des services de l’État français, suisse, canadien et australien. À Grenoble, le juge d’instruction, Luc Fontaine, résume : « Structuré comme une multinationale, l’Ordre était bel et bien une gigantesque affaire commerciale dont les intérêts financiers était répartis sur trois continents : l’Europe, le Canada et l’Australie ». En effet, les centres de l’OTS en France, Australie et Canada sont systématiquement à proximité de plate-formes militaires de ventes d’armes, or on sait que ce type de commerce rapporte gros surtout s’il est couvert par des services d’états disposés à aller jusqu’à la vente illégale d’uranium. Un blanchiment industriel d’argent noir était donc nécessaire, l’OTS s’y emploie.

Ce « paisible » trafique d’armes international fut en partie découvert par la députée Yann Piat. A partir de cette époque les rouages de cette machine infernale semblent progressivement se gripper.

Février 94 : assassinat de Mme la députée Yann Piat trop bien informée des opérations occultes en cours autour des terrains de l’Île du Levant appartenant à l’armée et convoités par des promoteurs liés aux mafias et hommes politiques du Var.

Mai 94 : les frères SAINCENÉ, gangsters-barbouzes protégés par les hommes politiques de la région PACA, sont retrouvés assassinés. Deux capes templières de l’OTS sont retrouvées à leur domicile.

Octobre 94 : assassinats collectifs de Cheiry et Salvan en Suisse, dont sont victimes les membres de l’OTS. Les cartons contenant les cassettes vidéo L’Homme Solaire sont enlevées des décombres par les pompiers, avant tout constat de police, sous l’oeil de caméras de télévision.

Décembre 95 : assassinat dans le Vercors de 16 membres de l’Ordre du Temple Solaire, dont 3 enfants, présenté comme un suicide collectif. Le 6 mars 2001, l’expert mandaté par les parties civiles apporte la preuve formelle d’un assassinat des 16 morts du Vercors par des personnes ayant utilisé du phosphore d’origine militaire. En d’autres termes, l’usage de lance flamme est clairement évoqué.

74 personnes entraînées, souvent malgré elles, dans une affaire de blanchiment d’argent seront méthodiquement assassinées dans cette affaire.

Janvier 96 : publication du rapport parlementaire GEST-GUYARD sur les sectes.

Ce rapport est justifié par le massacre de l’Ordre du Temple Solaire présenté comme un suicide collectif ésotérique. Personne n’a pu demander en France une commission d’enquête sur les trafiques d’armes illégaux de l’OTS couverts par des ministères de plusieurs pays. Il faudra donc attendre patiemment que les fruits pourris tombent tout seul de l’arbre…

Spiritualité, Trafic d’Armes, Argent noir et Réseaux Politiques

Beaucoup de personnes ne comprennent rien à cette affaire car politique, spiritualité et trafic d’armes, ne semblent pas être conciliables.

Dans les milieux politiques, la spiritualité se recommande, se commande, se vend et s’achète. Ainsi, l’appel à d’authentiques théosophes ou spiritualistes pour créer de toutes pièces une école ou une secte existe. De telles entreprises ont déjà été mises sur pied par des banquiers suisses dotés d’un cahier des charges proposant de 3 à 10 millions de francs suisses à des individus ayant d’authentiques aptitudes parapsychiques et spirituelles. Certains acceptent, d’autres plus honnêtes refusent.

Pourquoi créer une structure spirituelle, loge ou autre ? C’est tout d’abord une manière de protéger des réseaux de type maçonnique (par exemple) qui ont pignon sur rue mais qui ne souhaitent pas en leur nom s’engager sur tel trafic, captation ou blanchiment. Si un problème survient la nouvelle structure avec ses adeptes sert de fusible pour couvrir les loges, les ministères et les états à l’origine du système.

Spiritualité et Politique

L’Afrique est le plus bel exemple de l’usage fait de la spiritualité maçonnique en lien avec les sphères politiques. Tous les présidentiables africains doivent être rattachés à une obédience maçonnique européenne ou américaine, à défaut il n’ont aucune chance de trouver des fonds pour leur campagne électorale. S’ils parvenaient à être élus démocratiquement malgré tout, ils seraient renversés par un prompt coup d’état. Un président africain doit être très obéissant vis à vis des obédiences maçonniques occidentales. Il faut cependant le mentionner, la grande exception à cette règle fut Mandela, trop désobéissant, trop populaire car emprisonné, trop dangereux économiquement avec l’ANC, ce qui lui valu d’être épargné en acceptant son élection afin de sauver les meubles…

Politique et Argent

La question de l’argent et de l’appartenance à une obédience est centrale en politique. D’une manière générale, une campagne se gagne sur des accords bancaires et sur la synergie de larges réseaux faisant affluer l’argent vers le candidat. Le plus gros budget est le futur élu. Les provenances de l’argent sont très variées et la fin justifiant les moyens, en matière politique, le cynisme est de rigueur. Qu’est-ce qui rapporte le plus aujourd’hui ? La drogue qui va de pair avec l’armement. Nous pouvons affirmer que beaucoup de partis politiques européens sont financés par les ventes d’armes illégales. Les circuits de blanchiment sont internationaux, bien rodés utilisant des fonctionnaires de police et de l’armée avec de vrais faux passeports.

Comment blanchir des centaines de millions de francs ?

N’importe qui peut ouvrir un contrat d’assurance vie sur la tête de n’importe qui, il suffit de présenter une pièce d’identité, vraie ou fausse (contrat géré à l’étranger par un assureur complaisant au Luxembourg par exemple), donc, hors succession, puisque hors du territoire. Quand la personne meurt, celui qui a ouvert le contrat récupère ou fait récupérer le contrat par qui il veut, homme politique par exemple, puisque le titulaire du compte n’était pas au courant qu’il servait de prête nom à une opération de blanchiment. Il était très facile pour les dirigeants de l’OTS, Jo Di Mambro en particulier, d’avoir un bon nombre de cartes d’identités de membres de l’OTS… ouverture de contrats d’assurance-vie signifiant une mort sur ordonnance à terme… Avec 150 contrats à 10 millions vous blanchissez jusqu’à 1,5 milliard.

Madame Ghislaine Marchal versait 2 millions par an à l’OTS, chaque versement supplémentaire hypothéquait un peu plus sa vie, jusqu’à sa fin tragique… (affaire Omar Raddad).

L’OTS avait besoin de recruter des adeptes pour blanchir toujours plus d’argent. Le hic dans l’histoire c’est que ses plaquettes et cassettes furent financées par la mairie d’Hyères, le Comité Départemental du Tourisme du Conseil Général du Var et le Ministère du Tourisme, cherchez l’erreur !!!

Le trafic d’uranium :

La France a, de près ou de loin, participé à la mise en œuvre de programmes nucléaires dans 22 pays. Il est normal qu’elle soit très sollicitée dans ce domaine. Comment répondre à la demande sans s’attirer les foudre de l’opinion publique internationale ?

L’OTS depuis le début fut conçu pour répondre à cette demande entre autre.

L’OTS Québec servait par le biais de la société Hydro-Québec à retraiter l’uranium d’origine militaire. L’OTS France servait de supermarché militaire pour traiter les affaires. L’OTS Suisse servait de contact et de caution vis à vis de pays comme l’Iran, la Russie, la Libye, l’Arabie Saoudite et autres… L’OTS Australie servait vraisemblablement de solution bancaire de repli quand les sommes à blanchir étaient trop importantes pour être traitées en Europe ou au Québec. Il semble qu’un contrat de 1 milliard de dollars concernant des ventes d’uranium à l’Iran ait été mal vu et stoppé par la CIA. Cependant 100 millions de dollars avaient déjà été versés et engloutis par les politiques cautionnant et couvrant l’opération. La machine à faire de l’argent noir se grippa. Jo Di Mambro fut désigné comme le responsable du détournement de ces sommes et une macabre mise en scène fut orchestrée.

Depuis les enquêtes sur cette affaire piétinent et les médias ne traitent que d’aspects purement anecdotiques, en marge du cœur de l’affaire…

D’autre part aucun magistrat n’a les reins assez solides pour traiter ce dossier sur le fond. Il nous faudrait en France des dizaines d’Eva Joly, d’Halphen et de Montgolfier pour redresser la barre. À défaut, c’est aux citoyens contribuables de demander des comptes à l’État en criant haut et fort le refus de dérives mafieuses qui mènent inéluctablement notre pays à la ruine, à la désolation en l’exposant à de potentielles représailles terroristes.

Pour en savoir plus se référer à l’ouvrage Mafia et démocratie de Christian Cotten et Alejandro Jodorowsky, Éditions Louise Courteau

Ordre du temple solaire : 
l'enquête, ses zones d'ombre et la contre-enquête 

Le 22 Septembre 2003 verra la réouverture à Grenoble du procès concernant l'Ordre du Temple Solaire. Si le verdict officiel du 25 Juin 2001 avait retenu l'hypothèse de suicides collectifs dans lesquels tous les membres impliqués auraient péri, une contre-enquête parallèle, menée par un proche de trois victimes et par quelques journalistes, présente une version très différente des faits. Aux côtés de la famille de trois victimes, Christian Cotten président de l'association POLITIQUE DE VIE et Joel Labruyère, président de l'Omnium des Libertés, se sont portés partie civile pour protester au nom de tous les groupes qui ont subi une véritable " chasse aux sorcières " depuis 1995, date à laquelle un rapport parlementaire a établi une liste de mouvements déviants, surfant sur la vague médiatique de ces prétendus suicides collectifs. 

La thèse officielle 

Dans cette affaire qui s'étale d' Octobre 1994 à Décembre 1995, on dénombre 5 massacres dont deux au Québec (Morin-Height et St Casimir), deux en Suisse (Cheiry et Salvan), et le dernier en France (St Chérenne près d'Autrans). Les victimes des quatre premiers, tous survenus en Octobre 1994, ont été retrouvées dans des chalets en feu, et celles du dernier (Décembre 1995) en plein air. La plupart des victimes ont été tuées par balle (sauf trois à l'arme blanche, visiblement non consentantes), ayant presque toutes absorbé de fortes doses de neuroleptiques. Le plus souvent, un sac de plastique avait été placé sur la tête après le décès, mais avant le déclenchement de l'incendie. Dans chaque cas, les corps étaient carbonisés. A Servan cependant, où le chef Di Membro est décédé, il n’y avait pas d’impacts de balles sauf sur deux victimes. 

Selon une mise en scène constante, les corps étaient toujours disposés en cercle, dans certains cas vêtus de cape (une des victimes étant curieusement nue sous sa cape). Plusieurs enfants faisaient partie des victimes. 
L'enquête officielle tente de démontrer d'une part que la doctrine professée par l'OTS pouvait comporter une notion de passage et de sacrifice, voire même une notion de cataclysme imminent, surtout dans les derniers écrits des maîtres à penser du mouvement, et que certains membres pouvaient adhérer en partie à cette vision, bien que le côté apocalyptique soit apparemment apparu peu de temps avant les drames. 
D'autre part, en décryptant les faits et gestes de certains membres, elle fait ressortir tous les faits pouvant accréditer la thèse du suicide avec préméditation, sans l'aide de personnes extérieures, concluant que les exécutants du massacre avaient tous péri dans les différents drames. Elle ne nie pas cependant que certains membres ont été exécutés sans leur consentement, certaines victimes s'étant manifestement défendues avant de mourir et portant des traces de coups. 

Le verdict du 25 Juin 2001 

Dans ce procès, Michel Tabachnik, l'un des maîtres à penser du groupe, était le seul accusé. Il est relaxé dans les termes suivants : 

" Le fait qu'il (Michel Tabachnik) ait accepté en la circonstance d'être le porte-parole des maîtres de la secte et d'engager ainsi son crédit peut s'expliquer autant comme la manifestation, en conscience du but criminel poursuivi, d'une volonté de sa part d'apporter un concours actif destiné à attribuer aux crimes à venir la portée symbolique recherchée que comme l'expression d'un souhait d'apporter son concours à une évolution du mouvement répondant aux conceptions personnelles qu'il avait exposées dans le texte 'Epiphanie 91'. 
L'information et les débats n'ont pas permis de mettre en évidence d'éléments suffisamment probants, dépourvus de tout aspect hypothétique, pour pouvoir opter entre les deux termes de cette alternative. 
Ce doute bénéficie au prévenu... Le tribunal...déclare Michel TABACHNIK non coupable des faits qui lui sont reprochés et le renvoie des fins de la poursuite." 

Six questions auxquelles le premier procès n'a pas répondu : 

Empreintes digitales

Alors que la plupart des faits matériels et l'état des corps sont examinés avec le plus grand détail, et qu'un certain nombre d'armes et d'outils ayant servi de façon conclusive à donner la mort aux victimes, avec ou contre leur gré, ont été retrouvées (batte de base-ball, couteaux, divers revolvers, bouteilles de gaz, boîtes de médicaments), le verdict ne comporte aucune mention d'empreintes digitales sur celles-ci, sauf sur un sac en plastique blanc, seule mention de toute l’enquête ! Donc soit : 

1/ Il n'y avait aucune empreinte, ce qui indique que des précautions ont été prises pendant ou après les massacres pour ne pas pouvoir identifier les auteurs des assassinats. 

2/ Il y en avait, mais qui appartenaient à des personnes non " suicidées " et consécutivement passées sous silence. 

3/ Les enquêteurs ont systématiquement oublié de relever les empreintes digitales (!). 

Idem pour les relevés de cheveux et matériaux génétiques, etc., qui sont systématiquement exploités de nos jours dans toutes les enquêtes criminelles et dont il n'est fait aucune mention.
Pourquoi une omission aussi généralisée de ces indices dans toute l'enquête, alors que les conclusions ne font état que d'hypothèses plausibles et non de certitudes absolues en ce qui concerne les auteurs présumés des assassinats proprement dits ? Vu que les corps étaient particulièrement carbonisés, est-on certain, par analyse d'ADN, de l'identité des victimes, en particulier de la présence en leur sein de leur chef Jo Di Membro ? 

Les substances psychotropes. 

L'une des premières questions que l'on se pose : 

Les quantités très importantes de sédatifs, absorbées par pratiquement toutes les victimes, ont-elles été ingérées - ou injectées - avec le consentement desdites victimes ? 

A aucun moment, l'enquête ne répond à cette question pourtant clé. 

Les sacs en plastique sur la tête des victimes. 

Le verdict se borne à constater la présence de ces sacs en plastique sur la tête de plupart des victimes, sans se demander s'ils avaient pour but d'étouffer les victimes ou une autre signification symbolique, ou pour empêcher les victimes de respirer des substances qui auraient pu indiquer qu'elles avaient été tuées sur un autre lieu ?. Il est constaté cependant que, dans la plupart des cas, ces sacs ont été placés sur les victimes déjà décédées par balles (souvent nombreuses sur une même personne). Quelle était la finalité des sacs en plastique ? Pourquoi un nombre excessif de balles tirées dans la plupart des cas (jusqu'à 7 ou 8 dans la tête, de même que 50 coups de couteau sur une victime ?) 

Des assassins suspects 

Dans le dernier massacre du Vercors, les deux personnes présentées comme les exécuteurs se seraient suicidés en dernier. Outre qu’ils sont tombés par coincidence dans une position cohérente avec la mise en scène des corps, l’enquête conclut qu’ils sont morts avant le déclenchement de l’incendie du bûcher qui est censé avoir carbonisé les corps. 

Qui a donc déclenché l’incendie dans ce dernier massacre ? 

La présence de personnes notoirement non consentantes
présentes lors du rite de passage supposé. 

Dans toutes les traditions spirituelles, les personnes accomplissant des rites ou actes de culte évitent la présence de personnes sceptiques ou non consentantes, en raison du climat résultant qui perturberait la cérémonie, et/ou à cause de la signification même de l'acte qui serait de ce fait entachée ou nullifiée. Des personnes sur le point de consentir à un sacrifice suprême ne prendraient pas le " risque " de dégrader par ces présences la valeur d'un acte extrêmement exigeant, et capital selon eux pour l'avenir de l'humanité.Or, dans la plupart des massacres, certaines victimes n'étaient pas consentantes, leurs réticences ou divergences étant même connues des autres membres préalablement aux massacres. D'autres, ayant pris des distances de façon similaire avec les enseignements, ont déjoué une invitation ce jour-là, réchappant ainsi au massacre. L'hypothèse qu'il s'agissait d'une punition pour ces dissidents potentiels ne colle pas avec l'exigence de " pureté " que s'attribuent certains membres dans des textes retrouvés, et du fait que les suicidés devaient se retrouver ensemble après la mort. 

Pourquoi s'encombrer de dissidents pendant ces rites et dans cette nouvelle vie à venir ? 

Pourquoi aucune allusion n'est faite au rôle joué par JM Abgrall 

Alors que l'enquête du juge tente de répondre avec diverses précisions aux remarques et contestations de la partie civile, elle est muette sur le point concernant l'expert Jean-Marie Abgrall, qui aurait été présent sur les lieux du massacre de St Chérenne avant la police, sur la proximité surprenante d'une de ses résidences secondaires avec le lieu du drame et ses liens possibles avec des organisations templières concurrentes. 

Le choix de Jean-Marie Abgrall comme expert dans ce procès est-il judicieux ? 

La partialité et les opinions personnelles du juge exprimées dans le verdict 

1/ Le juge qualifie la doctrine de l'OTS de " perspective illusoire d'atteindre par le moyen du sacrifice un état de surhumanité et de perfection " (bien que nous retrouvions là l'enseignement sur le sacrifice de Jésus-Christ, qui a été revécu et revendiqué des milliers de fois par d'autres chrétiens dans l'histoire, et en l'occurrence explicitement par certains membres de l'OTS ! ! !) croyances qui, selon le juge " n'ont pu être obtenues que par conditionnement ". Le juge traduit par là - sortant de sa fonction de façon inappropriée - ses opinions personnelles sur les croyances religieuses en général, proches des thèses des groupes anti-sectes. 

2/ Bien que concluant à un suicide, il qualifie le groupe de fondamentalement criminel de par sa doctrine et ses croyances, ses simples membres ayant selon lui participé à une véritable association de malfaiteurs de par leur vision du monde, et non pas en raison de liens avec de vrais réseaux criminels. 

3/ Plus loin, décrivant le fonctionnement d'une communauté de vie d'une trentaine de personnes de l'ordre, comportant un certain nombre de règles de vie similaires aux ordres de religieux chrétiens ou bouddhistes, avec probablement une moindre rigueur, le juge les qualifie de " pratiques totalitaires ", toujours en accord avec certaines thèses du rapport parlementaire, de la MILS ou de groupements anti-sectes qui disqualifient certaines pratiques suivies par les ordres religieux classiques, dès lors qu'elles sont adoptées par des religions ou spiritualités non majoritaires. 

Constatant qu'un certain nombre de conclusions résultent de la plus grande probabilité d'une hypothèse sur une autre, et que toutes les hypothèses avancées n'ont manifestement pas été menées jusqu'au bout, les opinions et croyances du juge, qui transparaissent dans le verdict, ont-elles pu influencer sa conviction intime ? 

Incohérence de la sentence concernant Michel Tabachnik 

Si l'OTS est qualifié par le juge d'association de malfaiteurs, à visées criminelles, comment Michel Tabachnik, auteur de certains textes, co-célébrant de rituels avec le grand maître réel Jo Di Membro et avouant de surcroît qu'il était conscient de certains mensonges visant à manipuler les membres, peut-il ne pas être considéré comme complice ? Pourquoi le fait que le pharmacien qui a vendu les médicaments et certains instruments de plusieurs massacres était membre de l'OTS est-il passé sous silence ? 

La contre-enquête 

Développée un proche de trois victimes, par quelques journalistes, par Christian Cotten et Joel Labruyère, partie civiles, et par certains journaux tels VSD, une contre-enquête s'est poursuivie en marge du procès officiel, apportant de nombreux arguments et éléments supplémentaires qui contredisent les conclusions du procès de 2001. 

Quelques faits troublants 

L'origine des médicaments utilisés

Le même pharmacien qui a vendu les produits ayant servi à plusieurs massacres selon l'enquête serait membre de l'OTS, mais il était " excusé " le jour du procès et a fait l'objet d'un non-lieu. Ceci est contradictoire avec la qualification de l'OTS d' "association de malfaiteurs " par le juge. 

Toutes les douilles ayant servi à exécuter les victimes du Vercors n'ont pas été retrouvées.Ceci tendrait à prouver que les victimes ont été exécutées en un autre lieu. Trois cadavres auraient eu des membres fracturés dans le transport. 

La piste financière n'a pas été suivie 

Les comptes australiens liés à l'Ordre n'auraient pas été inspectés. 

La piste du foulard 

Le foulard de l'une des victimes a été retrouvé sur un chemin que les victimes n'avaient pas emprunté. L'enquête imagine donc sans aucune preuve qu'elle avait du venir dans les parages " un autre jour ". 

Des preuves auraient disparu avant même que l'enquête ne commence 

La résidence de trois victimes auraient été " visitée " par des gens possédant les clés et se présentant comme des policiers, quelques jours avant que les corps des victimes du Vercors ne soient signalés, et auraient emporté des sacs de preuves, notamment concernant le policier " exécuteur ". Ceci démonterait que des personnes extérieures étaient au courant du massacre bien avant sa découverte officielle, sept jours plus tard. D'autres observateurs affirment que des tracts appelant à des stages de l'OTS en face d'une caserne militaire de l'île du Levant auraient disparu de l'un des chalets ayant servi au massacre, pour dissimuler les liens entre l'OTS et certaines institutions militaires. 

Une controverse sur des traces de phosphore 

La thèse de la justice est que le phosphore présent dans le sol du Vercors, à l'endroit du massacre, pourrait provenir de la décomposition des corps, alors qu'une contre-expertise l'attribue à l'emploi possibles de lance-flammes de type militaires, arguant que la quantité de bois brûlée ne justifie pas la forte combustion des corps des 16 victimes. 

Les victimes auraient été exécutées par les éléments ayant des liens avec des services secrets. 

VSD, le 4 Septembre 2003, fait remarquer que la hiérarchie du policier LARDANCHET, témoin entendu après les premiers massacres et désigné comme exécuteur des victimes par l'enquête dans le dernier massacre du Vercors, ne lui a pas retiré son arme malgré son lien avéré avec l'OTS. Des témoins seraient en mesure d'affirmer que ce même policier avait eu plusieurs entrevues au Ministère de l'Intérieur dans les semaines qui ont précédé le massacre . 

L'OTS aurait été utilisé, ainsi que d'autres organisations similaires, pour transporter de l'argent sale. 

Le meurtre des dirigeants de l'OTS aurait été organisé en représailles à des violations des " règles du jeu " des trafics d'argent sale. Des réseaux occultes d'acteurs politiques, membres de diverses sociétés ésotériques, elles-mêmes très directement impliquées dans l'appareil étatique français (Parlement, Gouvernement, Justice) feraient donc tout ce qui est en leur pouvoir depuis 4 ans pour étouffer cette affaire et empêcher que la vérité soit mise à jour. La justice française aurait alors mis en oeuvre une gestion de ce dossier aboutissant à une clôture récente et à la mise en examen de deux personnes en réalité assez peu concernées, aux fins de protéger des personnages beaucoup plus importants. 

Demande d'enquête Européenne, indépendante des institutions françaises 

Les associations POLITIQUE DE VIE et OMNIUM DES LIBERTÉS représentées respectivement par Christian COTTEN et Joël LABRUYÈRE, parties civiles au procès, ont demandé à la Cour Européenne des Droits de l'Homme de nommer dans les meilleurs délais une commission d'enquête internationale strictement indépendante des institutions étatiques françaises (législatives, exécutives et judiciaires) et des réseaux des sociétés ésotériques, notamment maçonniques, tant françaises qu'européennes, pour écarter toute interférence d'intérêts liés à des sociétés secrètes françaises lors de la procédure d'enquête. 

Les enjeux du procès

L'enjeu de ce procès est donc particulièrement important pour la liberté de conscience menacée en France, sachant que des démarches ont déjà été entreprises à l'échelon de la justice européenne pour lancer une enquête indépendante des milieux politiques et ésotériques français, pour le cas où la nouvelle enquête française ferait preuve d'une opacité suspecte. 


Septembre 2003

Dans le VSD du 4 au 10 Septembre 2003, on apprend que 4 jours après le décès des 16 victimes du Vercors mais 7 jours avant la découverte officielle du massacre, de mystérieux " policiers " se sont rendus (avec les clés !) au domicile des victimes et ont emporté de grands sacs de pièces à conviction. Preuve que des éléments extérieurs, vrais ou faux policiers, étaient déjà au courant du massacre. 
Ces pièces saisies par de vrais ou faux policiers sont les fameuses brochures de stage OTS financées par la mairie d’Hyères et le Comité Départemental du Tourisme du Conseil Général du Var, avec le soutien du Ministère du Tourisme. (scan de cette brochure à la Une de Morphéus N°0)

28 Novembre 2003

Confidences d'Abgrall dans le Point

Les mystères de l'Ordre du Temple Solaire (OTS) auraient-ils échappé à la justice ? Entendu le 1er juillet dans le cadre d'une procédure de violation du secret de l'instruction dans laquelle il est mis en examen, l'expert Jean-Marie Abgrall s'est laissé aller à d'étranges allusions. En bref, des services secrets auraient durablement actionné les mouvances templières. Si l'on suit Abgrall, l'Ordre rénové du Temple (ORT), ancêtre de l'OTS, " a été un relais du réseau Gladio, courroie de transmission de la CIA contre le péril marxiste ". Le spécialiste estime que nombre de " mouvements ésotériques " étaient contrôlés par les services secrets. Il cite l'Ancien et mystique ordre de la Rose-Croix (Amorc), qui aurait contribué au financement " du service secret français en Afrique, et en particulier ce que l'on a appelé les réseaux Foccart ".
" Jean-Marie Abgrall n'avait jamais évoqué un réseau de service secret dans son expertise ", note l'avocat Alain Leclerc. En février, Abgrall assurait à Nice-Matin : " C'est une vérité qui nous dépasse, qui va jusqu'au secret d'Etat. Je m'exprimerai un jour. Comme le juge, on a tous des versions officielles. " Détail sur le curriculum vitae de l'intéressé : il fut membre de l'Amorc de 1968 à 1970

Source : le point 28/11/2003







Affaire Omar RADDAD: qui avait intérêt à éliminer la piste du Temple Solaire 

L'affaire Omar RADDAD est l'une des plus grandes affaires judiciaires françaises.
Malgré les nombreux doutes et impossibilités c'est le jardinier marocain qui a été condamné. 

Il n'y a plus de doute maintenant, il est innocent et « on » lui a fait porter le fardeau du crime d'un autre(s).
Certes, mais qui est cet autre (ou ces autres) ? Pourquoi ne se pose t-on pas plus ouvertement cette question légitime ? Faut-il blanchir Omar pour se donner bonne conscience et se dépêcher d'oublier le reste ? Ne faut-il surtout pas creuser les différentes autres pistes avancées ?
Le 5 janvier 2002, Philippe Broussard écrivait un article dans Le Monde dans lequel il reprenait ce qu'avait révélé Nice-Matin quelques jours auparavant. A savoir qu'un témoin, Guy Mouyrin, s'était manifesté auprès du parquet de Grasse. Ce dernier se présentait comme l'ancien chauffeur de Jo Di Mambro l'un des fondateurs de l'Ordre du Temple Solaire. Selon lui, Mme Marchal  était sympathisante de l'Ordre. Il aurait lui-même conduit à son domicile trois membres de l'OTS, aujourd'hui décédés, qui l'auraient assassinée parce qu'elle ne voulait plus verser d'argent à l'Ordre.

Maintenant si l'on veux creuser un plus loin, où allait cet argent ? L'OTS était-il, comme certains le pensent, l'un des moyens de financement d'un parti politique français en empruntant des voies aussi tortueuses qu'impossible à prouver ?

Cette piste semble être confirmée par deux journalistes étrangers qui ont affirmé ( source: l'ouvrage d'Eve LIVET « L'affaire Omar. Mensonges et vérités ») posséder un enregistrement vidéo d'un ancien membre de l'OTS qui aurait déclaré que l'Ordre aurait soutiré une importante somme d'argent à Ghislaine MARCHAL. A la suite d'un refus de financer d'avantage, et d'une menace de révéler ce qu'elle savait, un policier français aurait recruté deux truands pour l'éliminer. 

Mais bon, c'est tellement énorme qu'il est impossible pour un esprit honnête de lui accorder crédit. 

Quand on veut discréditer une théorie, on lui colle dessus l'étiquette de «théorie conspirationniste » et le tour est joué. Quel juge honnête va ensuite s'y risquer ?
Creusons cependant encore un peu plus loin. Pourquoi seul le journal satirique Charlie Hebdo a révélé que, lors de son enquête en Suisse sur l'affaires des « HLM de Paris », le juge Halfen a trouvé une liste de mouvements bancaires dans laquelle figuraient les noms de plusieurs victimes de l'OTS ?

N'en voulons pas à Me Noachovitch, l'avocate du jardinier, de ne pas diriger les projecteurs sur cette piste. Elle est beaucoup trop chaude.

Mais, tôt ou tard, un journaliste d'investigation plus tenace que les autres va soulever, un peu plus haut, un coin du tapis sous lequel on a caché la vérité.


 

Morpheus