Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 23 novembre 2024

Foie gras: Le Conseil fédéral devrait avoir honte de sa couardise

 

Les volailles suisses dorment tranquillement: voilà près de 40 ans que les tuyaux métalliques servant à les bourrer de maïs broyé ne les hantent plus dans leurs cauchemars. La production de foie gras est effectivement interdite en terres helvétiques depuis 1978, suggérant que cette «délicatesse» de Noël ne vaut pas la torture d’animaux innocents, gavés à mort pour satisfaire des papilles attachées à leurs petites traditions de certains et certaines. 

Le problème, c’est que les Romands en raffolent quand même. À tel point qu’en 2023, près de 200 tonnes de foie gras ont été importées d’autres pays, dont principalement la France, rappelle «Le Temps». Et le Conseil fédéral souhaiterait que cela reste ainsi, puisqu’il vient de recommander le refus de l’initiative populaire visant à interdire l’importation de foie gras. Ainsi que le soulignait Elisabeth Baume-Schneider lors d’une brève conférence de presse, l’idée «va trop loin» et semble «difficilement compatible avec les traités internationaux conclus par la Suisse».

Trop loin, vraiment, alors que le gavage est déjà illicite depuis 40 ans? Si l’on part du principe que le cadre légal d’un pays exprime aussi ses valeurs profondes, comment peut-on interdire la production d’un produit pour se hâter de l’importer d’ailleurs? Protéger la dignité et le bien-être animal, c’est essentiel. Contourner cette résolution quand cela nous arrange pour festoyer en plein déni, c’est hypocrite. Nos voisins peuvent bien gaver toutes les oies qu’ils veulent chez eux, nous avons le droit de rester cohérents avec nos propres lois. 

Étiqueter les produits, le susucre insuffisant

En l’absence de contre-projet, le Conseil fédéral propose d’étiqueter systématiquement le foie gras pour mettre en lumière son mode de production. Il m’est difficile de croire que les acheteurs n’ont toujours pas compris d’où venait leur amuse-bouche préféré… 

On sait déjà que des oies et des canards sont gavés, que leur foie doit devenir aussi proéminent que possible en l’espace de quelques jours, que leurs derniers instants se résument à un supplice inimaginable. Ce n’est tout de même pas pour rien que la pratique est interdite en Suisse! Et si l’annonce «vous allez mourir dans d’atroces souffrances» n’empêche pas le quart de la population d’acheter des paquets de cigarettes, comment une étiquette rappelant que «des canards sont morts dans d’atroces souffrances» pourrait-elle susciter une réflexion dans un supermarché bondé? Surtout quand on peut facilement se justifier: «Allez, juste pour cette fois, fichons-nous du bien-être animal: après tout, c’est Noël!» 

Ellen De Meester

blick.ch

Berne ne manque jamais d’idées pour tondre le contribuable

 

Il y a quelque temps, la population suisse s’est prononcée en faveur de la 13e rente AVS. Les opposants défaits dans les urnes font de leur mieux pour retarder l’entrée en vigueur de cette mesure pourtant soutenue par un vote démocratique. Le financement de ce coup de pouce en faveur de nos aînés semble insurmontable. Il n’y a pas d’argent, ni ici, ni là, bref, on ne va pas y arriver. 

Mais en démocratie, c’est encore le citoyen qui a le dernier mot. Et lorsque ce dernier décide, il appartient au monde politique de se plier aux résultats sortis des urnes. Les atermoiements fédéraux ne sont que manœuvre dilatoire au détriment de nos aînés qui goûtent sans doute modérément la mauvaise volonté manifestée sous la coupole.

Un vent mauvais au Palais fédéral

La façon dont Berne fait du surplace au sujet de la 13e rente n’est pas une première. Cela fait déjà bien une dizaine d’années que Conseil fédéral et Parlement s’arrogent une prérogative que la Constitution ne leur donne pas, celle de corriger les décisions populaires. 

On a pu le constater avec l’initiative contre l’immigration de masse acceptée par le peuple et les cantons le 09 février 2014. Le résultat ne convenait pas, la population s’était fourvoyée en cédant aux sirènes de l’UDC, bref, il fallait remettre les choses en place. Résultat: un texte accepté démocratiquement réduit à rien par la Berne fédérale, soucieuse de rester dans les bons papiers de Bruxelles.

La 13e rente, c’est maintenant !

Dans le cas de la 13e rente, il n’est pas question de remodeler une décision populaire. Le texte est clair, les personnes au bénéfice de l’AVS vont recevoir leur rente 13 fois par année et non plus seulement 12. Berne doit donc s’exécuter, avec une évidente mauvaise volonté comme on vient de le voir. 

Mais pareil affront ne saurait rester impuni. Berne ne manque jamais d’idées lorsqu’il est question de tondre le contribuable. Ces retraités qui viennent de gagner contre le Conseil fédéral, on va quand même bien trouver une combine pour les mettre à contributions, c’est le cas de le dire.

Un bas de laine pour nous, une aubaine pour Berne

Cela n’a pas échappé au Conseil fédéral qui entend faire passer le citoyen à la caisse lorsqu’il profite de son deuxième ou de son troisième pilier. Sans vouloir jouer les esprits chagrins, on peut tout-de-même dire que l’Office fédéral des assurances sociales navigue à vue. Certes, comme disait Pierre Dac, la prévision est difficile, surtout lorsqu’elle concerne l’avenir, mais lorsqu’on parle de plusieurs milliards, une certaine attention devrait être de mise. 

Compte tenu de l’incertitude des chiffres avancés par la Confédération, nous sommes nombreux à juger utile de compléter le premier pilier par un 2e voire un 3e afin de garantir une retraite à l’abri du besoin. On parle de centaines de milliards, somme appartenant aux épargnants dans le cadre de la prévoyance individuelle.

Il n’y a qu’une lettre de pilier à piller

Berne s’apprête à exploiter ce filon avec son projet de baisse drastique des avantages fiscaux lorsqu’il est question pour l’assuré de récupérer 2e et 3e pilier. En fonction d’autres facteurs comme le revenu notamment, le montant prélevé par la Confédération pourrait doubler – voire quadrupler –, ceci au détriment de l’épargnant assurant son train de vie à la retraite. L’affaire ne sera pas indolore puisque Berne table sur des revenus supplémentaires annuels de l’ordre de 250 millions.

De l’argent pour l’Union européenne, pas pour nos aînés

A l’heure actuelle, la Suisse négocie un nouvel accord avec Bruxelles prévoyant notamment que notre pays versera chaque année une somme substantielle, des centaines de millions à tout le moins, au titre de la contribution au fonds de cohésion européen. On entendra sous peu à ce sujet que ce montant ne représente pas grand-chose compte tenu de la taille du marché européen, qu’il faut payer pour assurer notre prospérité, que nous devons bien cela à l’Union européenne compte tenu des avantages qu’elle nous concède.

Mais avant de nous soucier de ce que nous devrions à Bruxelles, ne serait-il pas judicieux de réfléchir à ce que nous devons à celle et ceux qui ont travaillé tant d’années à la prospérité commune?

Céline Amaudruz

blick.ch

vendredi 22 novembre 2024

Passeport suisse, la grande braderie

 

Céline Amaudruz fustige la nouvelle initiative visant à assouplir la naturalisation suisse
Photo: KEYSTONE



Lorsqu’il entend parler d’un quatre-quarts, le gourmet se régale déjà à l’idée de déguster cette fameuse pâtisserie dont la recette comporte quatre ingrédients à parts égales, d’où son nom. Rien de commun donc avec l’Action des quatre quarts, mouvement qui propose une nouvelle fois de brader le passeport suisse.

Les adeptes estiment que le parcours menant à la naturalisation est trop long, trop exigeant et réclament donc un assouplissement des règles permettant de devenir citoyen suisse. Ainsi, une initiative populaire dite «pour un droit de la nationalité moderne (initiative pour la démocratie)» vient d’être déposée à la Chancellerie fédérale.

Le texte demande que tout étranger ait droit à la nationalité suisse s’il a séjourné légalement durant cinq ans en Suisse, s’il n’a pas été condamné à une peine privative de longue durée, s’il ne met pas en danger la sûreté intérieure ou extérieure de la Suisse et s’il possède des connaissances de base dans une langue nationale.

La foire aux passeports suisses

En pratique, tout étranger ayant séjourné légalement chez nous durant cinq ans sans défrayer la chronique aurait droit à la naturalisation. La condition relative aux connaissances de base dans une langue nationale n’est là que pour faire bien, n’étant plus un prérequis à l’heure actuelle déjà. Dans leur argumentaire, les initiants ajoutent que toute personne née en Suisse doit recevoir le passeport suisse. On passe ainsi du droit du sang au droit du sol, comme en France dont l’exemple devrait nous alerter.

«Personne ne doit s’adapter pour 'mériter' la citoyenneté.» On trouve bon nombre d’arguments sidérants dans le manifeste de l’Action des quatre quarts mais celui qui figure en titre de ce paragraphe résume l’ensemble. La citoyenneté suisse est un droit fondamental qui ne demande aucun effort.

Plus besoin d’intégration, plus nécessaire d’adhérer à certaines valeurs fondamentales qui ont façonné notre vivre-ensemble. Ainsi, tout islamiste ouvertement en guerre contre l’égalité homme-femme pourra obtenir la nationalité, car «la diversité qui résulte de la migration ajoute à la richesse culturelle de la Suisse.» Le fait de recourir à l’aide sociale ne doit plus être pris en compte.

«La naturalisation, un droit fondamental – pour une Suisse moderne.» Les initiants estiment que le fait qu’un quart de notre population ne dispose pas du passeport suisse est le résultat d’une politique d’exclusion. Il n’y aurait guère de pays en Europe qui exigeraient autant que nous pour obtenir la nationalité

Certes, devenir suisse n’est pas une sinécure mais il faut rappeler que peu de pays en Europe, plus généralement dans le monde, accordent autant de droits démocratiques que la Suisse. Un Helvète dispose de prérogatives supérieures à celles octroyées à un membre du Parlement européen.

L’initiative, le référendum

Il n’y a aucun autre état sur notre continent qui octroie à ses citoyens le droit de proposer des changements constitutionnels, de réclamer un vote populaire au sujet d’une décision parlementaire. Et c’est bien parce que nous disposons de ces droits que les initiants peuvent soumettre leur vision de la citoyenneté au peuple. Ce faisant, ils démontrent que nos droits sont exceptionnels tout en relativisant leur valeur démocratique.

«Pourquoi les délinquants doivent-ils aussi être naturalisés?» La question est posée en ces termes sur le site des promoteurs de l’initiative. S’il était question de disqualifier le texte en quelques mots, ceux-ci suffiraient largement. Les initiants voient des raisons de naturaliser aussi les délinquants. Peut-être parce que «la diversité qui résulte de la migration ajoute à la richesse culturelle de la Suisse.»

Nous sommes habitués à la mansuétude que la gauche éprouve à l’égard des délinquants mais ici, il faut admettre que la bienveillance atteint un niveau himalayen. Sans doute pour faire disparaitre la surproportion étrangère dans les statistiques sur la délinquance. Point n’est besoin d’en dire plus, un non clair et net suffira le jour venu.

Céline Amaudruz

mercredi 20 novembre 2024

St-Nicolas; le programme

 

Saint Nicolas ira à la rencontre des curieux chevauchant son âne Balou


«Mes biens chers enfants» la Saint-Nicolas revient à Fribourg du 6 au 8 décembre. La ville annonce dans un communiqué «le retour du manège le voltigeur après 5 ans d’absence» et le programme des festivités. Elles démarreront le vendredi à 19h15 au Collège Saint-Michel avec le départ du cortège des fifres accompagnés du chœur de la fanfare Saint-Michel, de sainte Barbe et sainte Catherine. S’ensuivra un spectacle dans la cathédrale.

Le samedi, place au discours tant attendu aux alentours de 18h. L’évêque de Myre partira à 17h depuis le Collège Saint-Michel monté sur son âne Balou et accompagné de toute sa troupe. Le cortège passera par la rue du Collège Saint-Michel, la rue Saint-Pierre, la rue de Romont, la rue de Lausanne, la rue du Pont Muré. Il fera halte devant le parvis de la Cathédrale Saint-Nicolas avant de revenir par la rue de Lausanne et la rue Saint-Michel.

«Pour permettre à tous de profiter de l’allocution du saint Nicolas un écran géant sera installé sur la place de l’Hôtel de Ville», précisent les organisateurs. Sans oublier les traditionnels marchés au Bourg et au Collège Saint-Michel. Dans le cadre des cent ans de la cathédrale, l’édifice accueillera par ailleurs l’émission le kiosque à musiques. Le dimanche, les familles pourront participer à une chasse aux biscômes et à divers ateliers. Les transports publics seront gratuits pour l’occasion dans les zones 10 et 11.

Jorge Cardoso a créé un Saint Nicolas en chocolat grandeur nature

Jorge Cardoso a créé une sculpture mesurant 1,90 mètre de haut à l’effigie du saint patron de la Ville. 
Plus de 150 kilos de chocolat ont été nécessaires


On le connaît surtout en biscôme mais il se décline désormais en chocolat. A un mois de son traditionnel passage dans sa ville préférée, saint Nicolas pourra y admirer une sculpture à son effigie. Réalisée par le maître chocolatier, Jorge Cardoso, champion du monde de sculpture artistique en 2018 et 2022, cette création mesure 1,90 mètre de haut et a nécessité plus de 280 heures de travail et 150 kilos de chocolat. «Il s’agit de chocolat noir car il est plus solide et résistant. J’ai ensuite utilisé des colorants alimentaires», indique l’artisan qui compte une boutique en ville de Fribourg, située, et cela tombe bien, sur le passage du cortège du saint patron de la capitale cantonale.

«Après des sculptures de Roger Federer et de Cristiano Ronaldo, j’avais envie de rendre hommage à Fribourg», poursuit Jorge Cardoso qui a mis la touche finale à son œuvre et l’a présentée, il y a quelques jours, lors de la dernière édition du Salon suisse des Goûts et Terroirs à Bulle. Elle trône aujourd’hui dans sa boutique mais ne sera jamais dégustée. «Une sculpture comme celle-là peut durer environ dix ans!»

Victoria Martin
Stéphanie Schroeter

mardi 19 novembre 2024

L'Institut auf dem Rosenberg, en Suisse, est la «meilleure école du monde»

 

Une année dans l'Institut auf dem Rosenburg coûte 176'000 dollars


En Suisse, lorsqu'une famille envoie ses enfants à l'école, cela ne coûte en général pas une fortune. Et si l'on veut étudier plus tard, on paie entre 550 et 1200 francs par semestre. Peu importe que ce soit à l'EPFZ, à l'EPFL ou encore à l'Université de Saint-Gall.

Celui qui veut étudier dans la prestigieuse université américaine de Harvard paie tout de même déjà 80'000 dollars par an. Mais c'est toujours nettement moins que dans les cinq écoles les plus chères du monde, toutes situées en Suisse en 2024.

Leurs particularités? Bien qu'elles se trouvent en Suisse, ces écoles sont largement méconnues des habitants. La raison principale? Ce sont toutes des boarding schools, c'est-à-dire des internats privés où les élèves peuvent parfois y dormir et sont pris en charge. Ces écoles ne sont pas pour les enfants à problèmes, mais sont destinées aux riches, les plus riches. Elles s'adressent non seulement aux enfants mais aussi aux jeunes adultes. 

L'école saint-galloise se distingue

Aujourd'hui, un nouveau classement montre que l'école la plus chère du monde serait aussi la meilleure: l'Institut auf dem Rosenberg, fondé en 1889.

Cette école privée compte à peine 300 élèves, issus de plus de 50 pays différents. Selon ses propres dires, l'établissement accorde une grande importance au développement du caractère et une vision globale prônant des valeurs d'intégrité, d'empathie et de responsabilité sociale. Chaque élève bénéficie d'un programme académique personnalisé, conçu pour répondre à ses besoins, ses intérêts et ses ambitions, qu’ils se distinguent dans les domaines académiques, sportifs, artistiques ou entrepreneuriaux.

Un cercle influent

Ce classement a été établi par Premium Switzerland, une entreprise spécialisée dans le conseil éducatif haut de gamme destiné à une clientèle élitiste. L'évaluation s’est concentrée exclusivement sur les écoles privées à travers le monde, excluant des institutions prestigieuses telles que Harvard ou l'EPFL.

Si les diplômes des grandes universités restent plus prisés par les entreprises internationales, les écoles privées se distinguent par la richesse de leur réseau. Ces établissements offrent un avantage stratégique: un accès privilégié à des cercles influents, souvent désigné par l’expression «vitamin B», dont bénéficient les enfants issus de familles fortunées.

176'000 dollars par an

D’après Premium Switzerland, le classement repose sur l’analyse de plus de 200 écoles à travers le monde. Les établissements ont été évalués selon plusieurs critères: excellence académique, résultats aux examens, richesse des activités extrascolaires, diversité culturelle et qualité des infrastructures d’hébergement.

Parmi les écoles privées, 20 se hissent dans le top 100. «Notre classement offre aux parents et aux élèves une aide précieuse pour choisir l’internat qui leur correspond. Grâce à notre approche fondée sur des données, nous garantissons une évaluation objective et transparente», affirme Peter Zombori, directeur général de Premium Switzerland.

Cependant, viser l’excellence a un coût : une année à l’Institut auf dem Rosenberg s’élève à 176'000 dollars, soit près de 100 fois plus qu’une année à l’Université de Saint-Gall.

Nicola Imfeld

blick.ch

La dernière astuce de malfrats fait tomber tout le monde dans le panneau

 

Elle est «fort bien fichue», cette arnaque. Parole de l'e-cop François, policier vaudois célèbre pour ses vidéos de prévention sur les réseaux sociaux.

D'ordinaire, ses capsules sont envoyées aux parents par leurs enfants soucieux de leur éviter une déconvenue financière. Mais sur ce coup-là, l'astuce pourrait bien faire tomber tout le monde dans le panneau.

Vraie lettre, en-tête de la Confédération

Il relaye une information de l'Office fédéral de la cybersécurité. Venue de Suisse allemande, il n'est probablement qu'une question de temps avant que l'astuce ne traverse la barrière de rösti*. 

De l'autre côté de la Sarine, elle sévit donc déjà. Plusieurs personnes ont reçu une lettre, rédigée sur le papier à en-tête de la Confédération. Soi-disant envoyée par MétéoSuisse, la missive incite à télécharger une nouvelle application météo sur son téléphone, au moyen d'un code QR.

Piquer vos données e-banking

Surtout, ne pas tomber dans le piège! Car c'est un malware, ou un cheval de Troie bancaire comme l'explique François, qui atterrira sur le téléphone. Le but? Sans surprise, le gain.

Le logiciel pourra notamment accéder aux données e-banking et intercepter le SMS de double authentification. Pour le moment, l'arnaque ne concerne que les utilisateurs d'Android. Précautions, donc. Jetez tout de suite le courrier à la poubelle, et téléchargez des applications uniquement à partir du «Play Store» de Google, ou de l'«Apple Store» d'IOS. «Une vraie pourriture, ce truc», conclut le policier des internets. 

*Correction: Dans une première version, nous rapportions que la lettre avait déjà été traduite en français, selon l'expérience rapportée par une fan du e-cop. Or, ce dernier a contacté Blick le 19 novembre, affirmant avoir discuté avec son abonnée. Les parents de cette femme ont en réalité reçu un courriel frauduleux, et non la fausse lettre de MétéoSuisse. Rien n'indique donc pour l'heure que ce courrier a déjà été traduit en français. La prudence reste de mise, insiste François.

Lucie Fehlbaum

blick.ch

Cremo brille aux World Cheese Awards 2024 avec 14 médailles

 

Des trésors culinaires du monde entier réunis à Viseu. © World Cheese Awards


L’excellence fromagère fribourgeoise s’est une nouvelle fois illustrée sur la scène internationale. La société Cremo, basée à Villars-sur-Glâne, a décroché 14 médailles aux World Cheese Awards 2024, à Viseu, au Portugal, soit près de la moitié des 30 fromages qu’elle avait présentés en compétition.

« Ces distinctions témoignent non seulement de la qualité de nos fromages, mais aussi de l’engagement et du talent de toutes les personnes qui travaillent à nos côtés. Ce succès est le fruit d’un travail collectif et d’une passion partagée pour l’excellence fromagère. », déclare Ralph Perroud, CEO de Cremo.

Le Vacherin et le Gruyère AOP au sommet du goût

Avec 4786 fromages en compétition, représentant 47 pays et évalués par 240 experts internationaux, cette performance met en lumière le Vacherin fribourgeois AOP et le Gruyère AOP, véritables emblèmes du terroir fribourgeois. Parmi les médailles, le Vacherin fribourgeois AOP Rustic a décroché l’or, tandis que plusieurs déclinaisons de Gruyère AOP et de raclette ont également été saluées. En plus des médailles d’or et d’argent, un Super Gold, la plus haute distinction du concours, a été attribué au Gruyère AOP Premier Cru Niedermuhren.

Justin Schaller

Frapp.ch