Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 15 septembre 2009

Le pays de Fribourg (Freiburgerland)

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Je vais vous présenter avec le plus grand des plaisirs ma patrie charnelle, la seule terre qui provoque la nostalgie en moi lorsque j'en suis éloigné ! C'est le seul coin de terre dont je puisse réellement me réclamer patriote ! Cette région est le Freiburgerland (Pays de Fribourg)
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Situé à l'Est du de la Romandie le canton de Fribourg est une région de vertes montagnes, de chalets d'alpages, de paysans, de bûcherons, de châteaux, de mets gastronomiques tels que la fondue ou le repas de Bénichon, de petits villages campagnards, de vaches et de chamois et j'en passe… Au pied des Alpes, l'altitude moyenne du canton oscille entre 700 m pour les plaines et 2200 m pour les sommets ! L'air y est frais et les paysages magnifiques et un tant soit peu préservé !
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Etre identitaire c'est cela, sentir un lien invisible, un attachement pour son sol, son peuple, sa région ! S'y sentir bien et avoir l'impression de connaître chaque arbre de chaque forêt !
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Je ne me sens pas seulement attaché à la campagne de ce canton, mais aussi, chose plus rare, à la ville pluriséculaire qui en est le chef-lieu ! Cette petite ville (40 000 habitants) à su garder son charme malgré les récents assauts du modernisme et du cosmopolitisme annihilant !
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La population autochtone Fribourgeoise, est quelque peu hétéroclyte car elle a subit diverse influences ethniques, tiraillé entre Germaniques et latins une grande partie de la population est de type Alpin et certains porte encore en eux les traces de la présence Romaine Antique ! A l'inverse d'autres porte en eux l'héritage Germanique des tribus Burgondes et Allamanes qui y étaient installés avant la christianisation du canton ! Bien sûr sans parler des nombreux fribourgeois qui ne sont pas Bourgeois de Fribourg depuis plus de 200 ans ce qui peut bien sûr modifier l'aspect général de la population ! Mais tous ces mélanges font justement la richesse de l'Europe ! Car tous ces peuples sont des peuples frères ayant une origine ou un substrat commun !
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Histoire de la ville et du canton de Fribourg
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Fribourg : une ville à la croisée des civilisations
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Dès son origine aux confins de deux influences, Fribourg naît dans la seconde moitié du XIIe siècle de la volonté d'un prince germanique, dont la famille est étroitement mêlée à l'histoire du royaume de Bourgogne.
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Bourgogne et Saint Empire autour de l'An Mil
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Créé en 888 par Rodolphe Ier et agrandi par Rodolphe II en 934, le second royaume de Bourgogne résulte de la fusion de deux importants territoires : la Basse-Bourgogne et la Haute-Bourgogne cisjurane et transjurane, cette dernière comprenant l'actuelle Suisse romande. Tenté d'étendre son royaume jusqu'à l'Aar, Rodolphe II se heurte toutefois au duché alaman de Souabe.
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Du duché de Souabe sont originaires les Zaehringen qui, en lutte avec une autre famille princière, les Hohenstaufen, choisissent de s'établir dans leurs possessions du Brisgau où Berthold II crée un château fort allodial (Zaehringen) et fonde l'abbaye de St. Peter en Forêt-Noire (1093). Par son épouse Agnès, nièce de l'empereur, il étend sa zone d'influence en direction de la Bourgogne, incorporée au Saint Empire en 1032.
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Mais la concurrence des Hohenstaufen demeure et les Zaehringen cherchent à renforcer leurs positions grâce à la création de villes. C'est ainsi que le fils de Berthold II, Conrad, fonde Fribourg-en-Brisgau en 1120. Quelques années plus tard, soit en 1127, l'empereur le nomme recteur (administrateur) de la Bourgogne, en remplacement de son neveu qui vient d'être assassiné à Payerne. Désormais, les Zaehringen assurent la défense des intérêts impériaux de part et d'autre du Jura et s'installent dans les vallées de la Sarine et de l'Aar.
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Le fils de Conrad, Berthold IV, hérite des possessions de son père, en même temps que de la fonction de recteur. Le mariage de Frédéric Barberousse avec Béatrice de Bourgogne le met pourtant dans la délicate situation d'être à la fois vassal de l'empereur et suzerain de l'impératrice, ce qui l'amène à renoncer à la Bourgogne cisjurane, en échange de droits régaliens sur les évêchés de Sion, Lausanne et Genève.
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En voyage dans la région, sans doute pour mettre de l'ordre dans ses possessions et tenant compte d'un « ensemble de considérations politiques, militaires, géographiques et économiques », Berthold IV choisit une terrasse surplombant la Sarine, afin d'y établir une ville « nouvelle » qu'il fortifie : Fribourg (de l'allemand frei « libre » et Burg « lieu fortifié », nom provenant des libertés octroyées par le fondateur et à rapprocher de celui de Freiburg im Breisgau). Quant à la fondation de la cité, elle peut être fixée, selon l'historien Pierre de Zurich, à l'année 1157.
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La destinée de Fribourg change à la mort de son fondateur (1186) : de point d'appui, la ville devient limite ouest de l'influence des Zaehringen face à l'évêque de Lausanne et aux ducs de Savoie. Berthold V, qui entre-temps a fondé Berne (1191), la léguera, en 1218, à sa soeur Anne, épouse d'Ulrich de Kibourg.
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Adaptant les anciennes franchises des Zaehringen, les Kibourg octroient aux Fribourgeois une charte communale : la Handfeste (été 1249), document majeur réglant l'organisation politique, judiciaire et économique de la cité. Grevés de dettes, les Kibourg vendront toutefois la ville de Fribourg aux fils de Rodolphe Ier de Habsbourg (1277), lequel avait été élu roi de Germanie quatre ans auparavant.
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1481 Entrée de Fribourg dans la Confédération suisse
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Pendant près de deux siècles, Fribourg est sous la domination des Habsbourg (1277-1452). De nombreuses vicissitudes, tant militaires que politiques, marqueront cette période. Mais la cité des bords de la Sarine connaîtra également une prospérité certaine. La communauté des bourgeois prend son destin en main : la ville s'agrandit, les métiers s'organisent en corporations, l'éducation et l'assistance se développent. Alors que débute la construction d'une nouvelle église dédiée à saint Nicolas (1283), dont les travaux dureront plusieurs siècles, Fribourg adapte son système politique à son extension. Ainsi, par la Lettre des Bannerets (1404), elle se donne une nouvelle constitution.
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Mais dès le milieu du XVe siècle, la situation politique se dégrade. Fidèles de la Savoie et partisans des Autrichiens s'affrontent régulièrement, et ce durant plusieurs années. Devant une telle confusion, la ville se place sous la suzeraineté de la Savoie (1452-1477) et renouvelle l'important traité de combourgeoisie passé en 1403 avec Berne qui, pour sa part, rencontre des difficultés avec la Bourgogne. En effet, Charles le Téméraire reçoit en gage de l'Autriche des terres proches de l'Argovie bernoise (1469). Membre de la Ligue des cantons suisses depuis 1353, Berne va entraîner Fribourg dans une guerre contre le Téméraire et la Savoie, son alliée.
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Au cours des XVe et XVIe siècles, Fribourg va se constituer un territoire pratiquement définitif en acquérant plusieurs seigneuries et villages, en participant à la conquête du Pays de Vaud (1536) et, toujours en compagnie de Berne, à la dissolution et au partage du Comté de Gruyère (1554-1555). En politique extérieure, Fribourg adopte une attitude modérée, influencée par la France, sa principale alliée. C'est d'ailleurs dans notre cité que sera signée, en 1516, la Paix perpétuelle entre la France et les cantons suisses, suite aux Guerres d'Italie, paix marquant le début d'une politique helvétique de neutralité.
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Grâce à la fabrication et au commerce des lames de faux, des cuirs et surtout des draps, Fribourg connaît, sur le plan économique, une très grande prospérité. Les marchands fribourgeois sont au rendez-vous des grandes foires, notamment à Genève et Zurzach, et bénéficient également des avantages que constitue l'axe du Gothard, ouvert dès le XIIIe siècle. Mais au début des Temps modernes, la conjonction de plusieurs facteurs - baisse dans la qualité de production, guerres, mercenariat, développement de nouvelles voies commerciales, Réforme protestante, etc. - provoque le déclin de son industrie.
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Sur le plan artistique, les arts connaissent aux XVIe et XVIIe siècles un brillant développement avec entre autres les œuvres des sculpteurs H. Geiler et H. Gieng (fontaines Renaissance), du peintre H. Fries, auteur de nombreux retables, sans oublier les créations de l'atelier des frères Reyff qui contribuèrent également à façonner l'image du « Fribourg artistique ». C'est aussi le temps de la Réforme à laquelle Fribourg résiste, se trouvant même entièrement entourée de pays protestants dès 1536. Participant activement à la « renaissance de l'esprit catholique », les jésuites s'engagent dès 1580 dans la fondation du Collège Saint-Michel, dont Pierre Canisius sera « l'âme » pendant dix-sept ans. D'autres communautés religieuses rejoindront peu après la Compagnie de Jésus, s'ajoutant à celles déjà établies dans notre cité au XIIIe siècle. C'est également à cette époque que sont imprimés à Fribourg les premiers livres (1585).
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Le « symbole » si on peut l'appeler comme ça de Fribourg est la cathédrale de St-Nicolas d'une hauteur de 75 m elle fut construite de 1283 à 1490 en molasse de la Sarine !
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Histoire brève du canton .

Antiquité : .

Territoire celte, le canton de Fribourg passe en même temps que le plateau suisse sous la domination de Rome. Les quatre siècles de cette domination ont laissé des traces physiques et culturelles suffisamment profondes pour marquer encore aujourd'hui le canton. .

Ces traces, la langue en est la manifestation la plus évidente, s'ajoutent sans entièrement les effacer à celles laissées par les Celtes (l'artisanat) et leurs prédécesseurs depuis les premiers chasseurs (la chasse, la cueillette) et les premiers paysans (la culture, l'élevage et les premiers métiers). .

Moyen-âge .

Du V e au XI e siècle, le Haut Moyen Age voit naître une civilisation propre à l'Europe occidentale, chrétienne et féodale avant tout. Le territoire fribourgeois est englobé dans cet espace culturel en construction mais, pour la première fois peut-être, une élite régionale s'affirme et crée des pôles de pouvoir (le château, le couvent, l'église) qui commencent à donner au futur canton une structure politique qui lui soit propre. .

Dès le XII e siècle, la renaissance médiévale, accélération plus que rupture, place le canton au cœur d'une Europe avec laquelle les liens et les correspondances sont nombreux. Une ville marchande s'impose peu à peu à ses petites voisines et remplace les seigneurs féodaux comme suzeraine, avant de se dégager d'une longue vassalité et entraîner tous ses bailliages vers l'indépendance et l'adhésion à la ligue des cantons suisses. .

La christianisation .

La conversion des Burgondes vers 500 et de leur roi Sigismond, fondateur de l'Abbaye de Saint-Maurice en 515, a dû favoriser la pénétration du christianisme par le sud du canton de Fribourg. C'est d'Avenches cependant, première résidence de l'évêque, que la christianisation s'est principalement faite. Le premier évêque dont le nom soit connu est un Bulbucus, mentionné en 517. Vindonissa apparaît ensuite comme siège épiscopal. .

Voilà pour les origines du canton ! .

La campagne Fribourgeoise .

La campagne Fribourgeoise est un ensemble de petits villages de petites forêts et de montagne quand on s'approche de la Gruyère ! Les traditions y sont encore vivaces et sont célébrés chaque année ! Telle la Bénichon par exemple, fête fribourgeoise par excellence qui avait pour but de fêter la fin des moissons a laquelle on peut y trouver quelques origines païennes ! Durant cette fête on y fais la « foire » mais on y mange aussi et surtout des mets typiquements Fribourgeois ! Tels que les Bricelets, la cuchaule, la « moutarde » de bénichon, les meringues, la double crème, les gateaux au vin cuit et j'en passe ! Fête très identitaire et paillarde !

La désalpe .

Toujours dans les traditions, la désalpe mondialement connue elle se passe en Gruyère c'est le fait de descendre les vaches de l'alpage pour qu'elle puisse passer l'hiver en plaine à cette occasion tous (vaches comme armaillis) revêtent leurs plus beaux atours et entâmes la descente de l'alpage (« La Ryndia ») ! A l'inverse au début du printemps-été on montent les vaches à l'alpage, c'est la Poya ! .

La Nature .

La nature Fribourgeoise est composée principalement de montagnes, de lacs, de petites forêts et de champs ! Elle est pour le moment assez préservé bien que le béton soit présent de plus en plus dans les campagnes (avec ce qu'il « emmène » avec lui, les initiés comprendront) ! Certaines constructions pourtant sont fais dans le respect de la nature comme ce pont très moderne en bois qui ne fait pas trop tâche dans le paysage (qui a parlé d'archéofuturisme ?) .

Autrement le canton de Fribourg (surtout les préalpes et les lacs) est une région région idéale et idyllique pour faire des randonnées et pour les plus intrépides il y a mêmes quelques sommets qui si on ne fait pas attention peuvent être très dangereux (Le Vanil Noir, le plus haut sommet Fribourgeois pour ceux qui connaissent). Je ne puis que vous encouragez de venir découvrir ma région ou pour les Fribourgeois de découvrir leur propre région ! .

Egger Ph.