Le service européen de navigation géostationnaire Egnos est officiellement lancé ce jeudi à l’attention des entreprises comme du grand public. Précurseur de Galileo, système européen de navigation par satellite en devenir, Egnos (European Geostationary Navigation Overlay Service) a été conçu pour améliorer la précision des signaux de navigation par satellite sur le vieux continent.
En outre, souligne la Commission européenne dans un communiqué, « la précision des signaux GPS passe de dix mètres environ à deux mètres. » Développé par l’EOIG (Egnos Operator and Infrastructure Group), l’Agence spatiale européenne et Eurocontrol, Egnos se compose de transpondeurs embarqués sur trois satellites géostationnaires et d’un réseau terrestre comprenant une quarantaine de stations de positionnement et quatre centres de contrôle.
Le système peut être utilisé dans différents secteurs dont l’agriculture, les transports, la santé, l’aviation civile et la sécurité. Dans ce cadre, un service de sauvegarde de la vie (SoL) devrait être développé d’ici à la mi-2010.
L’ESSP (European Satellite Services Provider) installé en France, à Toulouse, s’est vu confier par la Commission européenne : l’exploitation, le pilotage et la maintenance d’Egnos dans le cadre d’un contrat de 4 ans. Le service est accessible à « tout utilisateur équipé d’un récepteur GPS/SBAS compatible dans la zone couverte par Egnos. »
.
Ariane Beky