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Les vieux du stade sont loin d’être enterrés. Depuis bientôt trois décennies que Depeche Mode remplit les arènes aux quatre coins de la planète, le groupe britannique sait encore tenir en haleine son public comme aux plus belles heures (c’est-à-dire les années 80). Il en a encore fait l’imparable démonstration mardi 10 novembre à Genève pour le plus grand concert indoor jamais organisé en Suisse.
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Depeche Mode a été à la hauteur de l’évènement, en livrant performance généreuse devant 17'000 personnes (les organisateurs en attendaient 3'000 de plus) de 7 à 77ans. Ces pionniers de l’électro-pop ont surtout réussi l’exploit de faire oublier au public qu’il s’était massé dans un hangar glacial et impersonnel, la halle 6 de Palexpo, qui usurpe l’appellation de salle de concert.
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Pas de quoi démonter le trio anglais qui plonge l’assistance dès 21h. dans le vif du sujet : son douzième album, « Sounds of the universe », « In chain », « Wrong » et « Hole to feel » mettent sur orbite le concert. Rien à voir avec l’ambiance tiédasse et introspective figée du CD.
Le groupe donne un avant-goût de la performance à venir : brûlante d’énergie et d’intensité. Le public, un peu mou du genou dans la première partie du concert, peine à suivre le rythme.
Dave Gahan, 47 ans, (qui en mai à dû subir une opération d’urgence pour une tumeur à la vessie) aurait pu se contenter du service minimum. Au contraire, il ne ménage pas ses efforts pour faire vibrer la salle. Il danse, se déhanche et déclenche des cris hystériques. Sa marque de fabrique : son corps-à-corps avec le pied du micro. Aux côtés de Dave Gahan, Martin Gore, compositeur inspiré et guitariste à ses heures perdues, dirige la manœuvre. Plus effacé, Andrew Fletcher est affecté aux basses besognes derrières les synthés.
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Le groupe donne un avant-goût de la performance à venir : brûlante d’énergie et d’intensité. Le public, un peu mou du genou dans la première partie du concert, peine à suivre le rythme.
Dave Gahan, 47 ans, (qui en mai à dû subir une opération d’urgence pour une tumeur à la vessie) aurait pu se contenter du service minimum. Au contraire, il ne ménage pas ses efforts pour faire vibrer la salle. Il danse, se déhanche et déclenche des cris hystériques. Sa marque de fabrique : son corps-à-corps avec le pied du micro. Aux côtés de Dave Gahan, Martin Gore, compositeur inspiré et guitariste à ses heures perdues, dirige la manœuvre. Plus effacé, Andrew Fletcher est affecté aux basses besognes derrières les synthés.
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Il faut attendre 45 minutes pour le premier moment de communion avec les spectateurs, quand ils reprennent en chœur les paroles, non pas de Dave Gahan, mais du peroxydé martin Gore qui pousse la chansonnette sur « Home ».
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Puis, la température monte encore d’un cran avec la version longue et ensorcelante d’ « Enjoy the silence ». le groupe aligne alors les hymne format grand stade de : « Never let me down again », « Behind the wheel » et en point culminat, l’obsédant « Personnal Jesus ». Bien sûr, il y a eu quelques passages à vide (« Fly on the windscreen », « Dressed in black », ou encore un « Stripped » pâlichon). Mais les nostalgiques qui ont fait un certain concert en 1987 à Beaulieu un soir de novembre pluvieux, retiendront d’abord de cette soirée l’impression d’avoir rajeuni de 20ans l’espace de 2 heures pour un des plus grands concerts de Depeche Mode.
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Puis, la température monte encore d’un cran avec la version longue et ensorcelante d’ « Enjoy the silence ». le groupe aligne alors les hymne format grand stade de : « Never let me down again », « Behind the wheel » et en point culminat, l’obsédant « Personnal Jesus ». Bien sûr, il y a eu quelques passages à vide (« Fly on the windscreen », « Dressed in black », ou encore un « Stripped » pâlichon). Mais les nostalgiques qui ont fait un certain concert en 1987 à Beaulieu un soir de novembre pluvieux, retiendront d’abord de cette soirée l’impression d’avoir rajeuni de 20ans l’espace de 2 heures pour un des plus grands concerts de Depeche Mode.
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Il faut aussi souligner la calamiteuse prestation de "l'organisateur" Geneva Palexpo :
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-Parking P49
(20.-FS la place de parc en plein air pour 3 heures)
Fin du concert : 23h15 - arrivée aux véhicules 23h30 - départ du parking 00h35
(la police genevoise a dû intervenir pour que les gens puissent sortir du P49)
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- Stand à l'intérieur de la salle 6 de Palexpo
(plus aucunes bières, ni eaux minérales à la fin du concert)
Personnel de service complétement désorganisé, qui met 7 minutes pour servir 3 gobelets de Coca-Cola depuis la commande à l'arrivée des boissons, soit 3 mètres à parcourir !
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En bref; prestation minimaliste, attente proportionnelle aux prix pratiqués, soit inadmissible pour une manifestation de ce genre.
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Il faudrait que les "organisateurs" s'inspirent des organisations zurichoises.
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Egger Ph.