Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 6 janvier 2010

Facebook interdit le « suicide virtuel »

Le réseau social a bloqué deux sites permettant d’effacer définitivement son profil, invoquant le « droit à la vie privée » de ses usagers.

Facebook, MySpace, Twitter, Meebo, Ning... Le « web social », celui des réseaux et des plateformes d’échange, concerne un nombre croissant d’internautes. Qui, aujourd’hui, n’a pas un profil sur l’un de ces sites ? Un profil qui peut, si l’on n’y prend garde, être facteur d’ennuis divers et variés. Photos embarrasssantes qui finissent par être vues par son patron ou sa petite amie, disputes par statuts interposés, nécessité de mettre à jour son profil ou de se mettre en quête de nouveaux amis... Les réseaux sociaux consomment du temps et de l’énergie.
La mode du « suicide virtuel »

En 2007 et 2008, une tendance était apparue : le « Facebook suicide », qui consistait à quitter le réseau et y effacer son profil et ses données. Une démarche parfois complexe, Facebook ayant une fâcheuse tendance à conserver certaines traces de votre passage. Rien d’étonnant, alors, à ce que des applications dédiées à ce « suicide virtuel » proposent de faire ce travail à votre place. Deux ont récemment fait parler d’elles.

Seppukoo, tout d’abord, qui tire son nom d’une déformation de « seppuku », le suicide honorifique pratiqué par les samouraïs du Japon ancien. Conçu par un groupe d’artistes italiens, Les Liens Invisibles, le site propose de supprimer son profil Facebook en choisissant les derniers mots qui apparaîtront sur une page « mémorial ». Il attribue à chaque auteur d’un « suicide virtuel un score », qui grimpe en fonction du nombre d’amis qui ont procédé eux aussi au rituel.Selon l’un de ses créateurs, interviewé par Le Post, Seppukku aurait servi à plus de 20.000 personnes en novembre dernier.

Plus complet, « »Web 2.0. suicide machine » vous permet de « tuer » vos profils sur Facebook, Twitter, LinkedIn et MySpace simultanément. Là encore, l’esprit est à l’amusement. « Voulez-vous rencontrer à nouveau vos voisins ? Retrouver votre vraie vie ? Améliorer vos relations, vous débarrasser des voyeurs ? » Tels sont quelques-uns des slogans du site.

Samuel Laurent