Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 10 mars 2010

Dhimitude au sein de l’Eglise

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Des femmes chrétiennes et des enfants chrétiens sont tués à la machette et brûlés par des mahométans. Mais l’islam n’y est pour rien, affirme l’Eglise.

Ainsi, le 8 mars, le Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège a fait part de l'horreur et de la préoccupation face aux affrontements de ces derniers jours au centre du Nigeria, qui ont entraîné la mort d'environ 500 chrétiens de l'ethnie berom, agressés par des fulani musulmans. Le P.Federico Lombardi a tenu à préciser qu'en réalité il ne s'agit pas d'une question religieuse mais sociale. Sur les ondes de Radio Vatican, Mgr.John Olorunfemi Onaiyekan, Archevêque d'Abuja, a expliqué qu'il s'agit d'un classique conflit entre pasteurs et agriculteurs, en l'occurrence les fulani étant musulmans et les berom chrétiens.

"La presse a trop facilement présenté les faits comme un affrontement inter-religieux. Or il ne s'agit pas de revendications religieuses mais socio-économiques, tribales et culturelles. Les victimes sont de pauvres gens, ignorant de ces problématiques et sans responsabilités. Quant à elle, l'Eglise s'applique à maintenir de bonnes relations entre chrétiens et musulmans. Elle tente une médiation pour faire cesser la violence et aide à trouver une solution aux problèmes concrets, politiques et ethniques. Nous prions pour la paix, pour un bon gouvernement et la vérité, pour que tous les citoyens reconnaissent que la seule solution pour survivre est de se considérer frères".

Et, un Père blanc congolais (?) établi au Nigeria, cité dans le quotidien La Croix, livre son témoignage sur les violences ayant entraîné la mort de 500 chrétiens dimanche 7 mars dans l’est du pays. "Les gens ont peur. Les musulmans du nord exercent cette pression meurtrière pour parvenir à leurs fins, c’est-à-dire prendre le pouvoir. On a même vu des soldats en uniforme parmi les assaillants. Le gouvernement nigérian laisse faire. Or, ici, tout le monde sait qui a commis les crimes du week-end dernier". "Les chrétiens sont majoritaires dans la région de Jos. Ils ont été victimes de musulmans venus du nord du pays.

Pour mobiliser les troupes, il est plus facile de mettre en avant la différence religieuse. Mais la réalité est autre : le nord, pauvre, convoite les terres fertiles du sud, beaucoup plus riche. Le conflit n’est pas religieux, il est économique et politique". Lors des combats d’une extrême violence – de nombreuses femmes et enfants ont été tués à la machette ou brûlés –, les éleveurs nomades musulmans de l’ethnie fulani, ont visé les chrétiens sédentaires de l’ethnie berom. Les attaques ont duré près de trois heures sans que les forces militaires ne s’interposent.
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Egger Ph.