Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 31 juillet 2011

Toni Brunner à la fête nationale

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Chères Suissesses, Chers Suisses,
Chères Concitoyennes, Chers Concitoyens,

Ce 1er août nous fêtons l’anniversaire de notre pays. Le serment du Grütli prêté par les Confédérés symbolise la volonté d’indépendance de la Suisse. La Suisse est dans une situation privilégiée au niveau européen et mondial – malgré la crise de l’euro et la crise financière. Pourquoi? Parce qu’elle a su conserver son indépendance, parce qu’elle peut déterminer elle-même sa politique. Nous pouvons être fiers à juste titre de nos acquis, de la démocratie directe et des droits du peuple.

Nous avons néanmoins perdu notre autodétermination dans un domaine important: la Suisse a abandonné progressivement au fil des années passées le contrôle de l’immigration des étrangères et étrangers. Nous voyons et ressentons tous les jours les effets de ce développement: routes bouchées et transports publics bondés, difficulté croissante de trouver un logement et, partant, prix excessifs des loyers. Nombre de Suissesses et de Suisses ne peuvent plus payer des locations aussi élevées. La concurrence sur le marché du travail est de plus en plus rude. Les immigrants en provenance de l’UE évincent dans plusieurs branches les ressortissants d’Etats tiers qui tombent ensuite à la charge de notre système social. La criminalité étrangère et les abus dans le droit d’asile font partie du quotidien.

Nous assistons depuis plusieurs années à une immigration de masse dans notre pays. Cet afflux d’étrangers n’est plus contrôlable, notamment quand il s’agit de citoyens UE. La situation est aggravée par un regroupement familial trop facile pour les ressortissants d’Etats tiers, par de nombreux clandestins et des problèmes constamment reportés dans le secteur de l’asile. Aujourd’hui, plus personne ou presque ne conteste la nécessité d’agir dans ce domaine. L’initiative populaire contre l’immigration massive nous permet de stopper l’afflux incontrôlé d’étrangers. Nous pouvons à nouveau décider nous-mêmes qui a le droit de venir en Suisse et qui ne l’a pas.

Je vous prie donc de bien vouloir signer la liste de signatures jointe en annexe, de la découper et de la renvoyer sans frais de port. La Suisse doit rester un pays où il fait bon vivre!


Toni Brunner
Président de l’Union démocratique du centre (UDC)





Egger Ph.