Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

lundi 12 septembre 2011

L'ordre des chevaliers Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem

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Les chevaliers Hospitaliers




Dans un but essentiellement évangélique, l'Ordre de l'Hôpital a été créé par le frère Gérard avec quelques marchands d'Amalfi, dans le milieu du XIème siècle.

Origine et organisation

Les Hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem, historiquement protecteurs d'un hôpital construit à Jérusalem avant la première croisade, sont connus sous le nom abrégé d'Hospitaliers ou Chevaliers de l'Hôpital, l'ordre fut fondé après la création du Royaume latin de Jérusalem et approuvé par le pape Pascal II en 1113, puis par le pape Eugène III en 1153. Les frères ont prêté serment de pauvreté, d'obédience et de chasteté, et juré d'aider à la défense de Jérusalem. Gérard, leur premier chef, était appelé recteur ; plus tard, les dirigeants de l'ordre prirent le titre de Grands Maîtres. Par nécessité, l'ordre devint un ordre militaire et ses chevaliers armés étaient de noble naissance. L'ordre était composé de trois catégories de membres : les chevaliers, les servants d'armes et les frères d'obédience. Parmi les chevaliers figuraient les chevaliers de justice (titre acquis par la présentation d'au moins 16 quartiers de noblesse) et les chevaliers de grâce (titre obtenu par le seul mérite). Les servants d'armes étaient chargés tout à la fois des travaux de la guerre et des soins à l'infirmerie. Les frères d'obédience étaient les prêtres de l'ordre. Ils formaient une communauté soumise à la Règle de saint Augustin. D'abord dédié à la protection des pèlerins et des croisés, l'ordre quitta la Terre Sainte lors de la chute des États croisés.

Chevaliers de Rhodes

Après 1309, l'ordre établit son quartier général sur l'île de Rhodes. Il formait un État territorial et sa marine protégeait la Méditerranée orientale des musulmans. Les propriétés des Chevaliers du Temple furent offertes à l'ordre en 1312. Les unités de l'ordre qui se trouvaient dans les pays étrangers étaient appelées Langues. Forcés de quitter Rhodes lors de la prise de l'île par Soliman le Magnifique, chef des Turcs ottomans, en 1522, les Chevaliers ne retrouvèrent pas de quartiers généraux avant 1530, lorsque l'île de Malte leur fut cédée.

Chevaliers de Malte

Rendus maîtres de l'île, Les chevaliers de Malte (qui était le nom pris alors par l'ordre) dirigèrent une fantastique défense de l'île contre la flotte d'invasion ottomane en 1565. L'ordre figura dans l'histoire européenne largement jusqu'au XIXème siècle. Il perdit ses possessions anglaises et allemandes lors de la Réforme et ses biens français lors de la Révolution. Les Russes offrirent alors leur protection à l'ordre mais les Français prirent Malte, sous Napoléon. Le couvent fut transféré à Trieste en 1798 et à Rome en 1834. À ce moment, les Russes avaient confisqué toutes les possessions de l'ordre sur leur territoires.

Les chevaliers de Malte, tels que les reconnut le pape Jean XXIII en 1961, forment une communauté religieuse et un ordre de chevalerie. Organisé en cinq grands prieurés et de nombreuses associations nationales, ils entretiennent des relations diplomatiques avec le Vatican et différents pays. En tant que communauté religieuse, ils disposent d'hôpitaux, de centres de premiers secours et d'équipements destinés aux soins des blessés et des réfugiés. Ils portent une grande cape noire sur laquelle est appliquée une croix de Malte. Le Grand Maître porte le titre de prince et occupe un rang ecclésiastique équivalent à celui de cardinal.


Grands Maîtres Hospitaliers, contemporains des Templiers


Raymond du Puy, maître de 1120 à 1160
Oger de Balben, maître de 1160 à 1162
Arnould de Comps, maître de 1162 à 1163
Gilbert d'Assailly, maître de 1163 à 1170
Gaston de Murols, maître de 1170 à 1172
Gerard Jobert, maître de 1172 à 1177
Roger des Moulins, maître de 1177 à 1187
Armengaud d'Aspe, maître de 1188 à 1190
Warner de Milly de Naplouse, maître de 1190 à 1192
Geoffrey de Donjon, maître de 1193 à 1202
Alphonse du Portugal, maître de 1203 à 1206
Geoffrey le Rat, maître de 1206 à 1207
Garin de Montaigu, maître de 1207 à 1227
Bertrand de Thessy, maître de 1230 à 1231
Guerin de Montacute, maître de 1231 à 1236
Bertrand de Comps, maître de 1236 à 1239
Pierre de Vieille-Bride, maître de 1239 à 1241
Guillaume de Châteuneuf, maître de 1241 à 1258
Hugues de Revel, maître de 1258 à 1277
Nicolas Lorgne, maître de 1277 à 1283
Jean de Villiers, maître de 1285 à 1293
Odon des Pins, maître de 1294 à 1296
Guillaume de Villaret, maître de 1296 à 1304
Foulques de Villaret, maître de 1305 à 1319
Helion de Villeneuve, maître de 1319 à 1346
Dieudonné de Gozon, maître de 1346 à 1353

Egger Ph.