Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 6 novembre 2011

"La violence faite aux femmes : ça suffit !"

.
Plusieurs milliers de féministes soutenues par des personnalités politiques et des victimes d'agression comme Tristane Banon sont descendues dans la rue samedi à Paris.

Rassemblés place de la Bastille, les manifestants - 6000 selon les organisateurs, 2700 selon la police - ont défilé à l'appel du Collectif national pour le droit des femmes qui regroupe associations féministes, syndicats et partis de gauche.

«La violence faite aux femmes, ça suffit», était-il écrit sur une grande banderole brandie en tête de cortège derrière laquelle défilaient des personnalités comme Eva Joly et Cécile Duflot (EELV), Martine Billard (députée du Front de gauche), Bernadette Groison (secrétaire générale de la Fédération syndicale unitaire).

«La honte doit changer de camp», «pour un Grenelle des femmes», lisait-on sur les nombreuses banderoles et pancartes tandis qu'une sono répétait: «le corps des femmes n'est pas une marchandise, ni à vendre, ni à prendre».

Proposition de loi

Défilant en tête de cortège, Tristane Banon, qui a accusé Dominique Strauss-Kahn de «tentative de viol», a demandé l'adoption «à l'unanimité» par le Parlement d'une proposition de loi, déposée par la députée PCF Marie-George Buffet, portant à dix ans - contre trois actuellement - le délai de prescription pour les délits d'agression sexuelle.

«Il faut une mobilisation avant la présidentielle» pour l'obtenir, a-t-elle réclamé, alors que le Parquet de Paris a classé sans suite sa plainte tout en reconnaissant des faits d'agression sexuelle prescrits. Pour Clémentine Autain, figure de la gauche radicale, elle-même victime d'un viol, le défilé samedi «est un succès énorme, on n'avait pas vu cela depuis des années».

«Cela montre la volonté qu'on ne remette pas le couvercle après l'affaire DSK. La violence faite aux femmes est un sujet majeur de la présidentielle», a-t-elle dit. Depuis le début de l'affaire DSK en mai les féministes ont multiplié rassemblements et initiatives pour dénoncer l'agression contre les femmes, «seul crime pour lequel les victimes sont culpabilisées».

ATS