La nature fournit des chiffres invariables: il naît entre 104 et 106 garçons pour 100 filles et tout changement de cette proportion ne s’explique que par des facteurs anormaux. En Inde et au Vietnam, le chiffre est de 112 garçons pour 100 filles. En Chine, on passe à 120 pour 100, voire à 130 pour 100. Et la tendance s’accentue.
Certains chercheurs estiment que dans cinquante ans, la pénurie de femmes aura un impact semblable à celui du réchauffement climatique, invisible mais bien réel. Ils craignent notamment que le déséquilibre entre les sexes ne favorise l’apparition de «pays de célibataires» se livrant une concurrence acharnée pour trouver une épouse.
Certains experts prédisent le développement de la polyandrie (une femme ayant plusieurs maris simultanément) et le tourisme sexuel. D’autres anticipent des scénarios catastrophe où la prédation sexuelle, la violence et les conflits seraient les nouvelles normes sociales.
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AFP
