L'Hôpital fribourgeois compter économiser quelque 6 millions de francs. [Dominic Favre - Keystone]
Au lendemain des mesures d'économies annoncées par la direction de l'Hôpital fribourgeois prévoyant notamment la fermeture du site de Châtel-Saint-Denis, le syndicat des services publics dénonce une décision précoce.
Le Syndicat des services publics (SSP) dénonce les mesures d'économies annoncées lundi par la direction de l'Hôpital fribourgeois (HFR). Cette décision, basée sur des prévisions budgétaires, est prématurée, selon le SSP.
Michel Chevalley, le préfet de la Veveyse, district particulièrement touché en raison de la fermeture prévue du site de Châtel-Saint-Denis, estime lui que sa région est "laissée-pour-compte". Il dénonce aussi un "paradoxe entre l'expansion de la région et la suppression de son hôpital".
"Nous nous interrogeons, notamment, sur la solidité des prévisions financières avancées pour justifier des mesures d'austérité", écrit mardi le SSP. Et celui-ci de remarquer que l'"augmentation régulière des recettes" dans le secteur de l'ambulatoire n'a "pas été prise en compte dans le déficit de 15 millions".
L'Hôpital fribourgeois n'a pas le choix, réplique Jeannette Portmann, porte-parole de l'HFR. Le conseil d'administration a "l'obligation légale d'agir en cas de déficit important", a-t-elle indiqué. Et de rappeler qu'aucune des mesures annoncées n'est définitive. La direction se prononcera dans les prochaines semaines à leur sujet.
Michel Chevalley, le préfet de la Veveyse, district particulièrement touché en raison de la fermeture prévue du site de Châtel-Saint-Denis, estime lui que sa région est "laissée-pour-compte". Il dénonce aussi un "paradoxe entre l'expansion de la région et la suppression de son hôpital".
Aucune mesure définitive
"Nous nous interrogeons, notamment, sur la solidité des prévisions financières avancées pour justifier des mesures d'austérité", écrit mardi le SSP. Et celui-ci de remarquer que l'"augmentation régulière des recettes" dans le secteur de l'ambulatoire n'a "pas été prise en compte dans le déficit de 15 millions".
L'Hôpital fribourgeois n'a pas le choix, réplique Jeannette Portmann, porte-parole de l'HFR. Le conseil d'administration a "l'obligation légale d'agir en cas de déficit important", a-t-elle indiqué. Et de rappeler qu'aucune des mesures annoncées n'est définitive. La direction se prononcera dans les prochaines semaines à leur sujet.
ATS