Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 23 août 2012

Félicitations Madame de Quattro !


Les communautés itinérantes qui défient les autorités risquent désormais d’être évacuées par la force. Premier exemple en date jeudi à Payerne. 




«Ma patience a atteint ses limites et celle de la population aussi.» Ministre du Département de la sécurité et de l’environnement, Jacqueline de Quattro a décidé de serrer la vis aux gens du voyage. Elle a autorisé jeudi l’évacuation par la force d’une communauté stationnée illégalement à Payerne «si elle ne partait pas de son plein gré». La cinquantaine de caravanes ayant fini par quitter les lieux après que la police a haussé le ton, le recours à la force n’aura pas été nécessaire. Mais le message est passé: «Ceux qui affichent un total dédain de nos règles peuvent passer leur chemin. Les autres sont les bienvenus.» A Payerne, le groupe avait refusé toutes les autres solutions proposées ainsi que tout dialogue.
 
«C’est un virage, commente Pierrette Roulet-Grin, médiatrice des gens du voyage. Il fallait montrer une fois que c’est l’autorité qui décide!» Ce d’autant que les gitans délogés avaient déjà fait parler d’eux. Il y a un mois, la commune de Payerne avait déposé une plainte pour violation de domicile. «C’est la cinquième fois en trois mois qu’ils s’installent sans autorisation», tonne Jacqueline de Quattro. La ministre n’exclut pas d’autoriser de nouveau une évacuation si pareille situation devait se reproduire. «Je me réserve le droit d’en user plus généralement si cela devait se révéler nécessaire. Mais je préfère pour l’heure agir au cas par cas.» A Payerne, on se dit soulagé. «Mais on ne s’épargnera pas une solution romande, voire nationale», glisse Christelle Luisier Brodard, la syndique.

Egger Ph.