Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 21 novembre 2012

Le procès de Patrick Allenbach débute mercredi devant la justice française. Il est accusé d'attouchements et de fellations sur des garçons de moins de 15 ans au moment des faits


Lors de ce procès devant le tribunal correctionnel de Bourg-en-Bresse, préfecture du département de l'Ain, Patrick Allenbach fera face à trois victimes, deux autres cas étant atteints par la prescription. Le ministère public lui reproche des attouchements et des fellations sur des adolescents, durant les années 1980. Il encourt dix ans de prison.

«Patrick Allenbach n'est ni dans le déni ni dans le clivage, il veut assumer ce qu'il a fait et il ne veut pas que les victimes passent pour des menteurs», a déclaré mardi Me Georges Rimondi, son avocat. Il souhaite que son client puisse, après le procès, poursuivre «les soins psychologiques qu'il a lui-même entamés».

Agé de 67 ans, Patrick Allenbach vit depuis quelques années dans un village de l'Ain où il est conseiller municipal. Il est connu en Suisse romande pour avoir longtemps animé des émissions consacrées au rock, «Juke-Box Heroes» et «Rock et belles oreilles», notamment.

Usant de sa notoriété à la fin des années 1980 et durant les années 1990, il s'était notamment lié d'amitié avec une famille composée de quatre frères âgés de moins de 15 ans, à qui il confiait de petits «jobs» ou de petits rôles dans les clips qu'il tournait.

Inculpé il y a deux ans

Les frères et d'autres adolescents recevaient des cadeaux, étaient invités à des dîners. De nombreux adolescents fréquentaient son domicile, décrit comme une «caverne d'Ali Baba pour adolescents».

La justice française avait entamé une enquête début 2010 après avoir reçu une alerte de la Suisse, à la suite de l'enregistrement par la police du canton de Genève de plaintes de ces quatre frères (pour deux d'entre eux, les faits seront prescrits).

Après plusieurs mois d'investigation, M. Allenbach avait été mis en examen le 14 décembre 2010 pour «agressions sexuelles sur mineurs de quinze ans par une personne abusant de l'autorité que lui confèrent ses fonctions» et placé sous contrôle judiciaire. Les faits, principalement commis en France, auraient débuté au cours des années 1980 et jusque dans les années 90.