Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Classement des pannes automobiles par marques 2025 : https://fiabiliteautomobile.blogspot.com/ Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 6 mars 2013

Idée reçue sur la santé : Internet nuit à certaines fonctions cérébrales


Vrai. Si l'on y est plongé en permanence, Internet modifie notre cerveau. Alors, attention danger ? Pas forcément, car toute pratique intense nous imprègne.

Toute stimulation, numérique ou non, est susceptible de modifier nos configurations neuronales", indique Olivier Houdé, professeur de psychologie à l'université Paris 5. Le Web a permis le développement d'une forme de pensée fluide et capable de réaliser des tâches multiples en même temps, mais cela se paie par moins de réflexion et plus de superficiel.

Du coup, des chercheurs posent la question de l'impact du développement de cette pensée rapide sur nos capacités de mémorisation. "S'il sait que les contenus sont facilement accessibles, le cerveau les mémorise moins bien. Et en surfant d'une information à l'autre, le travail de la mémoire (et notamment sa capacité à faire des synthèses) est affecté", note le neuropsychologue Francis Eustache. De plus, en nous distrayant, Internet nuit à notre capacité de concentration.

Hyperstimulation

Pourtant, tout n'est pas négatif. Ainsi, Internet modifie notre manière d'acquérir des connaissances et agit sur le développement de compétences nouvelles. "Les jeunes qui ont grandi avec cet outil arrivent à traiter une grande quantité d'informations, parfois simultanément", ajoute Francis Eustache. Si l'impact d'Internet sur notre cerveau est réel, son utilisation doit être maîtrisée. L'hyperstimulation, par exemple, n'est pas bénéfique : il faut préserver au cerveau des moments de pensée plus lents et plus posés, à l'abri des écrans.