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mercredi 3 avril 2013

Des perturbateurs endocriniens seraient présents dans de nombreux produits de beauté et d'hygiène corporelle, selon une enquête de l'UFC-Que choisir.


Jouets, produits d'entretien, meubles ou emballages alimentaires : les perturbateurs endocriniens sont partout. Le bisphénol A est désormais aussi connu que le tristement célèbre amiante, et les consommateurs n'en ont pas fini avec le risque d'être mis en contact à leur insu avec des produits potentiellement dangereux. L'UFC-Que choisir publie mardi les résultats très préoccupants d'une étude réalisée sur 66 produits cosmétiques et d'hygiène.

L'association de consommateurs, qui a fait des perturbateurs endocriniens l'un de ses grands chevaux de bataille, les a cette fois-ci décelés dans des produits de beauté et d'hygiène corporelle, sous forme de conservateurs, d'antibactériens, de filtres solaires et d'émollients. Même dans le plus simple appareil, nous sommes attaqués par ces substances reconnues comme nocives - même à très faible dose - par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE), pour leurs effets sur la fertilité ou sur les troubles neurocomportementaux.

Des doses qui s'additionnent


Selon l'UFC-Que choisir donc, se brosser les dents avec du dentifrice Colgate Total mettrait en danger la thyroïde pour sa teneur en triclosan, et se laver au gel douche Nivea "Water lily & oil" exposerait au propylparaben à une dose supérieure à la recommandation du Comité scientifique pour la sécurité des consommateurs (CSSC).

D'autant que, toujours selon l'association, "l'exposition à ces molécules est encore accrue lorsqu'on utilise différents produits comportant la même molécule et dont les doses s'additionnent pour atteindre un niveau de risque significatif". C'est le cas du propylparaben, par exemple, qui est présent dans neuf familles de cosmétiques et de produits d'hygiène : sur les 66 produits testés par l'UFC-Que choisir sont concernés pas moins d'un déodorant, un shampoing, un dentifrice, un bain de bouche, deux gels pour la douche, six laits corporels, trois crèmes solaires, trois rouges à lèvres, quatre fonds de teint, quatre crèmes.

Reste à savoir comment la Commission européenne, qui doit se prononcer ces jours-ci sur sa stratégie en matière de réglementation sur les perturbateurs endocriniens, abordera un sujet si prisé des lobbies d'industriels.

Louise Cuneo