Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 23 mars 2014

Des cyclistes toujours plus maigres


Tom Boonen, devenu squelettique, sera le favori des classiques flandriennes.
Image: imago sportfotodienst


En ce début de saison, Tom Boonen présente un taux de masse graisseuse qui avoisine les 5 %. C’est aussi le taux d’un malade du sida en fin de vie. Mais cette vérité scientifique n’empêche pas les coureurs de descendre même bien en dessous des 5 %, car rien ne doit freiner leur glorieuse progression. Le squelettique Michael Rasmussen le savait mieux que quiconque, qui comptait ses cornettes avant de les avaler, puis se débarrassait de son collier à chaque début de col «pour gagner 25 grammes»…

Dérèglements sévères

Selon les estimations, un kilo vaudrait 30 secondes dans un long col. Chaque coureur doit trouver la limite à partir de laquelle son corps «brûle du muscle car il n’y a plus rien d’autre à brûler», selon la formule de Bradley Wiggins, 4% de masse graisseuse au départ du Tour de France 2009. Richard Chassot dit ainsi posséder «le record de l’hôpital de Fribourg avec 2,9%». Il précise: «Depuis, j’ai déplacé la virgule.» Le danger guette particulièrement les coureurs de classiques, comme Tom Boonen, dont la perte de poids s’effectue lorsque les températures sont encore fraîches. Michel Cerfontaine, médecin: «Celui qui affiche un taux de graisse très bas et qui attrape une grippe ne s’alimente pas durant deux, trois jours. Or son corps a besoin d’énergie pour lutter. Il va trouver les protéines dans les os et entraîner des dérèglements sévères.»