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jeudi 22 mai 2014

Les français nous font bien marrer !


Nos amis français qui sont toujours prompt à ce moquer des autres pays quand une histoire "Belge" se fait jour, peuvent en ce moment méditer sur leurs nombrils.

Il faudra raboter les quais d’environ mille gares de France pour pouvoir accueillir
 les nouvelles rames de trains régionaux. 



Pour preuve cette jolie histoire de la Hollandie : 


La SNCF a commandé près de 2000 rames pour ses futurs trains express régionaux (TER), mais les quais les plus anciens sont trop étroits pour les accueillir, écrit le «Canard enchaîné» du jour. Des centaines de quais devront être rabotées et l’addition risque d’être salée pour l’Etat français.

Alain Rousset, le président de l’Association des régions de France (ARF), a exclu hier toute participation des régions à ces travaux. «Nous refusons de verser un seul centime sur cette réparation. On ne va pas, quand même, être à la fois pigeons et financeurs», a-t-il dit avant un rendez-vous avec le président François Hollande. Alain Rousset a dit espérer que la future réforme ferroviaire permettra «d’homogénéiser les commandes, parce que c’est quand même un peu stupide de commander des trains dont la largeur n’est pas conforme à celle des quais».

Frédéric Cuvillier, le secrétaire d’Etat aux Transports, a déploré lui aussi un «système ferroviaire ubuesque» et «la séparation entre les différentes fonctions». «Lorsqu’on sépare la gestion des rails (RFF) de l’utilisateur, c’est-à-dire la SNCF, ça ne fonctionne pas», a-t-il déclaré sur BFM-TV. La société nationale devait s’assurer que les futurs TER, plus larges que les rames actuelles, puissent rouler sur les voies. Elle a interrogé Réseau ferré de France (RFF), propriétaire et gestionnaire des rails, explique «Le Canard enchaîné».

Mais RFF aurait transmis ses mesures réglementaires datant d’une trentaine d’années, alors que la plupart des 1200 quais de l’Hexagone ont été construits il y a plus de 50 ans. La société a débloqué d’urgence 80 millions d’euros et a déjà raboté 300 quais de gare, notamment dans la région Midi-Pyrénées. Mais il reste 900 voies à élargir, souligne l’hebdomadaire satirique. Alain Rousset a indiqué que les régions voulaient reprendre en main les commandes des rames. «On paie 100% des TER, c’est à nous d’en assurer la commande, la propriété. Il faut que les régions soient vraiment des autorités organisatrices», a-t-il dit.

Ni excuses, ni sanctions: juste des demandes d’explications. Le Ministère des transports a exigé hier qu’une enquête interne soit diligentée à la SNCF ainsi que chez Réseau ferré de France (RFF): sa société sœur, qui gère les infrastructures ferroviaires. Et les patrons de ces deux groupes vont être convoqués devant une commission de l’Assemblée nationale, pour y rendre des comptes.

En cause, l’«histoire belge», comme l’ont qualifiée hier nombre de médias français, qu’a révélée «Le Canard Enchaîné». Dans plus d’un millier de gares de France, les quais vont devoir être refaits: rabotés de quelques centimètres, pour qu’ils soient en mesure d’accueillir les rames des nouveaux trains régionaux dont la livraison est attendue d’ici à 2016. En effet, un problème de communication entre la SNCF et RFF, survenu lors de la passation du marché, a empêché que soient mentionnées, dans le cahier des charges soumis aux constructeurs des rames (Alstom et Bombardier), les dimensions particulières régissant les 1300 plus anciennes gares du pays.

Les écarts qui y séparent les quais des wagons les desservant sont plus étroits que dans les gares plus récentes. Dès lors, sans travaux d’aménagement dans ces gares-là, les nouveaux trains seront trop larges pour pouvoir y entrer. Un tel problème s’était déjà plusieurs fois posé, dans le passé. Ainsi, en 2009, il avait fallu adapter à des nouvelles automotrices les quais des lignes du réseau reliant la gare de Paris-Nord.

«Comme à chaque livraison de nouveaux trains, l’infrastructure doit être adaptée, certaines installations datant de plus d’un siècle», ont donc minimisé la SNCF et RFF. Qui ont reconnu tout au plus «un défaut d’anticipation, qui ne doit pas se reproduire». Et ont assuré que les 50 millions d’euros que coûtera l’aménagement des quais seront payés rubis sur l’ongle par RFF.

Dans la classe politique, le bug n’a pas du tout été pris à la légère. Il a été qualifié de «rocambolesque» et de «comiquement dramatique» par le ministre des Tranports, et de «consternant et stupide» par sa collègue Ségolène Royal. «C’est hallucinant! Il ne faut pas laisser passer ça!», s’est étranglé le No 1 du PS, parti où a été demandée la démission du PDG de la SNCF. Pour les syndicats et associations d’usagers des chemins de fer, ce pataquès illustre plutôt le fait que «le système ferroviaire français est le plus bête du monde». Depuis 1997, la SNCF et RFF sont deux groupes autonomes, et ils sont souvent accusés d’être «incapables de communiquer» entre eux, et de «se renvoyer la balle» en cas de dysfonctionnement.


Zazza la hyène