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Depuis lundi dernier, une drôle d’équipe sillonne donc sans relâche la région pour traquer les indésirables: des maîtres-chiens et leurs compagnons à quatre pattes. «Ce coléoptère a une odeur bien spécifique et il est possible de dresser les chiens pour qu’ils le repèrent en quelques secondes», précise-t-il.
En Suisse, une quinzaine de toutous en sont capables. A Marly, c’est l’association bâloise Anoplophora Spürhunde qui s’y colle. «Pour nous, la procédure est toujours la même, explique son responsable, Daniel Hagemeier. On lâche l’un de nos trois chiens pour qu’il renifle un arbre. S’il le marque, on en envoie un deuxième pour confirmation.» Le spécialiste peut compter sur les labradors Maisha et Grace et sur son berger hollandais Enduro. Dans un deuxième temps, les arboristes prennent le relais pour détruire le malade. A ce jour, une centaine de spécimens ont été repérés dans deux foyers à Marly. La sécurisation du secteur pourra prendre jusqu’à quatre ans.
L’insecte a fait son apparition en Suisse en 2011, probablement importé de Chine par mégarde. Le Canton demande aux citoyens qui en aperçoivent d’en capturer un et de s'annoncer.