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dimanche 6 juillet 2014

La «City Card» débarque à Fribourg

La City Card permet par exemple de faire un tour gratuit à bord du fameux Tchou-Tchou. © Vincetn Murith/La Liberté


Fribourg Tourisme propose l’accès gratuit à vingt-quatre lieux et activités en ville de Fribourg grâce à l’achat d’une carte qui permet aussi d’emprunter les bus de la zone 10 des Transports publics fribourgeois.


Elle a le format d’une carte de crédit et affiche des petits triangles colorés. La City Card est désormais disponible en ville de Fribourg. Présentée hier à la presse, elle permet à son détenteur d’accéder gratuitement à divers sites touristiques de la capitale cantonale. Pour élaborer son concept, Fribourg Tourisme s’est inspiré de cartes similaires existant déjà dans d’autres villes suisses comme Zurich, Bâle ou Genève mais aussi européennes à l’instar d’Oslo en Norvège.

«Il n’y en a pas partout. Berne, par exemple, n’en propose pas», indique en préambule Cédric Clément. Et le vice-directeur de Fribourg Tourisme de dévoiler les contours de son nouveau «bébé».

Fédérer les forces


Un bébé qui a fière allure! Après de longues comparaisons assorties d’intenses réflexions, la City Card à la sauce fribourgeoise a vu le jour. Elle permet d’emprunter tous les bus de la zone 10, y compris le funiculaire, du réseau des Transports publics fribourgeois (TPF). «Nous avons choisi d’intégrer les transports publics, ce que ne fait pas la ville de Genève, par exemple…», glisse Cédric Clément qui tient à souligner la bonne collaboration entre les divers acteurs concernés. «Notre mission était aussi de fédérer les forces présentes», précise-t-il.

La City Card englobe les principaux musées de la ville et de la périphérie. C’est le cas notamment du Musée d’art et d’histoire, l’Espace Jean-Tinguely et Niki de Saint-Phalle, le Musée de la marionnette ou encore le jardin botanique, le Musée d’histoire naturelle, le Musée Gutenberg, les chemins de fer du Kaeserberg ou encore le Sensler Museum, entre autres.

Vingt-quatre lieux


Hormis les musées et les bus, la petite carte, accompagnée d’un plan de la ville, propose l’entrée au bowling, aux piscines de la Motta et du Levant ou au chemin de fer du Gottéron. Sans oublier le petit train touristique, alias Tchou-Tchou, l’audioguide de la ville et de la cathédrale ainsi que le défi des fontaines et le golf urbain, des prestations phares de Fribourg Tourisme.

Au final, cela représente vingt-quatre lieux et activités. Il existe deux types de cartes. La version journalière coûte 20 francs pour un adulte et 8 fr. pour un enfant (6 à 16 ans). Il faudra en revanche débourser 30 francs (adulte) et 12 francs (enfant) pour deux jours. Les deux versions peuvent être achetées dans dix-huit points de vente dont neuf hôtels.

«La carte est disponible pour les touristes mais aussi pour tous ceux qui le souhaitent de début avril à fin septembre. Nous avons privilégié la période touristique estivale. Un accès annuel aurait signifié des restrictions notamment pour certaines activités comme le petit train ou la piscine de la Motta», poursuit le vice-directeur de Fribourg Tourisme, qui a investi 15 000 fr. dans cette opération. Quant aux autres partenaires, on saura simplement qu’ils ont «fait un effort» sur leurs prix d’entrée.

La City Card est-elle appelée à évoluer? «Nous sommes dans une phase expérimentale. Nous ferons le point l’hiver prochain. C’est un produit jeune qui doit être sans faille et être bien ancré au niveau local», relève Cédric Clément en avouant ne pas être favorable à une carte comprenant un méli-mélo de réductions dans des commerces ou restaurants comme cela se fait à Zurich.

«Si on décide de le faire à l’avenir, il faudra imposer un pourcentage de réduction!»



www.fribourg-citycard.ch

STÉPHANIE SCHROETER