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mercredi 13 août 2014

Trop d'exercice physique après une crise cardiaque peut tuer

Le guide médical officiel aux Etats-Unis recommande environ 150 minutes d'exercice par semaine d'une intensité modérée, comme une marche soutenue, ou 75 minutes d'exercice vigoureux tel que courir, rappellent ces chercheurs. © Keystone


Faire trop d'exercice physique après avoir été victime d'une crise cardiaque peut tuer, révèle une étude américaine publiée mardi dans la revue «Mayo Clinic Proceedings». La limite se situe vers 150 minutes de sport par semaine ou 75 minutes d'exercices vigoureux.

Les auteurs soulignent que les résultats de leur recherche, effectuée parmi des survivants de crise cardiaque, «ne peuvent pas de ce fait s'appliquer à la population générale».

Environ 150 minutes d'exercice par semaine

Il y a de solides indications épidémiologiques sur l'importance d'une activité physique régulière, comme marcher à vive allure ou faire du jogging, pour réduire le risque de mortalité chez des personnes ayant une maladie cardiovasculaire, de l'hypertension, qui ont été victimes d'un accident vasculaire cérébral ou qui souffrent de diabète adulte.

Le guide médical officiel aux Etats-Unis recommande environ 150 minutes d'exercice par semaine d'une intensité modérée, comme une marche soutenue, ou 75 minutes d'exercice vigoureux tel que courir, rappellent ces chercheurs. Mais au-delà, on constate un net accroissement de la mortalité cardio-vasculaire parmi les 2400 survivants de crise cardiaque étudiés qui faisaient de l'exercice de façon excessive.

«L'analyse des données dans ce groupe montre un accroissement statistique significatif du risque cardiaque avec les niveaux les plus élevés d'exercice», concluent les auteurs dont le Dr Paul Thompson, cardiologue à l'hôpital de Hartford (Connecticut, nord-est).

Bienfaits pas infinis

«Ces résultats indiquent que les bienfaits de la course à pied ou de la marche n'augmentent pas indéfiniment et qu'au-delà d'un certain niveau, peut-être 48 kilomètres par semaine, il y a un accroissement important du risque», concluent ces chercheurs.

En revanche, les patients dans l'étude qui, chaque semaine, couraient moins de 48 km ou marchaient moins de 74 km, réduisaient jusqu'à 65% leur risque de mortalité cardiaque, ont-ils constaté.

ATS