Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 30 septembre 2014

Et si Christophe Colomb n'était pas le premier à avoir découvert l'Amérique ?


Et si Christophe Colomb n'était pas le premier à avoir découvert l'Amérique ? 


Les Vikings auraient aussi mis les pieds en Amérique, et ce bien avant Christophe Colomb ou Marco Polo .

En effet, plusieurs sagas, en particulier la Saga des Groenlandais et la Saga d'Erik le Rouge, racontent l'exploration d'une région appelée Vinland par des groupes vikings en l'an 1000. Or dès le XIXe siècle, des érudits émirent l'idée que ce Vinland était en Amérique du Nord. En 1960, les archéologues norvégiens Helge et Anne Stine Ingstad découvrirent au nord de Terre-Neuve les ruines d'un campement qui se révéla d'origine viking. D'après les analyses du carbone 14, ce site de L'Anse aux Meadows aurait été occupé entre 980 et 1020. Il constituerait la preuve que les premiers Européens à débarquer en Amérique étaient des Vikings.


Et si l'Histoire se trompait depuis 500 ans ? Une nouvelle étude menée sur une ancienne carte conservée par la Bibliothèque du Congrès à Washington, suggère que Marco Polo a été le premier à découvrir l’Amérique. L’événement aurait eu lieu au XIIIe siècle, environ 200 ans avant la découverte historique du "Nouveau Monde" par Christophe Colomb en 1492.

La véracité de ces conclusions est appuyée par une série de résultats attestant notamment que le document parle de l’explorateur italien. Sur la carte est en effet représenté le blason de Marco Polo à coté d’une représentation du détroit de Béring séparant la Sibérie de l’Alaska. Si le document s’avère authentique, cela voudrait dire que le navigateur a bel et bien découvert la côte ouest de l’Amérique.

Une carte découverte en 1930 

La carte sur laquelle a porté l’étude a été dessinée sur un peau de mouton. Elle a été recueillie par la Bibliothèque du Congrès dans les années 1930 après avoir été retrouvée parmi 14 documents dans une malle appartenant à un citoyen américain d'origine italienne. Examinés pour la première fois en profondeur, ces documents semblent avoir été rédigés par Bellala, l'une des trois filles de Marco Polo.

Ils racontent la rencontre entre son père et un commerçant syrien de la péninsule du Kamtchatka, à l'extrême orient du continent asiatique. Selon le récit, les deux hommes et leur équipage auraient traversé ensemble le détroit de Béring et se seraient ainsi retrouvés en Amérique du Nord. Sur ces terres, Marco Polo aurait découvert un peuple portant des peaux de phoque, se nourrissant de poisson et vivant dans des abris "sous terre". 

Autant d'éléments qui ajoutent une certaine véracité à la théorie. "Cela signifierait qu'un Italien a appris l'existence de la côte ouest de l'Amérique du nord ou en a entendu parler par des Arabes ou des Chinois", a expliqué Benjamin B. Olshin, historien et auteur du livre The Mysteries of the Marco Polo Maps.

L'authenticité du document encore à confirmer

Il reste toutefois quelques zones d’ombre à éclairer avant de réécrire l’histoire. En effet, certains doutes subsistent encore quant à l'authenticité de ces 14 documents et pour cause, Marco Polo n'a jamais mentionné lui-même ce périple ni la région dans ses récits de voyages. Une omission qui peut être justifiée par ses derniers mots prononcés à l’aube de sa mort : "Je n'ai pas écrit la moitié de ce que j'ai vu".Il est cependant plus difficile d’expliquer la date des documents. Selon les analyses au carbone, ceux-ci dateraient du XIVème ou XVème siècle. Ainsi, même s’ils sont authentiques il ne s’agit pas de l’original mais d’une copie plus récente. Quoi qu’il en soit, les documents restent tout de même antérieur à la découverte officielle du détroit de Béring attribuée en 1728 au navigateur danois Vitus Bering.