Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 4 novembre 2014

Des amoureux s’approprient le pont de la Poya


Un cadenas de l’amour a été accroché sous la première arche du pont de la Poya, côté cimetière


Le pont de la Poya pourrait-il devenir un pont de l’amour? Deux amoureux ont accroché un cadenas à l’ouvrage fribourgeois. Et cette démarche pourrait bien être suivie par d’autres valentins, puisqu’elle circule déjà sur Facebook. Si ce geste séduisait massivement les amoureux pourrait-il représenter une menace pour la nouvelle structure?

A Paris, le pont des Arts s’est mué en un célèbre «porte-cadenas». Si célèbre qu’une de ses grilles s’était effondrée en juin dernier, cédant sous le poids de plusieurs centaines de kilos de métal. La mairie de Paris a pris des mesures en septembre pour empêcher ce rituel, remplaçant les grilles par des panneaux vitrés.

Pour rappel, cette pratique des «cadenas de l’amour» s’est répandue de par le monde ces dernières années. Après avoir accroché un cadenas symbolisant leur amour, les couples jettent la clé dans le cours d’eau enjambé par le pont choisi.

Le Service de l’ingénieur cantonal ne semble pas prendre la menace au sérieux. «Tant que ces accrochages restent isolés, nous n’avons aucun soucis pour le pont de la Poya», précise Corinne Rebetez, porte-parole de la Direction de l’aménagement, de l’environnement et des constructions. «Ses barrières de protections sont solides.»

Et si ces gestes se multipliaient? «Nous envisagerons alors de les faire enlever», répond Corinne Rebetez. «Mais pour l’instant, nous sommes plutôt contents: c’est un ouvrage public et ce genre de démarche est un signe que les Fribourgeois s’approprient le pont!»

Reste que les conséquences esthétiques d’un amoncellement de cadenas risquent bien d’interpeller certains Fribourgeois.

Une autre question se pose: ce geste est-il légalement punissable? Il n’existe aucune base légale pour poursuivre automatiquement les auteurs de tels accrochages, explique Isabelle Pauchard, porte-parole de la Police cantonale fribourgeoise. «Il faudrait le dépôt d’une plainte, par exemple par un service cantonal, pour qu’une procédure soit engagée.»

Au final, les seuls à subir les désagréments de ce cérémonial pourraient bien être les canards ou les poissons qui verraient pleuvoir des clés dans la Sarine…


Sur le même sujet :

Le pont de la Poya pourrait-il devenir un pont de l'amour?

Stéphanie Buchs