Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 13 novembre 2014

«Ne touchez pas aux cloches de vaches!»


Une thèse de doctorat soutenue à l'EPFZ conclut que le bruit et le poids des cloches portent atteinte à la santé des animaux. © Vincent Murith/La Liberté



L'Ecole polytechnique fédérale de Zurich (EPFZ) a eu l'outrecuidance de s'attaquer aux cloches des vaches, s'émeut le lobby paysan au Conseil national. Le Conseil fédéral se retranche derrière la liberté de la recherche.

Dans une interpellation «Etude EPFZ sur les cloches des vaches» signée par 28 collègues, le Fribourgeois Jacques Bourgeois (PLR) dénonce une thèse de doctorat soutenue à l'EPFZ. Cette recherche conclut que le bruit et le poids des cloches portent atteinte à la santé des animaux. «Nous ne pouvons pas accepter que des deniers publics soient ainsi vilipendés !», s'étrangle le directeur de l'Union suisse des paysans. Et d'accuser les chercheurs de ne rien connaître de la réalité du terrain et de remettre en question «nos traditions, nos us et coutumes».

Poser un GPS à la place d'une cloche est une idée saugrenue, selon le Fribourgeois. Comment alors retrouver le bétail dans les régions sans couverture de réseau ?

Dans sa réponse publiée jeudi, le Conseil fédéral n'entend pas s'exprimer sur la légitimité de cette étude, ni imposer de marche à suivre aux Ecoles polytechniques. Car il attache la plus grande importance à la liberté de l'enseignement.

Le gouvernement fait néanmoins remarquer qu'une des missions de la recherche est d'étayer le discours sociétal et que la question des cloches des vaches fait débat depuis longtemps. La recherche a aussi permis à la Suisse d'être l'un des pays les plus respectueux des animaux de rente.

ATS