Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 5 février 2015

Daech : religion de l’interdit et du verrouillage de l’intelligence


Daech : organisation terroriste qui repousse toute forme de culture dans le but de supprimer
 la liberté de pensée des populations qu'elle contrôle



Le livre est l'objet emblématique de la pensée. Il est un symbole de réflexion intellectuelle. Daech cherche à les détruire pour en imposer un, le seul qui compte à leurs yeux: le Coran.

Le livre est le symbole de la liberté, de la pensée, ce qui va à l'encontre du système extrêmement bête de Daech. On a vu plusieurs fois le même schéma au cours de l'Histoire. Des soi-disants porte-parole de l'islam qui disent que le bon livre est le Coran et que tous les autres doivent être jetés à la poubelle.

On a l'impression que conquérir un pays en tuant les habitants ne suffit plus, qu'il faut aussi détruire leur support de pensée, les livres.

Les djihadistes de Daech ne sont pas des intellectuels de l'islam ou des croyants véritables. Ils font de l'argent en répandant la terreur.

Comme bon nombre d'organisations terroristes, Daech prône une application extrêmement sévère de la Charia, qui selon leur interprétation, exclurait la musique. Le groupe qui a pris possession de Raqa, au nord de la Syrie, a interdit à la population de jouer de la musique. Ils ont décidé d'interdire la vente de CD et de chaînes hi-fi, et de diffuser de la musique dans les voitures, les bus, les magasins, et partout ailleurs.

Daech qui estime que les statues sont de l'idolâtrie, a ainsi dynamité de nombreuses églises et autres monuments, sanctuaires des patrimoines chrétiens, juifs ou musulmans. Ainsi, la tombe du prophète Jonas et de nombreuses statues à Mossoul ou encore des palais assyriens dans les zones de Daech ont été «dynamités ou détruits».

Toutes ces attaques contre la culture visent à recréer et unifier un nouveau peuple autour de nouvelles valeurs, ainsi qu'à faire oublier leurs propres origines aux habitants. La culture représente tout ce qui pourrait s'élever contre eux. La culture permet de combattre avec des mots, la culture est l'ennemie de tous ces gens-là. Ils ne veulent voir ni des humains ni des livres.

Daech mérite incontestablement le titre du culte le plus ordurier et ignominieux de toute l’histoire des religions. Ses prouesses civilisationnelles, fruit d’influences multiples et plurielles, fortement marquée par l’art militaire berbère ainsi que l’apport conjugué des autres peuples islamisés par le fil de l’épée, elles ne sont qu’un mirage du désert lunaire et des grains de sable figés dans la météorite noire vénérée par des incultes.

Ce qui en dit long sur la nature polythéiste et fétichiste de cette pseudo religion…

Si la chrétienté a vu apparaître en son sein, au XIIe siècle, le cancer de l’Inquisition, elle s’en est immunisée officiellement en 1965 avec la disparition du Saint Office et son remplacement par la Congrégation de la Doctrine de la Foi. Sans pour autant que les pays chrétiens aient attendu le Vatican pour tourner la page de l’Inquisition.

Contrairement aux idées véhiculées par Daech pour justifier les dérives ordurières de leur religion, l’Inquisition n’est pas consubstantielle au christianisme. Elle fut une parenthèse dans son histoire mais en aucun cas sa sève nourricière, son liquide rachidien et son souffle de vie.

Daech ne peut survivre que dans un environnement liberticide, obscurantiste, inquisitorial, hyper répressif, intolérant, avec une mise totale et absolue des dogmes sur la vie des hommes. C’est une religion de l’interdit et du verrouillage de l’intelligence. Incompatible avec la vie humaine qui reconnaît à l’homme la faculté de réfléchir, de raisonner et de penser les choses par lui-même.

Selon Daech, l’homme ne naît pas humain, il naît esclave d’Allah qui est son propriétaire et seul maître de sa vie. Exit le libre-arbitre et la liberté de conscience.

Daech : le prédicateur de la fiente humaine distillée dans des cerveaux des masses incultes, analphabètes, abêties par un endoctrinement religieux intensif et permanent, frustes et fanatiques.

Daech avance par la peur de se faire trancher la tête comme au temps de cet Ange noir de la mort qu’était Mohamed. Il ne laissait aucune chance à ses opposants, à ceux qui se moquaient, ou doutaient de l’authenticité de son message.

Daech a atteint les sommets himalayens de l’abjection humaine. Daesh puise directement ses sources dans le caractère aride, cruel, inhumain, sanguinaire, oisif, vulgaire et barbare, et de la rigidité de leur pensée dogmatique, qui n’est rien d’autre qu’un maelstrom de suprématisme, de racisme, d’antisémitisme, d’ultra-violence, de solution finale pour les infidèles, les insoumis et les « croisés », de colonialisme, d’inquisition et de terrorisme.

Certaines civilisations sont égales entre elles dans la barbarie humaine, mais certaines ont brisé les chaînes de la barbarie et ont inondé le monde de la lumière et des libertés, tandis que d’autres, qui tardent à le faire. et qui sont plutôt enclines à éteindre cette lumière pour plonger le monde dans l’obscurité obscurantiste. N’est-ce pas le cas des islamistes dans les pays de l’hiver intégriste et qui inquiètent et effraient leurs compatriotes qui croient en la vertu de la lumière universelle, celle des droits de l’homme et du citoyen, né dans une terre chrétienne.

Le Levant est pour l’instant en proie à un torrent de boue nauséabonde déversée sur lui par les djihado-terroristes de Daech fidèles. Un islam de l’effroi, celui du pillage, du butin, du viol des captives, de la rançon, de l’esclavage, du butin, de la nécrophilie, de la décapitation et des têtes de l’ennemi clouées sur un piquet.

Il est à douter que Daech dont les neurones sont contaminés, puissent comprendre un jour le vrai sens premier de la civilisation celle qui apaise et pacifie la vie des hommes, rend à la moitié féminine de l’humanité la maîtrise de son destin, et reconnaît les mêmes droits et devoirs à tous les hommes.

Une civilisation est une communauté de destins humains et non de destins religieux.

On pourrait conclure en reprenant Heinrich Heine: “Là où on brûle des livres, on finit par brûler des hommes”.

Egger Ph.


Timbuktu

film d‘Abderrahmane Sissako, récemment nommé aux Oscars et aux César