Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mardi 3 mars 2015

2% de croissance économique en 2014 en Suisse


Le PIB helvétique a progressé de 2% l'année dernière, avec une hausse de 0,6% au seul quatrième trimestre. Consommation des ménages et secteur public ont été des moteurs de croissance.

Le produit intérieur brut (PIB) de la Suisse a affiché une solide progression de 2,0% en 2014, après 1,9% l'année précédente, selon une première estimation du Secrétariat d'Etat à l'économie (Seco) dévoilée mardi. Le moral des entrepreneurs accuse cependant le coup en début d'année après l'abandon du cours plancher.

Au seul quatrième trimestre, l'économie helvétique a crû de 0,6% sur un trimestre, après une accélération de 0,7% entre juillet et septembre. Ce montant est supérieur aux +0,1% à +0,5% anticipés par les économistes interrogés par AWP.

La croissance sur les trois derniers mois de l'année écoulée a été atteinte "grâce à l'influence positive exercée par les dépenses de consommation des ménages et le secteur public, ainsi que par la balance commerciale des biens", a souligné le Seco dans un communiqué.

L'industrie manufacturière, les activités financières, les activités immobilières et les administrations publiques ont également contribué à la croissance du PIB, selon le Seco.

Sur le dernier trimestre, le taux de croissance de la consommation des ménages a ralenti à +0,3% sur un trimestre, contre +0,6% au trimestre précédent. Les dépenses des administrations publiques ont par contre augmenté à +1,9%, contre +0,7%.

Autre fait marquant, les investissements dans la construction se sont repliés de 1,4%, après +0,7% entre juillet et septembre. Côté commerce extérieur, le total des exportations de biens a pris l'ascenseur en fin d'année à +12,6%, contre +5,3%.

Sur l'ensemble de l'exercice passé, la consommation des ménages a freiné à +1,0%, après +2,2% en 2013. Les dépenses des administrations publiques ont ralenti à +1,1%, contre +1,4%.

A l'instar du dernier trimestre, le secteur de la construction a marqué le pas l'année dernière avec des investissements dans la construction à +0,9%, contre +1,2% en 2013.

Le secteur des exportations a fait grise mine, avec un total des exportations des bien en recul de 10,1% en 2014 après un bond de 18,9% l'exercice précédent. La baisse a été particulièrement marquée au premier (-3,2% sur un trimestre) et au deuxième trimestre (-11,1%).

PAS DE DOMMAGE DURABLE

Selon les économistes de VP Bank, le dernier partiel a été particulièrement bon, profitant d'exportations "solides". Les dépenses publiques ont également soutenu la croissance. Le franc était déjà à un niveau élevé par rapport aux principales devises l'année dernière, mais les exportateurs ont affiché de bonnes performances.

Si le franc se stabilise à un taux de change de 1,05 franc pour un euro (actuellement 1,072 EUR/CHF), "les exportations suisses ne devraient pas subir de dommage durable", ont souligné les spécialistes de la banque. Ces derniers ne tablent pas sur une récession cette année.

L'économie helvétique a "créé la surprise" en fin d'année, selon l'institut de recherche BakBasel. Les économistes ont cependant rappelé que la progression au dernier trimestre était aussi à mettre au compte d'une faiblesse des importations. Les principaux moteurs de croissance (consommation des ménages, investissements bruts, exportations) ont montré des signes de faiblesse.

De nombreux instituts ont revu à la baisse leurs prévisions de croissance 2015 après l'abandon du taux plancher. BakBasel et le KOF tablent respectivement sur une récession de 0,2% et 0,5%, tandis qu'UBS mise sur un PIB de +0,5% et Credit Suisse sur +0,8%.

Le contrecoup, après la décision de la Banque nationale suisse (BNS), est particulièrement visible en février, selon la dernière enquête mensuelle du Centre de recherches conjoncturelles de l'ETH. Le KOF a constaté en février une dégradation dans "pratiquement tous les secteurs d'activité", l'industrie de transformation accusant particulièrement le coup.