Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 2 avril 2015

Adi Hueda, 4 ans, a été terrifiée lorsqu'un journaliste l'a prise en photo croyant que c'était une arme


Osman Sagirli, photo-journaliste turc, a confirmé avoir photographié la petite Hudea. 
Image: Twitter


Pris en 2012 par un photojournaliste, le cliché émouvant d'une fillette syrienne refait surface après avoir été relayé par une autre reporter pour témoigner du quotidien concret d'enfants qui s'habituent à l'horreur et l'inacceptable. On y voit Adi, une enfant de 4 ans, lever les bras pensant qu'on s'apprête à l'abattre...

Des enfants qui s'habituent à l'horreur et l'inacceptable. C'est l'histoire de ce cliché. Triste et glaçant. Un cliché pris en 2012 par Osman Sagirli. Il est photojournaliste. Il ne se doutait qu'il ferait le tour du web, sur Twitter principalement, 3 ans plus tard. Tout ça grâce à une autre reporter photo, la Palestinienne Nadia Abu Shaban. Cette dernière a tweeté le cliché. Résultat : plus de 13.000 retweets.

L'histoire : Adi, 4 ans, a perdu son père dans les bombardements à Hama. Elle est désormais réfugiée dans le Camp Atmen, à la frontière turque, avec sa mère et ses trois frères et soeur. Habituée à l'horreur et aux exécutions sommaires, elle croit que sa fin est venue lorsque le photographe dégaine... son appareil que l'enfant confond avec une arme pour immortaliser leur rencontre. Aussitôt, elle lève les bras en signe de reddition et attend fébrilement que son interlocuteur tire. Voilà le terrible réflexe d'un enfant plongé au coeur du conflit syrien...

Pour rappel : les Nations-Unies considèrent la crise syrienne comme l'une des plus grandes catastrophes humanitaires au monde. Actuellement, 5,6 millions d'enfants syriens sont en situation de détresse.

La peur qui se lit dans ses yeux a provoqué une vague d'émotion sur Twitter. Mais que fait-elle exactement? La fillette lève les bras en signe de reddition, les lèvres serrées. La BBC a retrouvé l'auteur de ce cliché. Osman Sağırlı, photojournaliste turc, a confirmé avoir immortalisé la petite Hudea, âgée de 4 ans. C'était en décembre, dans le camp de réfugiés syriens d'Atmeh, à la frontière turque.

«J'ai sorti mon appareil photo et elle a pensé que c'était une arme», a-t-il expliqué. «Je n'ai réalisé qu'après coup qu'elle était terrifiée. D'habitude les enfants s'enfuient ou alors se cachent le visage. Mais elle s'est mordu la lèvre et a levé les mains en l'air.»

L'image a été publiée dans un journal turc en janvier. Elle a d'abord circulé sur les réseaux turcs avant d'être relayée en Europe la semaine dernière.

A méditer !

Egger Ph.