Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 8 avril 2015

La bière suisse pourra bel et bien se prévaloir d'un label helvétique



Le Conseil fédéral est prêt à adoucir les critères d'application de la nouvelle législation dite «Swissness» qui devrait entrer en vigueur en 2017. Enjeu: l'eau utilisée. La nouvelle loi fixe une série de critères pour pouvoir déclarer un produit «suisse». Même si des exceptions sont prévues, les matières premières utilisées sont déterminantes. Ainsi, pour les denrées alimentaires, il faudra au minimum 80% de matières premières helvétiques.

L'eau pose toutefois un problème. L'ordonnance mise en consultation en juin dernier proposait de l'exclure du calcul. Raison évoquée: il suffirait d'en rajouter beaucoup dans un produit pour qu'il soit estampillé suisse. Des exceptions étaient toutefois prévues pour l'eau minérale naturelle ou de source.

Ordonnance adoptée l'automne prochain

Cette proposition a fâché l'industrie des boissons et les brasseurs. Une bière, composée essentiellement d'eau helvétique et de houblon ou de malt étranger, ne pourrait pas être estampillée suisse. Contrairement à une boisson gazeuse contenant du sucre suisse, puisque ce dernier est pris en compte dans le calcul. Le gouvernement est prêt à revoir sa copie, a confirmé l'Office fédéral de l'agriculture revenant sur une information parue dans plusieurs journaux romands. Il devrait adopter l'ordonnance définitive à l'automne après la consultation des commissions des affaires juridiques des deux Chambres.

L'eau sera prise en considération lorsqu'elle constitue une part déterminante d'une boisson, par exemple pour la bière ou les eaux minérales aromatisées. Pas question en revanche de l'intégrer au calcul si elle ne sert qu'à diluer du concentré de fruit (un jus d'orange deviendrait vite suisse). L'ordonnance ne réglera pas le sort de tous les types de boissons. L'examen de cas particuliers doit rester possible et les attentes des consommateurs pris en compte.

ATS