Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

vendredi 24 juillet 2015

Gengis Khan, cavalier de l’apocalypse





Les conquêtes foudroyantes de Gengis Khan, né vers 1160, mort en 1227, chef unificateur des clans mongols, dont le nom fut synonyme d’effroi pour tous les peuples passés sous son joug.

Les royaumes tremblaient en entendant son nom autant que la terre sous les sabots de ses hordes lancées au galop : Gengis Khan (« roi universel » en mongol) fut ce guerrier impitoyable qui, en 1206, devint le premier chef de toutes les tribus nomades de Mongolie. Il est né aux alentours de 1165 dans les steppes d’Asie centrale sous le nom de Témüdjin (« celui qui frappe le fer »). La légende lui attribue des origines surnaturelles : il serait venu au monde en serrant dans son poing un caillot de sang en forme d’osselet, signe d’un avenir glorieux. Son enfance semble pourtant le condamner à une vie misérable : après le meurtre de son père, il est exclu de son clan et récupéré par celui de l’assassin, qui garde ainsi un œil sur lui. Son destin sera tout autre. Il se prépare à la longue conquête d’un empire…

Le plus vaste empire de l’histoire

Fondé sur L’histoire secrète des Mongols, manuscrit datant du XIIIe siècle probablement écrit par le fils adoptif de Gengis Khan, ce documentaire-fiction regorge de spectaculaires scènes d’action et de batailles équestres. Tourné en Mongolie, dans les paysages somptueux de la steppe, avec des figurants et des acteurs autochtones, il déroule la vie familiale, nomade et militaire de Témüdjin. Le futur Gengis Khan, qui se présente comme un moraliste et un justicier, poursuit ce qu’il considère comme une mission divine. Jusqu’à ce qu’il devienne le souverain du plus vaste empire qu’un homme ait jamais dirigé, plus étendu que celui d’Alexandre le Grand et que l’Empire romain. Ses armées, redoutables machines de guerre, ont régné sur la Chine, la Perse et une partie de la Russie, allant jusqu’à Téhéran à l’ouest et jusqu’à la Volga au nord.

En 1227, Gengis Khan tombe de cheval au combat et meurt. Le mystère du lieu où il est enterré, tenu secret par ses escortes qui assassinèrent tous les témoins, passionne encore historiens et archéologues.