Le couple d’avocats devenu propriétaire du mythique restaurant jurassien conservera les tenanciers actuels.
Elodie, la gilberte de courgenay de 2015
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C’est un soulagement pour les amoureux du patrimoine: vendu aux enchères, l’hôtel-restaurant de la Petite Gilberte de Courgenay restera comme il est! «Ce bâtiment est une pièce d’identification pour les Romands et les Alémaniques. Nous souhaitons lui attribuer la place que cet hôtel mérite dans la mémoire suisse», promettent Evelyne et Bruno Bernasconi.
Les nouveaux propriétaires ont payé 930’000 francs pour l’hôtel et une salle annexe. Les villageois venus hier au restaurant les ont félicités. Pour le couple de tenanciers Jacqueline Boillat et Philippe Lapaire, «c’est un soulagement».
Hier, pendant la vente, deux couples appenzellois entraient au restaurant en fredonnant la chanson: «C’est la petite Gilberte, Gilberte de Courgenay». «C’est le film avec l’actrice Anne-Marie Blanc qui a popularisé ce pan d’histoire», indiquent d’une même voix Priska et Emil Frichknecht et Erna et Robert Waldburger, de Schwellbrunn (AR).
Le restaurant
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La vente d’hier découlait de la faillite de la Fondation Gilberte de Courgenay. Pressé par ses enfants, le mécène Moritz Schmidli voulait quitter le navire en réclamant le remboursement de la moitié de son prêt d'un million de francs.
La Gilberte
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L'Hôtel de la Gare à Courgenay est devenu célèbre en Suisse pour sa légendaire serveuse qui connaissait "300'000 soldats et tous les officiers" selon la légende. Au cinéma, ce personnage soutient le moral des soldats suisses mobilisés entre 1914 et 1918.
L'Hôtel de la Gare de Courgenay avait fermé ses portes en 1997, le restaurant n'étant pas rentable. Pour éviter la disparition de cet établissement public, des citoyens s’étaient regroupés pour créer une fondation. Mais la plupart des membres jurassiens ont quitté le navire en 2008.