Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

dimanche 5 juillet 2015

Nous sommes tous des enfants d’Athéna


Ζήτω η Ελλάδα !
Vive la Grèce !


Έλληνες
Να εισαι περιφανος !
Ελευθερία ζήτηση της αρετής και τόλμη

Grecs
Soyez fiers de vous !
La liberté demande de la vertu et de l’audace 





La Grèce que nous aimons

Celle qui s’est réfugiée, pour nombre d’entre nous, dans les pages chaleureuses de Michel Déon, de Jacques Lacarrière et son Dictionnaire amoureux de la Grèce ou de Lawrence Durrell, qui nous fait aimer ce pays qui, quoi qu’il arrive, tel le phénix, renaîtra toujours de ses cendres. Même dévoyé par le régime des colonels qui en avaient fait leur emblème, le phénix demeure le symbole de la renaissance nationale pour des peuples en lutte. Un symbole on ne peut plus d’actualité…

Quoi qu’il arrive, la Grèce survivra car nous lui devons tout, nous en sommes les débiteurs. Car la fondation de l’Europe ne commence pas chez les épiciers grippe-sou de Bruxelles, ni dans les traités tarabiscotés de Rome ou de Maastricht, mais sous les cariatides pillées du temple d’Athéna où Ernest Renan avait eu ces mots prophétiques :

Le monde ne sera sauvé qu’en revenant à toi, Athéna, en répudiant ses attaches barbares. Courons, venons en troupe. Quel beau jour que celui où toutes les villes qui ont pris des débris de ton temple, Venise, Paris, Londres, Copenhague, répareront leurs larcins, formeront des théories sacrées pour rapporter les débris qu’elles possèdent, en disant : “Pardonne-nous, déesse ! C’était pour les sauver des mauvais génies de la nuit”, et rebâtiront tes murs au son de la flûte, pour expier le crime de l’infâme Lysandre !

Comme Ernest Renan en 1865, Européen prémonitoire, dans sa merveilleuse Prière sur l’Acropole, aujourd’hui, plus que jamais, nous sommes tous des enfants d’Athéna, solidaires des Grecs dans leurs heurs ou malheurs… Toute une Grèce à rebâtir !




Egger Ph.