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mardi 24 novembre 2015

Les Britanniques veulent sortir de l'UE suite aux attentats de Paris


© Toby Melville Source: Reuters
Londres va-t-elle dire adieu à Bruxelles ?



Alors qu'un référendum sur cette question devra se tenir en 2017, la majorité de l'opinion publique britannique souhaiterait sérieusement quitter l'Union Européenne, guidée par l'anxiété suite aux attentats de Paris et sur fond de crise migratoire.

Londres va-t-elle dire adieu à Bruxelles ? Un sondage effectué pour le média The Independent a montré que plus de la moitié (52%) de l'opinion publique au Royaume-Uni souhaiterait que leur pays sorte de l'Union européenne.

L'enquête a été réalisée sur 2000 personnes par l'agence ORB, entre mercredi et jeudi dernier, juste après les attentats de Paris qui ont fait 130 morts et 352 blessés.

Elle pourrait refléter l'inquiétude que ressentent les Britanniques au sujet de la terreur djihadiste sur le sol européen, mais également de la crise migratoire qui se poursuit, des centaines de réfugiés continuant à arriver sur les côtes grecques.

Cependant, même si pour la première fois, l'opinion britannique semble basculer dans l'euroscepticisme, les partisans de l'UE restent nombreux (48%) et selon The Independent, le fort mouvement de solidarité de Londres envers la France depuis les attentats de Paris pourrait, au contraire, faire repartir à terme le sentiment pro-européen.

De plus, on constate un véritable fossé générationnel quant à cette question, puisque le mois dernier, près de 70% des 18-24 souhaitaient rester dans l'UE et 62% des plus de 65 ans voulaient que le pays en sorte. Quant au taux d'indécis, il serait actuellement autour de 18% selon l'enquête.

Matthew Goodwin, professeur de sciences politiques à l'Université de Kent, a récemment publié un livre qui montre les liens inéluctables entre euroscepticisme et migrants.

Il y établit notamment que les personnes indécises sur le sort du Royaume-Uni pourraient basculer dans le camp du «Non» à l'UE en raison de leur opinion sur l'arrivée massive de réfugiés en Europe.

«L'immigration est au cœur de l'euroscepticisme en Grande-Bretagne», a-t-il déclaré. Il a en effet constaté que les électeurs qui croient que les immigrants ont un impact négatif sur l'économie, l'Etat et la culture du bien-être sont 16 fois plus susceptibles de soutenir le Brexit.