Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 20 avril 2016

Des députés fribourgeois s'inquiètent du placement de la fortune cantonale



Certains parlementaires socialistes fribourgeois estiment n'avoir jamais reçu de réponse satisfaisante au sujet du placement de la fortune du canton, qui s'élève à plus d'un milliard de francs.
La fortune cantonale provient, pour l'essentiel, du produit de la vente de l'or excédentaire de la Banque nationale suisse (BNS) en 2005. Après avoir payé l'intégralité de sa dette, le canton de Fribourg se trouve ainsi à la tête d'une fortune qu'il faut gérer.

Des députés reprochent au Conseil d'Etat son manque d'information et son manque de vision sur l'utilisation de cet argent. "A défaut d'avoir la moindre idée sur l'utilisation de cette fortune, j'espère au moins que le Conseil d'Etat en préserve sa substance et qu'elle est placée dans un endroit sûr, sur des produits sûrs", relève le socialiste Pierre Mauron. "Et j'espère qu'on a pu également éviter des intermédiaires financiers extérieurs et que cet argent n'est pas placé à des taux négatifs." Le président du PDC André Schoenenweid s'interroge aussi sur son rendement.

"Nous plaçons notre argent en toute sécurité"

Le directeur cantonal des Finances, Georges Godel, se veut rassurant. "Nous plaçons notre argent vraiment en toute sécurité auprès de banques de premier ordre - je ne vais pas faire de la pub pour les banques, mais vous pensez bien que l'Etat de Fribourg travaille aussi avec sa banque cantonale", répond le conseiller d'Etat. "Nous n'avons pas d'intérêts négatifs, on n'en a jamais payé ces dernières années. Et l'Etat ne recourt pas à des intermédiaires pour ses placements."

Georges Godel réfute en outre le fait de manquer de transparence. Les comptes d'Etat seront à la disposition des citoyens sur internet dès la semaine prochaine, rappelle-t-il.

Maurice Doucas