«Ce n'est pas seulement le plus gros paquebot du monde, le plus respectueux de l'environnement, c'est aussi le plus cher jamais construit», lui a répondu Richard Fain, PDG de RCCL. La compagnie basée à Miami, en Floride, a déjà fait construire 12 navires à Saint-Nazaire, depuis le Sovereign of the seas, déjà «le plus grand navire du monde» quand il a été livré en 1987.
La construction du paquebot, plus long que la Tour Eiffel (312 mètres) et dix fois plus lourd, a représenté depuis le 23 septembre 2013 dix millions d'heures de travail pour les quelque 2500 salariés de STX et ses sous-traitants.
Contrat d'un milliard
STX France avait arraché en décembre 2012 ce contrat de près d'un milliard d'euros (1,11 milliard de francs), après près de deux ans sans commande. Les deux premiers paquebots de la classe Oasis, Oasis of the seas et Allure of the seas, avaient été aussi construits par STX, mais à Turku, en Finlande.
Harmony of the seas émettra 20% de CO2 en moins par passager et par jour que les deux premiers paquebots de la classe Oasis.
Depuis ce contrat record, l'horizon s'est éclairci pour les ex-Chantiers de l'Atlantique, qui ont livré d'autres paquebots mythiques, le Normandie (1935), le France (1960) ou plus récemment le Queen Mary 2 (2003). Onze autres navires doivent sortir des cales de Saint-Nazaire, sur la Côte atlantique, d'ici à 2026, dont le jumeau de l'Harmony, du même gabarit, livrable en mars 2018.
Le dernier-né de Royal Caribbean doit quitter son berceau dimanche à la mi-journée à destination de Southampton pour sa croisière inaugurale. Il rejoindra ensuite son port d'attache, Barcelone, pour entamer ses croisières d'une semaine en Méditerranée, où il sera exploité jusqu'à fin octobre, avant d'être repositionné dans les Caraïbes.
ATS