Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

jeudi 26 mai 2016

Le Soir relaie les alarmistes du climat : mensonges à la pelle


Le quotidien belge, Le Soir, a perdu depuis longtemps toute crédibilité sur les questions environnementales et énergétiques, dans la mesure où ses pages sont noyautées par quelques Ecolos porteurs de carte du parti, suffisants et qui considèrent que leur rôle de « journaliste » est de faire passer les messages de Nollet (Ecolo), van Ypersele (GIEC) et consorts.


El Nino et la Nina, deux effets climatologiques bien connus, qui n’ont rien à voir avec le pseudo-réchauffement climatique du GIEC, mais Le Soir fait le lien. Lamentable.


Le journaliste cycliste, de Muelenaere, publie ainsi, un article se référant à plusieurs études qui lient le réchauffement changement climatique aux migrations que nous vivons. On avait déjà entendu van Ypersele prétendre maladroitement que la fuite des Syriens de leur pays avait probablement des raisons climatiques également… Une sottise monstrueuse de plus lorsqu’on connait l’horreur de la guerre civile et de religion qui sévit dans ces régions, mais ici c’est plus insidieux et un peu moins bête.

Le journaliste de Muelenaere et les auteurs de l’étude citée, qui sont plutôt des « Sciences po » que des Sciences tout court, c’est tout dire et des sources ONU tentent de ranger le phénomène pendulaire régulier « El Nino » avec le fameux « réchauffement » climatique, qui, selon les amis de van Ypersele au GIEC, serait d’origine humaine, ce qui est très loin d’être prouvé…

Le phénomène El Nino est un courant côtier saisonnier chaud au large du Pérou et de l’Équateur. Le terme désigne, maintenant par extension, le phénomène climatique particulier de l’extension vers le Sud du courant chaud péruvien. Il occasionne un cycle de variation de la pression atmosphérique globale entre l’Est et l’Ouest du Pacifique, nommé l’oscillation australe et les deux phénomènes sont réunis sous le titre de ENSO (El Niño-Southern Oscillation).


Voilà que le phénomène climatologique d’El Nino « s’intègre » 
dans le « changement » climatique du GIEC : faux et volontairement faux dans le chef du Soir.


El Niño est une conséquence régionale d’une perturbation dans la circulation atmosphérique générale entre les pôles et l’équateur. Son apparition déplace les zones de précipitations vers l’Est dans l’océan Pacifique et empêche la remontée d’eau froide le long de la côte de l’Amérique du Sud.

El Nino est une anomalie REGULIERE, qui n’a rien à voir avec les élucubrations du GIEC. Son influence se fait sentir dans le Pacifique, mais aussi dans l’Océan Indien et Atlantique, ainsi que sur le climat de plusieurs régions du globe.

Classer donc El Nino, « mine de rien » parmi les phénomènes du « réchauffement climatique » du GIEC est une grossière bêtise, volontaire. Alors, quand on y ajoute que des migrations de populations peuvent en découler (sécheresses, etc…), qui devront être prises en compte (par l’Europe bien sûr)…., le message est politique.

L’article du Soir, intitulé « Environnement : un facteur de crises et de migrations », essaie clairement de lier contre toute logique scientifique El Nino et le « réchauffement ». Dixit Le Soir : « El Niño touche 60 millions de personnes, dont 40 affectées par la faim, parmi lesquelles un million d’enfants.

Partout, les pressions environnementales sont aggravées par les conflits internes et vice-versa. 2015 n’est pas une exception, dit Oh Joon, président du conseil économique et social de l’ONU. Comme El Niño, ces événements seront récurrents et nécessitent qu’on se prépare à s’adapter. Les extrêmes météorologiques sont devenus plus fréquents suite au changement climatique qui apporte sécheresses, incendies, destruction de la production agricole, impacts sanitaires et déplacements de population ».

Nous y sommes : mélangez tout dans un shaker, ajoutez de l’El Nino, du réchauffement, du changement, une pincée de guerres (dues au changement climatique, évidemment) et voilà pourquoi vous devez accueillir une famille afghane chez vous! Vous comprenez?! C’est simple pourtant!

Et l’article de de Muelenaere conclut : « le changement climatique exacerbe les vulnérabilités existantes, menace la sécurité et les droits de l’homme ». Vous êtes invité à lire « l’Atlas des migrations environnementales, coécrit par François Gemenne (ULg et SciencePo Paris). Ben, tiens! Voilà El Nino qui menace les Droits de l’Homme! C’est bien malheureux….

Ca, c’est de la Science, Madame. Faites confiance au « Soir » pour vous informer.