Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

samedi 11 juin 2016

8 juin 1795 : La mort de louis XVII




Le 8 juin, les royalistes font mémoire de la mort de Louis XVII en 1795. Tous les royalistes ? Non.

Que cela plaise ou non, Louis XVII fut, dès l’âge de sept ans, un enfant martyr au sort atroce : séparé de sa famille (exécutée sauf sa sœur), rééduqué avec humiliation en vrai sans-culotte, puis abandonné et emmuré. Pour les uns il mourra d’une péritonite au milieu de ses déjections à l’âge de dix ans ; pour d’autres il fut enlevé, un peu avant sa neuvième année, et voué à un autre destin. Pour des raisons objectives et personnelles j’adhère à cette deuxième version et suis intimement persuadé que sa seconde vie, si elle lui fut moins pénible physiquement, elle le fut plus moralement…

Il n’y a pire crime que la persécution d’enfants et les Français feraient bien de recouvrer leur mémoire historique pour vivre sereinement cette année de « Sainte de Miséricorde », annoncée par le pape des Chrétiens. Car, c’est au nom de la « liberté », d’une certaine « démocratie » et des « droits de l’homme », qu’à cette époque de la révolution-terreur la guillotine et le sabre tuèrent des centaines de milliers de Français, dont une immense majorité de « petites gens » (les terroristes djihadistes n’ont rien à nous apprendre à ce sujet, pas même la mise en scène !). Certains historiens prétendent même que les moyens d’extermination des Vendéens, mis en œuvre par le Comité de Salut Public et la Convention, préfigurent ceux des régimes totalitaires (écrasement de la révolte de Tambov par Lénine, génocide des juifs par les nazis, génocide khmer rouge…). Et l’on peut même constater, non sans une certaine amertume, que la France fut souvent une terre d’accueil, voire de formation, des plus grands tyrans ou dictateurs, à considérer les passages dans ce pays des Lénine, Ho Chi Minh, Pol Pot, Khomeiny, Biya etc.

Aujourd’hui encore des observateurs avisés peuvent facilement constater les traces, qui perlent au coin des lèvres de certains orateurs politiques, de cette haine quasi congénitale qui s’était emparée des protagonistes de cette « révolution des têtes coupées ». Il serait temps de s’en défaire et de vivre un certain apaisement politique, à l’image d’autres nations que notre célèbre arrogance nationale nous empêche de prendre comme modèles.

Patrick Verro