Un sondage de l'institut Odoxa, pour Paris Match et I-Télé, dévoilé samedi, affirme que 93% des français n'approuvent pas les propos de Karim Benzema, qui ont fait polémique cette semaine. Dans une interview accordée à Marca, l'attaquant français du Real Madrid avait déclaré que Didier Deschamps avait «cédé à la pression d'une partie raciste de la France».
Non, Didier Deschamps n’est absolument pas raciste. Pis : il est, en réalité, la victime d’un racisme anti-Blanc qui a pignon sur rue, et d’une présomption de racisme frappant les Français dits de souche. Cette sombre affaire a été ourdie par la gauche sociétaliste et tous ses supplétifs. L’inénarrable Éric Dupond-Moretti, avocat people de son état, s’en cache à peine lorsque, défendant son protégé, il affirme : « Karim incarne la banlieue et tous ses travers. Et, au fond, ce que l’on reproche à ce gamin, c’est de ne pas s’exprimer dans un français académique. Et de là où il vient, vers là où il est allé, il n’y a pas de viaduc possible. »
La mauvaise foi de Maître Dupond-Moretti est édifiante. Ce qui est reproché à Karim Benzema est d’abord d’avoir été mis en examen dans une affaire qui impliquait aussi Mathieu Valbuena, victime d’un chantage par un groupe de racailles dont les responsabilités précises restent encore à déterminer. S’est rajoutée à ce triste tableau la déclaration incroyable de Karim Benzema qui, à la suite de ses amis Éric Cantona et Jamel Debbouze, s’est permis d’accuser Didier Deschamps d’avoir cédé à des pressions d’une « partie raciste de la France » en ne le sélectionnant pas.
« Selon que vous serez puissant ou misérable/Les Jugements de cour vous rendront blanc ou noir »
(extrait du poème de Jean de La Fontaine Les Animaux malades de la peste, qui n’a jamais été autant d’actualité).
La devise de Benzema : «N'assumez jamais vos responsabilités, victimisez-vous toujours !»
Le riche footballeur n’a fait que réciter la leçon qu’on lui a toujours apprise : « Si t’as des problèmes, c’est jamais ta faute, c’est la faute des racistes… »
Et puis, il a sauté aux yeux de tous que la déclaration du sportif était un peu déplacée, compte tenu de sa réputation de petit caïd et de maître-chanteur accessoirement, et aussi de la composition pour le moins cosmopolite de l’équipe de France de foot.
L’homme qui refuse obstinément de chanter « La Marseillaise » avant les matchs internationaux a bien affirmé qu’il n’était chez nous que pour le « business ». Son cœur est en Algérie.
Et si la classe politique française ne fait pas chorus derrière l’outrance de Karim, c’est qu’elle est consciente qu’aux yeux de la majorité des Français, la coupe est pleine, et que l’opinion ne suivrait pas. Marine Le Pen recevrait là, en effet, le petit coup de pouce qui pourrait bien faire la différence en 2017.
«Qu’il aille jouer dans son pays s’il n’est pas content !»
Marion Le Pen, elle, a un avis bien arrêté sur la question. Dans un tweet rageur, elle a repris une phrase du footballeur prononcée lors d’une interview : « Benzema : "L’Algérie c’est mon pays, la France c’est juste pour le côté sportif". Qu’il aille jouer dans son pays s’il n’est pas content ! » Avant de pester : « Né et formé dans notre pays, Benzema est devenu multi-millionnaire grâce à une France sur laquelle il crache aujourd'hui. Indigne ».
Egger Ph.

