Dès le 1er juillet, la dizaine d'actes législatifs distincts est remplacée par deux seules ordonnances, l'une sur la chasse, l'autre sur la protection de la faune et de la flore.
Les nouvelles ordonnances ont été préparées en étroite collaboration avec
la Fédération fribourgeoise des sociétés de chasse.
Image: Keystone
Chasseurs et protecteurs fribourgeois de la nature ne seront plus confrontés à l'avenir à une masse de règlements en tous genres. Dès le 1er juillet, la dizaine d'actes législatifs distincts est remplacée par deux seules ordonnances, l'une sur la chasse, l'autre sur la protection de la faune et de la flore.
Ces deux textes représentent une «simplification et une meilleure lisibilité» par rapport à la législation actuelle dont la lecture et la compréhension étaient devenues difficiles, écrit mercredi le Conseil d'Etat fribourgeois dans un communiqué. Cette dernière présentait en effet des redondances, voire parfois des contradictions.
Autre simplification, les règles saisonnières, qui faisaient l'objet d'une ordonnance particulière tous les trois ans, seront désormais fixées dans une ordonnance annuelle de la compétence du département.
Les nouvelles ordonnances ont été préparées «en étroite collaboration avec la Fédération fribourgeoise des sociétés de chasse». Pour la première fois du reste, le principe de la collaboration avec la fédération des chasseurs est ancré dans la législation, souligne le gouvernement.
La seconde ordonnance protège les mammifères et les oiseaux sauvages ainsi que leurs biotopes. Elle précise notamment le fonctionnement du fonds de la faune, qui finance en particulier les mesures de prévention et l'indemnisation des dégâts causés par la faune sauvage.
Deux nouvelles réserves
A l'avenir, seules les mesures agréées préalablement par le Service des forêts et de la faune pourront bénéficier d'une contribution financière, sous réserve des moyens à disposition du fonds, précise le Conseil d'Etat. Selon ce dernier, «de bons compromis ont été trouvés entre la protection de la nature et les chasseurs, notamment pour simplifier l'activité de chasse en misant sur la responsabilité individuelle».
Cette bonne entente s'est concrétisée par l'extension des zones protégées. La liste d'une quarantaine de réserves naturelles est complétée par deux nouvelles, à Bellechasse et au canal de La Bibera, toutes deux proches du pénitencier.
ATS