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jeudi 16 juin 2016

Le président de Bilderberg : “Le Brexit est extrêmement probable”


Henri de Castries, PDG de la société d’assurance AXA et Président de la Conférence controversée Bilderberg, a fait part de ses craintes sur un possible démantèlement de l’UE si les Britanniques votent en faveur d’un départ de l’Union lors du référendum qui se tiendra le 23 juin prochain.



“Ni le Royaume-Uni, ni l’UE ne sont prêts pour les négociations qui feraient suite à un vote en faveur du brexit le 23 juin”, a-t-il déclaré lors d’une conférence à Paris, le lendemain de la fin de la conférence de Bilderberg.

Cette année, cette dernière était organisée à Dresde et elle a rassemblé près de 130 personnes, pour la plupart dirigeants mondiaux, CEOs ou autres personnalités importantes. La Belgique était représentée par le Premier ministre Michel, le chef d’entreprise Thomas Leysen et Yasmine Kherbache, du parti sp.a.

Bien que des questions telles que Donald Trump, le Moyen-Orient et le “précariat” étaient à l’ordre du jour, c’est la possibilité d’un Brexit qui a dominé les débats.

“S’ils restent, la situation ne sera pas simple non plus et beaucoup de gens sous-estiment cela”, a jugé de Castries, précisant que le résultat du référendum sera interprété différemment de chaque côté.

“Si le Royaume-Uni vote le départ de l’UE, toute complaisance dans les négociations qui s’ensuivront encouragera d’autres pays à négocier des traitements spéciaux avec le bloc, ce qui menacera d’accélérer le démantèlement de l’Europe”, a conclu de Castries.


Dans les sondages, le camp du “Leave” (départ de l’UE) est maintenant sensiblement en tête, après que le tabloïd The Sun s’est prononcé lundi dans un éditorial en faveur du Brexit. La livre sterling et les marchés boursiers européens ont immédiatement chuté.

Deux sondages renforcent le camp du «Leave»

Deux nouveaux sondages publiés jeudi donnent vainqueur le scénario d'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne, à une semaine du référendum. Le sondage mensuel Ipsos-Mori a donné pour la première fois le camp du «leave» (partir) en tête, à 53% contre 47%, tandis que celui de l'institut Survation donne le camp du Brexit à 52%, contre 48% pour celui du maintien dans l'UE.

Le président du Conseil européen, Donald Tusk, a estimé jeudi à Helsinki qu'il était «difficile d'être optimiste» quant au référendum sur le Brexit au vu des sondages, jugeant qu'une sortie du Royaume-Uni de l'Union européenne n'aurait «aucun sens».

"Remain" ou "Brexit": la campagne dans sa dernière ligne droite«Il est très difficile pour nous aujourd'hui d'être optimistes, nous connaissons les derniers sondages», bien que «tout reste possible», a déclaré Donald Tusk à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre finlandais, Juha Sipilä. Le Royaume-Uni, a-t-il ajouté, est un «État-clé de l'UE» et en «sortir maintenant n'a aucun sens».

La BoE met en garde

La Banque d'Angleterre (BoE) a réaffirmé jeudi qu'elle considère le référendum sur l'UE comme le «plus gros risque immédiat» pour les marchés financiers britanniques et mondiaux, dans un communiqué accompagnant l'annonce d'un maintien de son taux directeur à 0,50%.

«Un vote en faveur d'une sortie de l'UE (Union européenne) altèrerait considérablement les perspectives de production et d'inflation, et ainsi le cadre» dans lequel la politique monétaire est établie, a prévenu la banque centrale britannique, qui estime que la croissance britannique risquerait d'être affaiblie.

Audrey Duperron