L'actrice française Sophie Maupu alias Sophie Maupu, dénonce sur Twitter la décision du tribunal d'application des peines qui a refusé la liberté conditionnelle à la détenue de 68 ans.
Sophie Marceau n'est pas d'accord avec la justice sur le maintien en détention de Jacqueline Sauvage et elle le fait savoir. L'actrice, qui s'était déjà mobilisée en janvier pour inciter le président Hollande à gracier la femme condamnée à 10 ans de prison, a partagé son indignation sur Twitter après l'annonce du tribunal d'application des peines de Melun. Ce dernier a retoqué, vendredi 12 août, la demande de liberté conditionnelle déposée par Jacqueline Sauvage.
D'après les magistrats, la médiatisation de l'affaire n'a pas permis à la détenue de 68 ans d'entamer une « authentique démarche de réflexion » sur son passage à l'acte après le meurtre de celui qui a violé ses filles et l'a battue pendant 47 ans. Une décision qui a déclenché l'indignation de plus de 96 000 internautes qui réclament désormais la libération immédiate et la grâce totale de Jacqueline Sauvage via une pétition en ligne.
« La Taularde » solidaire de la femme battue
Parmi les nombreux soutiens de la condamnée, Sophie Marceau a pris position en demandant : « Depuis quand la prison est-elle devenue un lieu propice à la réflexion. Encore une fois, le sort des femmes victimes de violence est non reconnu par la justice ! 10 ans de réflexion en cellule pour arriver à quelle conclusion ? Qu'elle méritait ce que son mari lui infligeait ? Finalement, c'est ce que la sentence de la justice laisse entendre. Le jour où notre société respectera le droit des femmes autant que celui des hommes est encore bien loin. »
L'actrice française a récemment pu se pencher sur la question des femmes incarcérées grâce au tournage de La Taularde, un film sombre dans lequel elle interprète une femme qui accepte d'aller en prison à la place de l'homme qu'elle aime. Sophie Marceau a d'ailleurs partagé la bande-annonce de ce film, dans la foulée de son coup de gueule, pour donner « un petit aperçu de la prison comme modèle de réflexion ».
Egger Ph.