Bienvenue dans la dissidence, les gars.
Les sympathisants de ce qu’il est convenu de nommer « la droite de gouvernement » se croyaient encore dans l’opposition. Ils ont compris, aujourd’hui, la réalité de la situation à travers l’action zélée du monde médiatico-politico-judiciaire.
La prompte (probable) mise en examen du Premier ministre-candidat vient parfaire le décor des abysses idéologiques dans lesquelles nous marinons.
Monsieur Fillon est trop droitier aux yeux de la minuscule mais puissante caste mondialiste qui aime à voiler puis violer les identités.
Monsieur Fillon veut user de prérogatives nationales vis-à-vis de la Russie et des États-Unis. C’est un crime.
Il parle aux chrétiens de droite. C’est un blasphème.
Il constate un climat de guerre civile, c’est un importun.
Ce sont là péchés capitaux aux yeux de la nouvelle et implacable Inquisition.
La classe régnante, encore appelée « deep state » – état profond – par les patriotes occidentaux, a choisi ses candidats : monsieur Macron, auréolé, madame Le Pen, diabolisée. C’est clos.
Ce choix est délibérément présenté de manière manichéenne, on gave industriellement les Français dans cette perspective. Ce sera la cirrhose ou le bannissement.
Les idéologues du mondialisme ont fini de rire. C’est la guerre, amis conservateurs. Vous êtes périmés. Table rase, comme chez les Khmers rouges, avec juste un peu de blanc dedans pour faire plus rose, c’est encore tendance. Missel, terroir, racines ? Ah ah ah, trop ringard, les gars, antédiluvien.
Vous êtes définitivement hors jeu
Nos élites de l’hyperplasie se sentent perdre pied. Au pire, pratiquer la politique de la terre brûlée ne sera pas pour leur déplaire : ils haïssent les nations. Le grand combat commence, qui occupera encore les enfants de nos enfants. Il n’est plus temps, pour le système ultralibéral mondial, de laisser ne fût-ce qu’une infime chance à ce monsieur Fillon qui ne s’est pas soumis en temps et en heure. Trop tard, l’élection se fera sans lui.
La guerre des grandes fortunes de l’ombre point à l’horizon, plus de place pour l’erreur stratégique sur l’échiquier de nos citoyens du monde habillés de brocard. Trump change la donne, il casse la matrice, ça hurle derrière les portes dorées des milliardaires de l’apocalypse.
Les mondialistes méprisent la droite des valeurs
Bienvenue en dissidence, peuple de droite, vous comprenez ce jour que le système veut vous voir crever. Votre tour devait arriver. Vous devez disparaître ou vous soumettre de manière ostentatoire. Remarquez, l’exercice de soumission ne semble pas si rude : voyez monsieur Bayrou, il est rayonnant.
Abjurez. On vous l’ordonne. Abjurez
Sinon, on vous fera un peu de place ; entre importuns, on peut se comprendre. Ça risque d’être un peu trop cantine pour certains, mais l’ambiance est conviviale.
Jacques Flinois
Artiste peintre