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lundi 6 mars 2017

Hollande s'inquiète du succès du FN et accuse la Russie d'«influencer les opinions publiques»


Enfin une femme au pouvoir en France cette année ? 
Le clown fourbe fera tout ce qui est en son pouvoir pour que cela n'arrive pas !
© KEYSTONE/EPA/CHRISTOPHE SAIDI


Dans un entretien accordé à plusieurs quotidiens européens et publié par Le Monde ce 6 mars, le président de la République François Hollande a estimé que «l'extrême-droite n'a jamais été aussi haute depuis plus de trente ans». Il a toutefois assuré que «la France ne cédera pas».

Pourquoi une telle conviction ? «D’abord, parce qu’elle est la France», a déclaré François Hollande, qui a également expliqué qu'il s'agissait, selon lui, de «son ultime devoir de tout faire pour que la France ne puisse pas être convaincue» par le projet du Front national. Le chef de l'Etat a pourtant décidé fin 2016 de ne pas briguer de second mandat et ne participe (théoriquement) pas à la campagne présidentielle. Pendant le mandat de François Hollande, le parti de Marine Le Pen a presque doublé ses scores électoraux : entre 2012 et les dernières régionales, il est passé de 3,5 millions à six millions d'électeurs.

L'Europe en cas de victoire du FN : des «frontières défendues par des miradors»

Selon François Hollande, les Français sont conscients que «le vote du 23 avril et du 7 mai déterminera non seulement le destin du pays mais aussi l’avenir-même de la construction européenne». Or, le président de la République est convaincu que, si elle venait à être élue, Marine Le Pen engagerait «un processus de sortie de la zone euro, et même de l’Union européenne» - un projet auquel François Hollande s'oppose farouchement, et auquel serait également opposée, selon lui, une majorité de Français.

«C’est l’objectif de tous les populistes, d’où qu’ils soient : quitter l’Europe, se fermer au monde et imaginer un avenir entouré de barrières de toutes sortes et de frontières défendues par des miradors», estime le président. Tout en concédant que l'Union européenne est en crise et que des réformes sont nécessaires, il affirme ne pas «céder à la désespérance». Il annonce d'autre part être favorable à la reconduction de Donald Tusk dans ses fonctions de président du Conseil européen, fonctions qu'il occupe depuis 2014.

Moscou userait des «mêmes procédés» que l'URSS

Le chef de l'Etat a également affirmé que la Russie tentait d'influer sur le résultat de l'élection présidentielle française. Il a en effet accusé Moscou d'utiliser «tous les moyens pour influencer les opinions publiques» et notamment de déployer «une stratégie d'influence sur les réseaux sociaux visant à propager des thèses souvent très conservatrices».

Si des accusations similaires avaient déjà été formulées à l'encontre de la Russie après la défaite de Hillary Clinton en novembre 2016 aux Etats-Unis, aucune preuve n'avait été avancée. François Hollande n'a pas fourni non plus d’éléments concrets afin d'étayer ses allégations. «Ce n’est plus la même idéologie que du temps de l’URSS, ce sont parfois les mêmes procédés, les technologies en plus», s'est-il contenté d'affirmer.

La Russie accusée de «mettre à l’épreuve la résistance» des Occidentaux

«Que cherche-t-elle? Elle veut agir sur tous les territoires qui étaient jadis les siens, à l’époque de l’Union soviétique», a assuré François Hollande alors qu’il était interrogé sur sa vision de la Russie. Prenant en exemple le cas de l’Ukraine, il a expliqué que la Russie voulait «se faire reconnaître en tant que puissance». Une démarche qu'il ne semble pas accepter.

L’implication de la Russie sur différents théâtres d’opération, notamment en Syrie, ne satisfait pas non plus François Hollande, qui a affirmé que Moscou voulait «s’impliquer dans la résolution de conflits mondiaux dans son propre intérêt». Ayant recours à la diplomatie et aux opérations militaires, la Russie voudrait, selon lui, «mettre à l’épreuve la résistance» des Occidentaux.