«Emmanuel, c'est le fils qu'on voudrait avoir» ou encore «Emmanuel, c'est moi»
Ayant quitté le gouvernement avant de se mettre lui-même en marche vers la présidence de la République, l'ancien ministre de l'Economie bénéficierait d'un soutien discret : celui du chef de l'Etat, qui le considérerait comme son protégé.
«Emmanuel, c'est le fils qu'on voudrait avoir» ou encore «Emmanuel, c'est moi». Telles sont les déclarations que l'on a pu entendre de la bouche de François Hollande lorsque le candidat du mouvement En Marche ! était encore membre de son gouvernement, révèle le journal Le Monde dans son édition du 31 mars.
Si les deux hommes ne se côtoient désormais plus à l'Elysée, ils continuent pourtant à s'envoyer des SMS, nous apprend le quotidien. Le président sortant conseillerait notamment à son «poulain» de «rester de gauche».
«Je fais attention à être respectueux de lui et des institutions», déclare pour sa part Emmanuel Macron, qui a pourtant quitté le gouvernement à l'été 2016 pour se consacrer entièrement à son propre projet politique.
Ne souhaitant pas révéler ouvertement son soutien en faveur du candidat, François Hollande se montrerait prudent. «Je ne veux pas prendre une position qui pourrait lui être défavorable. Déjà que Fillon dit qu’il est mon "porte-serviettes"», aurait confié le président sortant à des visiteurs.
Le locataire de l'Elysée pourrait toutefois sortir de l'ombre si la candidate du Front national (FN) Marine Le Pen retrouvait Emmanuel Macron au second tour de l'élection présidentielle, estime le quotidien.