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lundi 15 mai 2017

La pauvreté touche 7% des habitants de Suisse


Les personnes peu qualifiées, les femmes seules avec des enfants, les seniors et les étrangers provenant de pays extra-européens sont les plus touchés par la précarité, selon une étude de l'OFS pour 2015. Mais la Suisse reste un pays favorisé, en comparaison internationale

En 2015, quelque 570’000 personnes étaient touchées par la pauvreté en termes de revenu en Suisse, soit 7% de la population. Ce taux est en légère hausse (6,6%). Sont concernées les femmes seules avec enfants et les personnes qui n'ont fait que l'école obligatoire.

Dans ces deux catégories, les taux atteignent respectivement 12,5% et 11%, selon la dernière enquête sur les revenus et les conditions de vie (SILC) publiée lundi. Les étrangers originaires de pays non européens sont aussi vulnérables, avec un taux de près de 12%.

Le taux de pauvreté des seniors de plus de 65 ans était également supérieur à la moyenne (13,9%), notamment dans les ménages d'une personne (23%). Mais la statistique ne tient pas compte dans ce cas-là de la fortune privée.

Or les personnes âgées puisent souvent dans leur réserve pour leurs dépenses courantes. Selon l'Office fédéral de la statistique (OFS), qui a réalisé l'enquête, seuls 2% des retraités n'étaient pas en mesure de payer à temps toutes leurs factures, alors que cette situation arrive chez 9% des 18 à 64 ans.

Les actifs aussi concernés

Les actifs ne sont pas à l'abri de la pauvreté. Environ 145'000 personnes occupées professionnellement étaient concernées en 2015, avant tout des personnes qui n'avaient pas travaillé pendant toute l'année (10%) comme dans l'hôtellerie et la restauration ou dans de petites entreprises.

En comparaison internationale, la Suisse est toujours bien placée. Le taux de risque de pauvreté s'élevait à 15,6%, sous la moyenne de l'Union européenne (17,3%). Le pays occupe une des premières places au classement européen pour ce qui est des ressources matérielles.

Pour Caritas, une personne sur quatorze concernée par la pauvreté, dont 49'000 enfants vivant dans des familles de «working poor», c'est trop pour la Suisse. Communes, cantons et Confédération doivent enrayer cette évolution. Depuis quelques années pourtant, les politiques d'économies des collectivités publiques freinent la lutte contre la pauvreté.

Seuil de pauvreté fixé à 2239 francs par mois pour une personne seule
La pauvreté en termes de revenu repose sur deux approches, le taux de pauvreté et le seuil de pauvreté. La première considère comme pauvres les personnes qui n'ont pas les moyens financiers d'acquérir les biens et services nécessaires à une vie sociale intégrée. Cette définition repose sur le minimum vital social.

Le seuil de pauvreté se compose lui d'un forfait pour les frais d'entretien, des frais de logement individuels et de 100 francs par mois et par personne de 16 ans ou plus pour d'autres dépenses. En 2015, le seuil de pauvreté se situait à 2239 francs par mois en moyenne pour une personne seule et à 3984 francs pour deux adultes et deux enfants, indique l'OFS.

L'enquête SILC est réalisée chaque année dans plus de 30 pays. Elle vise à analyser la distribution des revenus, la pauvreté, l'exclusion sociale et les conditions de vie à l'aide d'indicateurs comparables au niveau européen. En Suisse, l'enquête est réalisée auprès d'un échantillon de quelque 7500 ménages, représentant un peu plus de 17'000 personnes.

ATS