Chu de che / Je suis d'ici / Sono di qui / Ich bin von hier ! Notre liberté ne nous a pas été donnée, mais combattue et priée par nos ancêtres plus d'une fois! Aujourd'hui, comme autrefois, notre existence en tant que peuple libre dépend du fait que nous nous battions pour cela chaque jour. Restez inébranlable et soyez un gardien de la patrie pour que nous puissions remettre une Suisse libre telle que nous la connaissions à la génération suivante. Nous n'avons qu'une seule patrie!

mercredi 10 mai 2017

Pourquoi appelait-on la noblesse le «sang bleu» ?


La reine Marie-Antoinette par Vigée-Lebrun. [CC / Kaho Mitsuki]


Associée à la noblesse sous l’Ancien Régime, l’expression «sang bleu» tire ses origines des grandes familles des royaumes d’Europe, notamment en France et en Espagne.

Au XVIIe siècle, les hommes et les femmes de la noblesse faisaient en effet en sorte que leur peau soit la plus blanche et la plus fine possible (le blanc est la couleur des nobles, à contrario; la peau bronzée, tannée ou sale est celle des manants), ce qui pouvait laisser apparaître leurs veines, bleues.

Cette apparence physique était rigoureusement entretenue en restant à l’abri du soleil, dans de vastes demeures, et grâce à des soins du visage et du corps.

Un luxe que ne pouvaient pas s’offrir les habitants les plus pauvres, contraints de travailler dur dans les champs et dont la peau était donc plus bronzée. Cette mode, adoptée ensuite par la bourgeoisie, a duré jusqu’au milieu du XIXe siècle.