(Photo TCS)
Tout le monde le sait: lors d'un accident de la route par exemple, il est vital de pouvoir porter les premiers secours aux blessés. L'apprenti-conducteur doit même suivre une formation en la matière pour obtenir le permis. Pourtant, dans la réalité, une enquête publiée mercredi par le Touring Club Suisse (TCS) révèle que les Suisses sont plutôt de mauvais samaritains.
Le sondage, mené conjointement avec les Samaritains, montre que 65% des personnes interrogées s'estiment aptes à prodiguer les premiers soins. Hic: seuls 7% des sondés sont capables d'énoncer spontanément les quatre gestes et actions principales à accomplir en cas d'accident (assurer sa propre sécurité, sécuriser le lieu de l'accident, appeler les secours et prodiguer les premiers soins).
En outre, à peine un tiers des personnes interrogées (32%) parviennent à décrire les trois actions à mener pour vérifier l'état de santé d'un blessé (soit vérifier s'il est conscient, s'il respire et s'il saigne abondamment ou souffre de graves blessures, rappelle le TCS).
Peu de gens aptes
Si plus des deux tiers des sondés savent qu'il faut prodiguer un massage cardiaque sur une personne inconsciente qui ne respire plus, plus de 50% d'entre eux se disent incapables de le faire et seuls 19% arrivent à décrire les gestes à pratiquer, précise le TCS. Pire encore: seul 1% des personnes interrogées se dit capable d'agir correctement face à un blessé qui saigne beaucoup.
Pour expliquer ces mauvais résultats, le TCS met en avant le fait que la plupart des gens n'ont suivi un cours de premier secours que lors de l'obtention du permis de conduire et n'ont jamais rafraîchi leurs connaissances. Heureusement, conclut le Touring Club Suisse, 72% des sondés connaissent les numéros d'urgence à composer (144 ou 112) en cas d'accident.